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Affichage des articles du 2010

1 fille & 7 types (ou presque)

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Je ne sais plus comment j'ai fait la connaissance avec Scott Pilgrim. Peut-être ai-je été intrigué de lire des gens en parler sur le net ou de voir son compte Twitter afficher la trogne de Michael Cera. Il semblait que ce cher jeune homme ait un certain côté culte, au point donc d'avoir droit à son film. Puis j'ai croisé le volume 1 de ses aventures, un bouquin qui, au moins, me rappelait les premiers mangas de chez Glénat, quand il fallait regarder dix exemplaires du dernier Ranma 1/2 pour en trouver un qui n'aurait pas le dos un peu abîmé en haut. Je l'ai lu. Je l'ai dévoré, devrais-je dire. Découvrant que Scott Pilgrim est une espèce de loser, la vingtaine déjà entamée mais qui sort avec une lycéenne chinoise de 17 ans, avec laquelle il a déjà... marché main dans la main, wouah! Jusqu'à ce qu'il croise le regard de Ramona, livreuse chez Amazon.ca, dont il tombe amoureux au premier regard -pas elle- au point d'affronter ses sept ex-petits amis mal

À cause de la neige

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Rohff n'a vendu que 27 500 exemplaires de son dernier album et c'est officiellement à cause de la neige. Sachez-le, c'est donc à cause de la neige qu'il n'y aura pas de billet pour fêter le sixième anniversaire de ce blogue avec des mirlitons et des images de David Tournay nu. Et c'est aussi à cause de la neige que vous n'aurez pas de photo de Bercy sous la neige pour illustrer ce qui suit alors que, je vous l'assure, ça aurait été fort joli car Bercy sous la neige, c'est joli. Croyez bien, d'ailleurs, que j'ai réellement songé à utiliser mon portable, dans sa fonction appareil photo, pour garder un souvenir de ce bâtiment couvert de neige et sous la neige, avec des gens glissant sur l'une de ses faces ou se lançant des boules de neige. D'autant que, soyons clair, c'est bien la seule illustration qui aurait pu exister pour ce billet, qui va donc être un pavé plein de mots, avec des paragraphes de temps en temps, quand même. Mais s

Lastminute

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Croyez-moi, je ne voulais pas faire de liste de Noël. Je me suis fait suffisamment de cadeaux ces dernières semaines que, de toute façon, je ne savais plus trop quoi mettre dessus. Et puis, ma mère m'a supplié et j'ai senti que, si je ne cédais pas, je risquais vraiment le cadeau moisi au pied du sapin. Si cette situation vous est familière, il n'est pas encore trop tard, le pire peut encore être évité car voici une liste de Noël à fabriquer en moins de temps qu'il n'en faut pour écouter le dernier album de Dorothée dans sa version longue avec Salut, ça va? en bonus track. Deux conditions préliminaires indispensables, toutefois: vous forcer à trouver des trucs que vous voudriez bien quand même, même si vous ne les êtes pas achetés déjà avec votre argent depuis le dernier Noël, en fouillant dans les magasins, les catalogues, etc. accepter d'affronter les grands magasins juste pour aller chez Loisirs & Créations, tout en évitant les anciens élèves qui vendent

La famille, ça grandit

Mercredi soir, j'étais un peu tendu. Mercredi soir, c'était le début de la saison 3 de Fais pas ci, fais pas ça , ce qui devait logiquement annoncer deux heures (ou presque) de franche rigolade. Mais non. À 20h35, j'avais un peu peur. Peur que, après avoir lu tant de compliments sur cette saison 3, après avoir adoré les deux premières saisons au point de les avoir achetés en dévédés et (partiellement) revus cet été, je me sois fait une image de la série qui n'était pas correcte. Peur, finalement, que ce retour ne soit pas si drôle que j'espérais. Mais j'avais hâte aussi. Surtout. Hâte de savoir. Hâte de voir, depuis le temps que je l'attendais. Et Mon Dieu, qu'est-il arrivé à Elliot et à ses cheveux? À 20h40, quand le générique a commencé, j'étais déjà rassuré. Les revoir faire les zouaves en chantant Fais pas ci, fais pas ça , entendre Mme Lepic crier son cultissime À table! , j'étais en terrain connu. Et tout s'est finalement bien passé. J

Juste pour rire

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Ça a commencé gentiment. D'abord, je me suis dit que, quand même, c'était vachement bien de regarder En toutes lettres en rentrant du travail et qu'une émission d'humour à la place, c'était un peu naze. Et puis, le moment venu, Stéphanie devait être en train de rompre avec Maxime, ou Senna de parler mariage avec Amélie, ou je ne sais plus trop mais sans doute une péripétie qui ne me bottait pas particulièrement, à moins que ce soit l'attrait de la nouveauté qui ait joué, quand on était encore en août mais qu'on savait qu'on n'échapperait plus à la rentrée parce que septembre était alors demain. J'aime cette période-là, quand vient la fin des vacances d'été. Et c'était naze, un peu, mais moins que les péripéties d'en face, à moins que l'attrait de la nouveauté m'ait poussé à suivre une nouvelle émission malgré tous ses défauts. C'est possible. Je suis bien du genre à m'imposer des programmes qui ne me plaisent qu'à

Who's that boy?

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Ceci, juste au-dessus, ce sont les trois premières minutes de Simon Werner a disparu ... Et le début d'un horrible moment d'une heure et demie environ. N'allez pas vous méprendre! Ce n'est pas le film qui est fautif. Au contraire, même! J'adore les films avec différents points de vue, qui se complètent au fur et à mesure pour résoudre un mystère. Le fait qu'on suive quatre lycéens, avec tout ce que ça implique de gens bizarres surnommés Punky Brewster, de vacheries entre amis ou envers les profs qui mettent des quarts de point, de dragueurs invétérés et de sentiments cachés, c'est même très positif. Qu'en plus, ça se passe en 1992, donc au temps béni des baladeurs cassette qu'on écoute sur son lit, porte fermée (et avant les téléphones portables, dont l'existence aurait, il faut bien l'avouer, ruiné la moitié du film), ça donne un côté un peu désuet, et donc intrigant, à cette disparition de Simon Werner (car, c'est un fait notable, le ti

La Maison des Secrets

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Je vais vous faire une confession. Cela fait maintenant trois saisons que je regarde Les Frères Scott et -car ce n'était pas là ma confession, il y a pire- je suis incapable de parler des personnages sans les confondre. C'est un peu mieux depuis qu'un des couples est parti mais, justement, si je ne suis pas en train de regarder un épisode, je ne peux pas affirmer avec certitude si c'est Lucas ou Nathan qui a quitté la série avec Peyton (oui, elle, c'est sûr!... enfin, c'est bien elle, hein?). Du coup, devant une saga en cinq épisodes dont l'histoire s'étale sur plus de soixante-dix ans avec quatre générations d'une même famille mises en scène, des enfants qui grandissent en changeant d'acteur et des acteurs qui jouent les parents et les enfants, j'avais de quoi être un peu perdu... Et, devant La Maison des Rocheville , je l'ai été. À cause de tous ces gens qui font la gueule, là. Et d'autres, qui n'étaient pas nés ou déjà morts p

Les temps (comme les œufs) sont durs

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J'ai l'impression de me répéter un peu et, pour le peu que je parle, de ne parler que de ça, mais je vous l'assure: il était temps que ce soient les vacances. Non pas que ma rentrée dans mon nouveau collège qui était mon collège d'avant se soit mal passée (au contraire, je trouve même que tout va étonnamment bien), mais je suis juste épuisé. Pour preuve, hier soir, je n'ai même pas réussi à trouver la force de zapper de France 2 et j'ai donc écouté Michel Sardou évoquer sa sciatique, ses talonnettes qui n'en sont pas, l'homosexualité qu'il n'a connue personnellement que par mégarde, la politique, sa mère qui avait de gros bras et sa fille violée... autant de sujets résolument passionnants pour un fan de Michel Sardou, voire un amateur nostalgique du Jeu de la vérité , mais pas nécessairement pour moi. Non, clairement, moi, Michel Sardou, à part Les lacs du Connemara ... Et La Java de Broadway . Bon, et La rivière de notre enfance , aussi... Oh, e

Tous à la brocante

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La rentrée s'est accompagnée d'une situation particulièrement difficile à supporter: le samedi, vers 18h30, il n'y avait rien à regarder à la télé, pour combler la disparition de Pif Paf . Mais ce rien, c'était vraiment rien. Pas comme le dimanche où, au pire, vers 16h, il y a toujours Chabada ou le championnat de Des chiffres et des lettres en attendant la quotidienne de Secret Story puis Culture pub voire, avant tout ça et dans le pire des cas, un bon vieil épisode de Julie Lescaut sur TVBreizh... Non, le samedi, passés les deux épisodes dont un de trop des Frères Scott qui ne sont plus qu'un en fait et la quotidienne de lendemain de prime de Secret Story , nib! Je dois dire, d'ailleurs, qu'en écrivant ces lignes, je tremble à l'idée que Secret Story se décide à se terminer finalement car il me faudra alors trouver deux heures à combler dans mon emploi du temps du weekend (la question ne se posant pas en semaine où, de toute façon, Secret Story

Chronique de la haine ordinaire

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Même si je ne suis qu'amour, il est un fait indéniable: je déteste Jean-Marc Morandini. Je limite au maximum mes passages sur son blogue où on reconnaît les articles qu'il ne pille pas ailleurs aux fautes d'orthographe qui les agrémentent et ces pseudo-exclus lancées une fois sur deux (au moins) pour être démenties dans l'heure qui suit. Je ne supporte pas non plus de l'écouter parler et encore moins de le regarder parler en même temps. C'est purement physique, et donc très peu charitable de ma part, mais c'est ainsi. Logiquement, comme je ne suis pas masochiste, je ne regarde jamais Morandini! . C'est dommage, un peu, car il y a Laurent Artufel dans Morandini (ou l'inverse, je ne sais pas exactement comment se déroulent les entretiens d'embauche) et que ça pourrait me donner l'occasion de le revoir, même si, j'en suis sûr, rien ne peut égaler le niveau de La Guerre des bombes . Mais non, ça ne suffit pas (plus?). Pourtant, vendredi, c

Le corbeau (I know what you did last decade)

Je crois pouvoir le dire: ma rentrée s'est finalement bien passée. Et pourtant, il faut bien le dire, j'ai craint le pire! Quand j'ai su ce qui m'attendait cette année, en mai, on peut même dire que ça a été un moment un peu douloureux. L'idée de changer de collège, déjà, ne m'enchantait guère, ne l'ayant pas personnellement demandé. Mais surtout, l'idée de changer de collège pour revenir dans le collège où j'ai été élève, hum, comment dire... ça craignait. Rester dans ma ville, oui, c'est cool; revenir sur les traces de quand j'avais treize ans, non, c'est naze. Je me suis rassuré comme j'ai pu, en me disant que les profs ne sont plus les mêmes, que le collège lui-même a été complètement reconstruit (et heureusement!) et que, finalement, c'était plus sur les traces de ma sœur que je marchais. De toute façon, dans mon collège n°2, l'an dernier, j'avais déjà eu à travailler avec deux ex-profs de mes tendres années. Alors es

L'amour est un oiseau rebelle

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J'en suis bien conscient: ces derniers temps, ce blogue manque cruellement de culture. Et si ce blogue en manque, c'est que moi aussi, j'en manque, car ce blogue est un peu le miroir de mon âme. C'est probablement pour cette raison que, hier soir, j'ai fait partie des douze personnes qui ont regardé France 3, pour vivre Rigoletto en direct live décalé de quinze minutes, en même temps que les téléspectateurs de 148 pays et dans les lieux et temps réels de l'intrigue! Si ça, c'est pas de l'événement, tudieu! C'était l'occasion rêvée, l'argument parfait pour me lancer enfin dans l'opéra et suivre les aventures de Rigoletto et sa fille cachée amoureuse d'un homme parfait qu'elle ignore être le duc de Mantoue (le charmant Monsieur en photo juste au-dessus) duquel son père est justement le bouffon bossu. Des conditions optimales pour me permettre de découvrir cette œuvre qui, le saviez-vous?, adapte du Victor Hugo, impliquant donc qu&#

Flashback

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Télé2semaines se plaint que, l'été, à la télévision française, il n'y a que des rediffusions et que c'est scandaleux... Admettons, en effet, que ça craigne de rediffuser encore l'hexalogie du Gendarme de Saint-Tropez , mais, sans une programmation faible, comment aurais-je pu voguer au gré de ma nouvelle numérotation de Numericable, tout en pestant contre cette idée de merde de caser France 5 sur la 13 pour mettre Paris Première sur la 5, comme si c'était terriblement logique?... Et, surtout, comment aurais-je pu atterrir alors sur CinéCinéma Émotion (c'est la 105, pour info)? Et voir le bandeau indiquer ce qu'il indiquait comme programme à venir, au point que, le temps que mon cerveau réagisse, je revienne sur CinéCinéma Émotion pour être bien sûr que, oui, dans un instant, il va y avoir Martha, Frank, Daniel et Lawrence ! Martha, Frank, Daniel et Lawrence , soyons honnêtes, n'est pas un grand film. Aussi, vous avez tout à fait le droit de vous demande