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Affichage des articles du juin, 2009

Ça va fort!

En me tournant vers le passé que constitue cette semaine, je pourrais repenser à cette impression terriblement défavorable qu'a provoqué ma visite de mon nouveau co-collège, où tout semble trop propre pour être absolument complètement honnête alors même que le panneau à l'entrée est complètement détruit, plus encore que celui -juste graffité- de mon collège d'origine, qui fait pourtant naître comme un sentiment de terreur chez qui n'y travaille pas et, en corollaire, une certain respect vis-à-vis de moi qui y vais tous les matins (et avec le sourire, en plus). Je pourrais aussi, c'est un fait, m'introspecter pour savoir s'il reste en moi une once de générosité, après la terrible prise de conscience dûe à cette demoiselle dans la file de Carrefour, sans qui je n'aurais jamais laissé passer une vieille dame devant moi, qui n'avait qu'un Tropicana contre tout un sac pour moi, en me demandant si c'était réellement légitime de songer à la détester

LTODLCF, volume 4.02

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Il est plus que temps d'entrer dans le vif du sujet et d'explorer musicalement l'amour à la française. Et pour commencer, autant choisir le commencement, et replonger au délicieux âge ingrat, parce que, après tout, y a pas que les grands qui rêvent. Melody (sans accent) en était évidemment convaincue, elle en a même fait une chanson, du haut de ses douze ans. Elle pensait alors à un garçon pour qui son cœur frissonnait, espérant qu'il l'embrasse sur la bouche pas comme une enfant, après lui avoir appris le nom des étoiles tout en haut des cathédrales. Mais un an plus tard, la demoiselle a grandi, elle n'est plus la gentille fillette naïve. Est-ce que son bracelet brésilien s'est cassé sans qu'aucun de ses rêves ne se réalise? Mais, telle Lara Fabian, Melody y croit encore. Dans Chariot d'étoiles , elle l'affirme: demain, quelqu'un viendra et ça ne sera plus jamais pareil! Finis, les plans lose avec des garçons incapables de se stabiliser dans

Vivement les vacances, vivement l'insouciance

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Cette période de l'année est peut-être la pire qui soit. Il commence à faire horriblement chaud et on sent que les grandes vacances ne sont plus bien loin. Et, en conséquence directe, plus personne ne veut travailler. Même moi, qui répète pourtant inlassablement aux élèves qui osent dédaigneusement demander «mais à quoi ça sert de venir encore?» depuis une semaine que si, si, il faut venir même après les conseils de classe parce que je n'ai pas fini le programme et que tout ce que je dis est forcément hyper important et que non, on ne vient pas au collège juste pour les notes mais pour apprendre des tas de choses intéressantes sur des sujets vers lesquels on n'aurait pas forcément été entre deux tomes de Naruto , comme les multiplications d'un nombre entier par un quotient, les cylindres, le cosinus voire les tangentes, au sujet desquelles il va carrément me falloir bosser puisque je n'en ai jamais vraiment parlé jusque-là dans ma carrière. Moi, donc, je n'ai a

LTODLCF, volume 4.01

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Si j'en crois le fabuleux taux de participation aux élections européennes, il est temps de revenir aux fondamentaux, aux vraies valeurs françaises, sans s'occuper de tous ces gens autour de nous qui veulent juste nous compliquer la vie à cause du vin rosé ou font un caca nerveux sous prétexte qu'ils ne sont pas invités à une vague cérémonie protocolaire qui ne fait même pas l'objet d'un jour férié... Et naturellement, si je dis français en présence de ce blogue, je me réponds «trésor oublié de la chanson française». D'autant que vous l'aurez remarqué, c'est la crise, jusque sur ce blogue. Et, croyez-moi, rien ne vaut une série de trésors oubliés de la chanson française pour relancer la machine. Les raisons sont trop nombreuses, c'est donc dès aujourd'hui que commence la quatrième saison estivale des TODLCF, soit deux semaines avant le début même de l'été, ce qui prouve combien ce blogue sait aussi être précurseur sur tout, tout en surfant à m