Le bon choix?

Les vacances ont eu la curieuse idée de passer extrêmement vite, mais il était absolument hors de question que je me laisse faire sans réagir. Mû par un souvenir plutôt bon quoique carrément vague de Iron Man (à vrai dire, juste une impression d'un bon moment et une séquence post-générique qui m'avait échappé), j'ai décidé d'aller au cinéma, pour voir Les Extraordinaires Aventures d'Adèle Blanc-Sec.
Mais non, je rigole... J'ai été voir Iron Man 2.
Si j'avais été voir Les Extraordinaires Aventures d'Adèle Blanc-Sec, pourquoi est-ce que j'aurais reparlé de Iron Man, enfin?!

Qu'importe! Même s'il m'est impossible de résumer l'intrigue générale ou une séquence particulière du premier volet (hormis cette séquence post-générique, donc), voir cet Iron Man 2 m'a permis d'avoir quelques flashs -«oh, c'est vrai, y a Gwyneth Paltrow», «oh, c'est vrai, Robert Downey Jr est fun», «oh, c'est vrai, on le voyait filmé en gros plan à l'intérieur de son costume» -, ce qui doit vouloir dire que c'est plutôt une bonne suite, au moins sur la forme. Mais malheureusement, je ne pense que cet épisode (on peut carrément utiliser le terme, vu que la séquence post-générique, que je n'ai évidemment pas bien comprise, appelle irrémédiablement une suite!) puisse m'évoquer, d'ici quelques mois jours, un très bon moment. Le début l'est, sans aucun doute. La fin aussi, et heureusement tant elle ne lésine pas sur les effets qui font mal aux yeux. Le milieu, lui, est un peu trop bavard, parce que le méchant industriel ne fait pas franchement flipper, parce que c'est un peu lourd de voir un personnage se mourir, parce que ce n'est pas si simple de raccrocher les wagons deux ans plus tard surtout quand on tente de mettre en place une petite mythologie... Du coup, dans l'ensemble, c'était pas mal mais pas top.

Mais bon, c'était ça ou alors, après avoir fait mine de n'être sorti de chez moi que pour vérifier mon courrier, j'aurais fait demi-tour pour rejoindre les ascenseurs. Naturellement, je serais alors repassé devant mon mignon voisin, que je venais de croiser tout penaud attendant l'ouverture de la loge des gardiens, ses sacs Carrefour entre les jambes, ayant visiblement oublié ses clés. Alors pour lui sauver la vie, parce que je suis comme ça, moi!, je l'aurais invité à utiliser mon frigo, lui aurais raconté ma mésaventure équivalente afin que nous en riions ensemble et surtout évoqué le fait que les gardiens-remplaçants (justement ceux qui étaient là cette semaine) n'avaient pas pu m'aider, n'ayant pas les clés des appartements de l'immeuble.
Face à son désespoir inévitable, je lui aurais fait la courte-échelle pour le cas où il aurait laissé sa fenêtre entrouverte ou prêté une radio de ma tête pour tenter d'ouvrir sa porte. Nous n'aurions probablement pas réussi, alors je l'aurais hébergé chez moi avec plaisir, car ça me désole profondément de laisser les gens à la rue, il aurait refusé que je dorme par terre et lui laisse mon seul matelas parce que j'aurais déjà tant fait pour lui et que trop de sacrifices l'aurait mis mal à l'aise. Le rapprochement nous aurait finalement fait passer une nuit torride, puis les journées suivantes parce que lui aussi était en vacances, avant que nous nous découvrions des tas de points communs et que nous passions le reste de notre vie ensemble.
Alors, Iron Man 2, franchement, c'était pas mal mais pas top.

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