LAVISDEMOI

... mais ce soir, enfin, je mets un terme à trop de jours de silence durant lesquels j'ai beaucoup dormi, surtout de six à sept. Et pour finir le mois de mai en beauté, voici la première partie de ma version à moi des grands moments marquants de la télé au cours des 24 dernières années et six mois, et y en a 25, j'vous l'mets quand même, un billet très inspiré par POC la téléphage masquée , pour changer... 1. Vincent Perrot, dans Le Disney Channel Le dimanche soir était un moment sacré, celui de La Bande à Picsou et des aventures de Winnie l'ourson avec des peluches géantes probablement animées par des gens dedans. Celui où Vincent Perrot ouvrait le livre du Disney Channel . Plus tard, je me réveillais à 8h pour voir le plus possible des Disney Club de Julie, Philippe et Nicolas, puis de Julie, Philippe et Grégory, puis de Julie, Fred et Grégory, puis de Julie et Fred, puis de Fred et Delphine, et tout pareil les mercredis matins, pour MysterMask , Super Baloo , Les

Aujourd'hui, je dois vous l'avouer, je fais partie des déçus de l'Europe. Encore tout empli de naïveté, je voyais le vieux continent comme un refuge d'une certain sens des valeurs, où au jeu du corps à corps, l'esprit est bien plus fort que le stupre et la luxure. Aussi, je dois vous avouer que je tombe de haut en apprenant que l'Europe entière se mobilise pour voter massivement pour un chanteur qui montre son kiki dans les magazines alors qu'il n'est pas foutu d'aller chez le coiffeur et qui exhibe son torse dramatiquement imberbe aux yeux de millions de téléspectateurs, y compris des enfants , sur la scène d'un concours ultra-médiatisé bien que diffusé à des heures très tardives dans les pays où on le regarde encore à cause du décalage horaire. Je l'affirme, c'est honteux d'avoir fait gagner ce sinistre individu gagné par le vice, et pas seulement parce que la chanson Believe était on ne peut plus moyenne et pas vraiment rattrapée

Cher lecteur, sache qu'il m'arrive de me remettre en question, parfois, pour moi-même et pour des sujets bien plus sérieux comme ce blogue. Ainsi, j'ai constaté que, au cours de toutes ces années passées en votre compagnie, l'Eurovision est devenu une sorte de marronnier du mois de mai. Ayant pris conscience de ce terrible fait, j'ai choisi cette année de passer cette émission sous silence, afin de ne pas lasser, alors même que cette édition-ci créait un nombre impressionnant de vagues, jusque dans nos contrées hexagonales, dans lesquelles on s'est offusqué de la qualité jugée médiocre de la chanson française, mais surtout de sa langue, l'anglais... Pour ceux qui en doutaient, c'est bien la preuve que les politiques de droite ne veulent pas couler le service public de télévision en risquant d'avoir à organiser le concours dans un futur proche, et donc, en corollaire, accueillir plus de quarante pays dont certains n'existent pas encore. Car oui, j

Il se murmure, ici ou là, que de toute façon, l'Eurovision, c'est surtout de la musique de merde et que, vraiment, il n'y a pas de quoi en faire tout un plat. C'est là une conclusion bien trop hâtive basée sur une généralité, et chacun sait que les généralités sont toujours stupides. Par exemple, il suffit de regarder d'écouter la chanson 2008 du Danemark pour noter que, parfois, il y a des chanteurs chansons très agréables dans les sélections nationales. On me rétorquera que c'est là une exception, mais qu'à la fin, ce sont toujours des titres formatés qui remportent la queue du Mickey. Et là, bien sûr, je dis non! Comment ne pas tomber sous le charme de Hard Rock Hallelujah ? Comment ne pas vibrer au son de My number one ? Comment ne pas être touché par Molitva ? De vrais tubes indémodables des années 2000 qui sont encore sur toutes les lèvres, preuve qu'ils ont été élues grâce à un vrai élan populaire. Mais avec des titres des trois dernières année

Pam-pam-pampalam-pampam-palam-papapapapapapadaaaam... Mesdames et Messieurs imaginaires, bonsoir! Il est plus que temps de bâillonner les enfants, d'enfermer les chiens et de tuer les poissons rouges pour profiter pleinement du spectacle que les dix-neuf pays de la seconde demi-finale de l'Eurovision -diffusée sur France 4- vont nous offrir au cours des deux grosses prochaines heures. Les gens, vous allez voir défiler des pays de rêve tels que la Géorgie, l'Albanie ou la Macédoine, et, autant prévenir tout de suite, quelques ballades vaguement chiantes. Heureusement, il y aura aussi un hommage vibrant à Aqua, et rien que pour ça, il faut rester! [21h00] Sachez-le, j'ai monté le son à 43 pour bien profiter du jingle que j'ai raté mardi. Je commencerais même à apprécier la chanson gagnante de l'an dernier. Maintenant que la chorale est passée et qu'on entend surtout Peggy Olmi qui sera, je l'espère, aussi brillante que l'an dernier, je vais pouvoir me

La Belgique a été éliminée aux portes de la finale, hier soir en direct de Belgrade, et tout le monde s'en moque (même en Belgique, en fait, où plus personne ne regarde vraiment l'Eurovision). Je maintiens que ce grand pays méritait pourtant cet honneur, au moins pour rendre un certain hommage à l'audace belge au Concours, et même un certain avant-gardisme. Pour le démontrer, remontons donc en 1980, lors du 25ème anniversaire du concours, en ces temps immémoriaux où l'Italie était encore candidate et où, surprise, le Maroc figurait au programme. Cette année-là, le Luxembourg change la face du monde grâce aux inoubliables Sophie et Magaly et à l'immortel Papa pingouin , que Pigloo choisira de massacrer vingt-cinq ans plus tard. De son côté, Évelyne Dhéliat accède à la gloire internationale qu'elle méritait déjà, deux ans avant d'emménager dans La Maison de TF1 avec Nicolas Lejardinier, en présentant devant tout un public en transe la chanson française, qui,

[20h50] Je ne sais pas quel temps il fait par chez vous, mais ici, la météo est digne d'une soirée à Belgrade, au point qu'il m'a fallu mettre un pull, parce que c'est meilleur pour la planète que d'augmenter le chauffage, ce que je ne peux de toute façon pas faire... Mais je manque à mes devoirs: bonsoir à toutes, bonsoir à tous et bonsoir aux autres, bienvenue dans le live-blog le plus intime de la blogosphère, sans aucune bande-annonce préalable et surtout à propos d'une émission même pas diffusée à la télévision. Je suis en effet réuni ce soir pour vous commenter avec plaisir mais sans Tex la première demi-finale du Concours Eurovision de la chanson, qui sera l'occasion d'une découverte des chaînes inutiles du câble, à défaut de capter bêtement la télévision belge. La tâche sera rude, car je ne comprends pas l'arménien qu'on parle sur Armenia 1 (canal 322) mais aussi parce que je ne suis pas à l'abri de trouver -enfin- comment débuter mon

Voici déjà qu'on est en plein mois de mai où la fleur vole au vent. Il est donc plus que temps que ce blogue parle Eurovision, parce que sinon, il sera trop tard. Ce serait d'autant plus dommage que, cette année, l'UER a choisi de rendre le déroulement de la compétition bien plus limpide, afin de ne pas perdre trop de téléspectateurs pas aidés par la nature, mais aussi bien plus équitable en faisant son maximum pour sauver la Belgique (oui, sauver la Belgique, c'est équitable). C'est ainsi que, dès demain, ils seront dix-neuf à se produire à Belgrade pour obtenir l'un des dix tickets pour la finale, parmi lesquels les mauvaises langues diront que l'Estonie, la Finlande, la Moldavie, la Russie ou la Roumanie seront qualifiés d'office et qu'il ne restera que les miettes pour Andorre (et sa chanson pourrie), les Pays-Bas (et leur chanson moyenne) ou la Belgique (et leur chanson sympathique). Jeudi, ils seront à nouveau dix-neuf à espérer choper une des

Il était jeune, il était beau... Plus exactement, il était très jeune, il était tout mignon. Un peu comme tous les enfants américains qui font acteur, tels Macaulay Culkin et tous ses frères restés un peu dans son ombre, Elijah Wood, Jonathan Lipnicki ou Haley Joel Osment. Tous ces petits qui, en grandissant, sont devenus anonymes dans le meilleur des cas, moches voire junky sinon (Elijah Wood n'est pas un bon exemple). Quand il débute sa carrière en l'an 2000, âgé déjà de 15 ans, Frankie Muniz pense naturellement qu'il fera mieux que les autres, à commencer par éviter d'être moche. Et tout commence bien pour le petit Francisco. Non pas que son premier film, Mon chien Skip , ait été un carton au box-office, mais la série qu'il débute au même moment, dans laquelle il joue le rôle-titre, celui de Malcolm, petit génie dans le milieu de sa fratrie, rencontre le succès. Il décrochera ainsi des nominations prestigieuses aux Emmy Awards 2001 et aux Golden Globe 2002. De qu

Puisqu'il s'agit d'un vrai événement, je pourrais relater ici le passage de Dorothée sur le plateau de La Méthode Cauet -ou comment la reine du silence des dix dernières années se retrouve sur le même plateau que les fantastiques Greg le Millionnaire et Cindy Sander pour faire un peu parler d'une émission plus que navrante qui aurait tout à fait bien pu se terminer demain dans le quasi-anonymat dans lequel elle se déroule depuis son lancement, presque grimacer en entendant Allo, allo, Monsieur l'ordinateur , faire comme si Au pays de Candy était une chanson de son répertoire classique, éluder une histoire d'avion qui s'écrase sans elle ni Jacky ni Ariane et surtout, subir des blagues modérément drôles à propos du chômage d'Albator et une parodie des Musclés (qui prouvent que Cauet ne peut pas être toujours aussi inspiré que quand il reçoit Alizée ou qu'il n'avait pas assez de recul sur son sujet), le tout en étant néanmoins bien plus radieuse q

L'orage gronde mais il ne pleut toujours pas. Heureusement, tout n'est pas négatif car voici qu'arrive, après des heures de recherche et des semaines de visionnage de vidéos old-school, le classement qui va changer la face du monde, celui qui va permettre de déterminer définitivement la réponse à la question que tout le monde se pose: qui gagne le duel fratricide opposant Star Academy et Nouvelle Star ? Je laisse à chacun le soin, évidemment, de tirer ses propres conclusions de ce classement mais vous DEVEZ savoir qu'il se base sur des critères évidemment ultra-précis et totalement objectifs, car non, on ne plaisante pas quand il s'agit de classer les «candidats masculins des émissions de télé-crochet à élimination hebdomadaire par les votes des téléspectateurs», en évitant soigneusement d'y inclure Gaël ou Soma de la Nouvelle Star . La tâche aura été rude, pour établir, parmi les 58 garçons du château et les 44 garçons de Baltard, le Top 20 des mieux pour moi