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Affichage des articles du novembre, 2006

LTODLCF, les stars AB (volume 3)

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Jean-François Porry avait un don -l'imparfait se justifiant parce qu'il n'écrit plus, pas du tout parce qu'il est mort, au contraire, il est bien vivant-, celui de faire toujours la même chose. Que ce soit en scénarisant ses fameuses séries ou en écrivant ses fameuses chansons, la patte Porry se ressent immanquablement. Et donc, immanquablement, les stars AB ont donc à peu près toutes chanté la même chose... Sauf une (star AB, mais un, en fait)! Au milieu de toutes ces vedettes préfabriquées sans talent et de Dorothée, il y avait Corbier. J'en entends qui rient sous cape, en disant "Comment?! Ce monstre à barbe rousse qui me faisait peur quand je regardais Récré A2 (ou Club Dorothée , rayez la mention inutile selon votre âge)?! C'est un artiste?!" Alors, assis à l'autre bout de la table, d'autres se sont levés, outrés par cette infâme critique uniquement basée sur le physique et prêts à se battre pour défendre leur idole absolue du Club Doroth

Que la paix soit sur le monde pour les cent mille ans qui viennent

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Hier, à la Star Academy , Patrick Fiori avait enfin enlevé son ridicule piercing, suivant le modèle de Jonatan Cerrada. Mais surtout Mireille Mathieu chantait. Je ne dirai rien sur Mireille Mathieu, ce serait mal, parce que ce serait facile, et que je risquerai de m'attirer les foudres de ses hordes de fans dans le monde entier, même si les plus français d'entre eux sont sans doute trop vieux pour se montrer vraiment dangereux. Non, je ne peux pas dire ça, ce serait déjà dire du mal de Mireille. Et puis, ça a aussi son charme, les gens qui surarticulent tous les mots et qui prononcent trop de r là où il n'y en a qu'un, pour chanter «Je su-is une fe-emme amourrreuse et je brrrûleee d'envie de drrrresser rrrautour deeee toi les murrrs de ma vie, c'est monn drrroiiiiiiiiiiiiiiiit dee t'aiimer». Finalement, Mireille n'est que la mère spirituelle de Dorothée et Anthony Dupray. Bon, bien sûr, c'est un peu rrridicule ridicule de venir à la Star Academy av

LTODLCF, les stars AB (volume 2)

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Sirupeux, gnangnan, bêta... Voilà autant de qualificatifs qu'il est tentant d'appliquer aux chansons AB. En 1986, Premier Baiser ne fait pas exception à la règle. Ce ne sont là que 3'03 de premiers émois adolescents, qui feraient vomir les plus de 16 ans... Quoique, en y regardant de plus près, à parler de premiers soupirs de plaisir, cachés dans les rochers, Emmanuelle semble nettement plus dégourdie que sa consœur Dorothée, sa "meilleure amie" qui lui avait permis de faire la voix de l'ordinateur dans Allô Allô Monsieur l'ordinateur quand sa carrière peinait à décoller. Et d'ailleurs, son premier album confirme très vite que la demoiselle est loin d'être farouche, ouverte qu'elle est à toute expérience intéressante à raconter, c'est qu'il faut bien éduquer les jeunes, et il n'y a pas d'âge pour découvrir les plaisirs saphiques. Seulement voilà, les années passent et il devient difficile de faire passer ces élans hormonaux po

Tagada tagada...

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En septembre 2004, trois ans après la mort de leur créateur, Lucky Luke et Jolly Jumper étaient de retour en librairie pour de nouvelles aventures. Au dessin, Achdé, dont le dessin dynamique collait parfaitement au trait de Morris. Au scénario, Laurent Gerra qui livrait un vibrant hommage au Québec, même si La Belle Province du titre était avant tout une jument capable de faire fondre le cœur du cheval du plus solitaire des cow-boys. Contre toute attente, et même s'il n'avait pas manqué de réutiliser ses têtes de turc préférées (Céline Dion et BHL), Laurent Gerra s'était parfaitement adapté aux personnages. Il était donc logique -succès public aidant- que l'équipe reste en place pour un deuxième album, afin également de recréer une continuité dans la série, là où Morris a inlassablement changé de scénariste après la mort de Goscinny, avec plus ou moins bonne fortune (Laurent Gerra est d'ailleurs en telle odeur de sainteté chez l'éditeur qu'il devrait prendre

LTODLCF, les stars AB (volume 1)

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Il était une fois, dans un pays lointain, un jeune homme bien coiffé, bien lavé (du moins le supposerons-nous), bien sous tous rapports et accessoirement bien de sa personne. Ce qui ne l'empêchait pas, pourtant (et Dieu sait comme je connais bien le problème), de n'avoir pas de vie sociale. Alors, pour occuper ses journées sans recourir systématiquement à la masturbation parce que ça rend sourd, ce jeune homme végétait devant un écran. Des heures durant. Et puis un beau jour, dans cet écran, lui apparut la perfection incarnée. Des cheveux parfaits, une voix parfaite, un sourire parfait. Peut-être aussi des pieds parfaits, mais il ne le savait pas, et il s'en fichait. Dès lors, cette image ne le quittait plus, l'obsédait. Jusque dans ses rêves les moins avouables. Il devait lui déclarer sa flamme. Lui avouer son amour, lui dire combien il l'admirait, combien il enviait les autres garçons qui l'entouraient, combien il la désirait. Et il lui écrivit une chanson. C&