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Make Luxembourg Great Again

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Ainsi donc, le miracle finlandais n'a pas eu lieu: le Cha Cha Cha de Käärijä n'a pas su effacer la victoire promise au Tattoo de Loreen. Et pourtant, le public dans la salle à Liverpool était absolument euphorique à son apparition et pour les quelques 12 points décrochés auprès des jurys. Trop rares face à la palanquée de 12 points pour la Suède, classée première dans quinze pays... mais jamais dans aucun télévote! Là, c'est la Finlande qui a fait la razzia des 12 points, dans pas moins de dix-huit pays (près de 50% des participants!)... mais la Suède n'était jamais loin derrière. Et puisque la Suède avait presque le double de points de son dauphin après les votes des jurys (et que ce dauphin n'était pas du tout la Finlande, seulement 4e), ce qui devait arriver arriva: le premier dans le cœur du public ne devait pas remporter le trophée à la fin. Le public n'a pas été fâché longtemps, Loreen est quand même largement saluée par les points du télévote (deuxième

Je suis en retard !

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Plus que deux fois dormir avant le Grand Jour, qui verra Loreen gagner son deuxième Eurovision et ma sœur fêter son deuxième trentième anniversaire. Rien que de la rediff, donc, mais il est temps, car, justement, dormir, j'aimerais bien. Il y a comme une montée de stress quand je repense à mon cadeau pas du tout fini (mais désormais commencé, ouf), tandis qu'il faut bien, aussi, un peu réviser ses chansons en moldave pour savoir comment réagir ce soir. Heureusement que je peux compter sur mes élèves pour ne pas du tout travailler depuis la rentrée de mardi et pouvoir faire durer des séances sur plusieurs heures de cours, ça fait toujours ça de moins à penser. "Crise eurovisionnesque" ou "crise de la trentaine de ma sœur" (ou les deux), ce ne serait tout de même pas un motif de burn-out très sérieux à annoncer à mon médecin traitant. D'autant que je n'ai pas de médecin traitant. Enfin... Officiellement, si, mais ça ne compte pas vraiment: je ne l'

L'euphorie?

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Je dois bien admettre que je n'ai pas avancé sur le cadeau du troisième trentième anniversaire de ma sœur. Je fais comme un blocage, en me disant que je saurai trouver l'énergie dans la dernière ligne droite, comme j'ai su le faire juste avant la Noël. Sauf que la dernière ligne droite est déjà bien entamée, puisque ladite fête a lieu samedi et que, d'ici-là, mes journées vont être bien occupées à faire cours et la sieste, tandis que mes soirées... bah, vous savez, l'Eurovision!  D'ailleurs, peut-être même que, si je n'étais pas aussi procrastinateur, j'aurais pu trouver le temps d'écouter tous les concurrents, à l'ancienne. Mais là, mon vice pas si caché n'est pas le seul coupable! C'est vrai: à quoi bon tant d'efforts? Depuis trois mois, si pas plus, tout le monde (soyons relatifs sur le "tout le monde") crie sur tous les réseaux et à qui veut l'entendre que Loreen a plié le game, qu'elle va dominer la compétition,

Évidemment...

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48 chansons. C'est beaucoup. Vraiment BEAUCOUP. Plus que n'importe quel concours Eurovision de la chanson. 48 chansons, c'était la promesse du programme de la comédie musicale Al Capone . Je parle au passé, puisque cette comédie musicale événementielle a malheureusement baissé le rideau très en avance. Je ne peux pas ne pas me sentir un peu coupable, j'ai moi-même attendu d'avoir des invitations pour y aller. Ma passion pour les comédies musicales sentait qu'il y avait potentiellement un hic avec celle-ci. Et en effet. C'est pas que c'était totalement nul, mais c'était quand même vraiment pas bien. Déjà: 48 chansons. QUARANTE-HUIT. Certes, ce ne sont pas tout à fait quarante-huit chansons égales. La plupart durent moins d'une minute, voire une poignée de secondes, le temps pour un personnage de dire une banalité en conclusion de phrase. D'une phrase parlée. Al Capone (ou Jean-Félix Lalanne) n'a pas su choisir entre une comédie musicale i

Make Europe Great Again

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Cette semaine, c'était LA Semaine, celle des demi-finales de l'Eurovision avant, ce soir, qui ne le saurait pas encore?!, la Finale du 66e Concours Eurovision de la Chanson.  Mais pas que. Car cette semaine, c'était aussi la grande finale de l'American Song Contest.  Oui oui, ça existe pour de vrai. Même que c'est Kelly Clarkson et Snoop Dogg qui l'animent. Rien que l'association de ces deux noms montre combien la musique est diverse et variée aux quatre coins de l'Amérique et combien les 56 propositions musicales, venues des 50 états et de quelques autres territoires au-delà des mers, ont pu proposer un panorama musical large et passionnant. Moi, je l'avoue, je n'ai regardé que la finale, entre deux soirées de fête européenne, alors je n'ai pu voir que les dix meilleurs, qualifiés après des semaines d'affrontements entre la Louisiane et le Delaware, de rivalités entre Puerto Rico et le Connecticut, de luttes entre les États du Nord et le

Little Big Five

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C'est bien gentil, de mettre l'Eurovision pile la semaine de la rentrée de la zone C, parce que je ne suis pas encore trop fatigué et que je peux imaginer tenir sans problème jusqu'à 23h10 ce soir pour la deuxième demi-finale. Mais encore faut-il que, d'ici-là, j'aie trouvé l'énergie nécessaire pour sortir du fond de mes affaires un exercice au pif autour de la construction de patron d'un prisme droit pour occuper mes cinquièmes pendant leur heure de cours de demain, après une heure de cours absolument pas passionnante aujourd'hui. Alors que non, me voici ici, pour le dernier tour de piste des candidats. Mais pas n'importe lesquels! Les cinq du big Five qui, chose finalement fort rare, incluent également le pays hôte déjà qualifié. Et chose encore plus plus rare, une dernière fournée qui contient plusieurs titres favoris des bookmakers. Pas juste un seul! Pas deux! Non: après le doublé Italie-France de la saison 2021, voilà que TROIS pays (T. R. O. I

C'est le jour 1!

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Comme tous les ans, cette fois, ça y est, c'est le grand jour. Le concours Eurovision de la chanson, soixante-sixième du nom, est sur le point de commencer. Les jours sont comptés avant de savoir quelle est la meilleure chanson objective en Europe. Les artistes en lice vont donc devoir tout donner pour convaincre le public de voter pour eux, ou même simplement se faire connaître. Non, mais vous vous rendez compte que M. Histoire, qui ne manque pourtant jamais une occasion de parler de sa Bretagne natale, et qui s'y trouvait encore en vacances il n'y a même pas trois jours, ne savait même pas que la chanson française de cette année se chantait en breton. Ce qui veut dire, aussi, dans les rues de Saint-Malo et des environs, les conversations entre badauds ne portent donc pas exclusivement sur la représentativité bretonne sur la scène européenne. Étonnant, non? Mais l'heure tourne, et avant de commencer la première demi-finale, il est temps de vite vite en finir avec les c