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Affichage des articles du juillet, 2008

Un (très court) message de la campagne profonde

Après plus de 400 jours de disette, je crois pouvoir affirmer que le vent tourne. En une seule et même journée, un garçon a établi un contact physique avec moi, de son propre chef, et s'est ensuite retrouvé vautré sur mon lit. Je crois qu'il n'existe pas de signe plus clair. Et ça s'est même reproduit avec une fille! Je crois pouvoir affirmer que mon sex-appeal est toujours intact! Ou alors ce serait juste parce que je portais un tee-shirt avec une grille de mots codés et que mon lit est le seul point d'accès à internet de tout le village, mais c'est une coïncidence. C'est forcément une coïncidence...

Un peu de culture pour regretter de ne pas passer son samedi soir à Saint-Amand-Montrond (3)

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Ah! qu'il est loin le temps des Mario, des Carine, des Alexandre, des Hoda, des Lucie, voire des Jérémy et des Dominique qui, à peine sortis du château de Dammarie-lès-Lys après un parcours duquel ils n'auraient certainement pas à rougir, se retrouvaient finalement livrés à eux-mêmes, lâchement abandonnés sur le bord de la route après une tournée flamboyante. Désormais, chez Endemol et Universal, on prépare proprement l'après-gloire éphémère et c'est ainsi que, cette année, la Star Academy 7 se retrouve au c œ ur de la Tournée d'été Centre-France, organisée par les grands quotidiens du centre de la France ( La Montagne , Le Journal du Centre , Le Populaire du Centre et Le Berry Républicain ) en partenariat avec NRJ, certes, mais aussi (et surtout) la SACEM, la Française des Jeux, Pernod SA, la carte Mozaic du Crédit Agricole, les feux d'artifice Pyragric et TV Magazine . Preuve du standing de cette tournée, les académyciens prennent la suite de Jalane et Anggu

Histoire secrète n°5 : J'ai beuglé po-polopopopo-po en y prenant plaisir

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Parmi les raisons qui me poussent à détester Secret Story (mais pas complètement non plus, hein...), il y a l'horrible hymne scandé à chaque occasion par les premiers habitants de la Maison des Secrets, un vague po-polopopopo-po tellement ignoble qu'il m'a fallu au moins deux semaines avant de faire le lien avec 7 Nation Army des White Stripes, qui ne méritait certainement pas ce traitement, même si elle ne fait pas partie de mes chansons préférées à cause d'une légère overdose quand elle est sortie. Il a fallu que depuis, cette chose, restée jusque-là bien sagement loin de mes oreilles (car je n'ose croire que Xavier et Tatiana en soient les inventeurs), s'invite dans bon nombre d'émissions de télévision avec un public en délire qui y a trouvé un signe de reconnaissance, me donnant chaque fois une envie de jeter un chausson dans ma télé à défaut de pouvoir exterminer le public en vrai (dans d'atroces souffrances, il va de soi), en particulier dans c

Qui? Quoi? Quand? Comment? Pourquoi?

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NEXT Le différé-blog de la Star Academy

LTODLCF, volume 3.03

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Pourquoi tu pars? C'est que ce sont les vacances, comprenez-moi. C'est un peu normal de partir, pendant ses vacances. Mais, aussi reculé que puisse être mon lieu de villégiature, je ne pars pas vraiment loin, puisque c'est de là-bas que je vous écris. Saviez-vous, d'ailleurs, que j'avais croisé Bertrand de la Star Academy 7 dans mon train, qu'il s'était assis juste derrière moi avant de changer de place pour rejoindre le vrai siège qui lui était attribué et qu'il n'avait pas trouvé au premier passage? Si vous ne le saviez pas, ça me fait bien plaisir de vous l'apprendre, alors même que tout le village où je me trouve le savait déjà avant même mon arrivée, même sans forcément savoir qui était Bertrand, tandis que ceux qui voyaient bien qui c'était ont juste demandé, sans s'apesantir sur le bonjour afin d'être bien sûr de m'épater avant ma révélation, s'il était aussi moche que dans la télé (et la réponse est oui). Mais en fait

Histoire secrète n°4 : Je suis un vrai hors-la-loi

Je suis un lâche. Je vais donc profiter d'être au cœur du mois de juillet pour confesser un vrai crime, terrible. Car oui, je l'avoue, dans ma vie, j'ai fait bien pire que contourner un système faillible; dans ma vie, j'ai volé. Je devais avoir huit ans. L'âge est facile à estimer, ma mère devait être enceinte, ou avoir récemment accouché. Et moi, le petit garçon si fier d'être fils unique depuis tellement de temps, je me voyais imposer une rivale moche et poilue, incapable de toute conversation, qui allait entre autres mâchouiller quelques objets m'appartenant dont une règle à images multiples dont on m'accuserait surtout de l'avoir laissé traîner trop près de son parc. La situation était critique, ma mère risquait de m'oublier en devant s'occuper seule de cette sœur qui n'était, en plus, qu'une demi-sœur, et le fait qu'elle ait tenu un stand lors de la kermesse de mon école en CE2, enceinte jusqu'aux yeux et sous une châleur

Qui est le bluffeur?

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«C'est qui, lui?!» Ce sont ces mots exacts, avec un ton dédaigneux qu'on ressent rien qu'en lisant, qui ont été prononcés par ma sœur, en voyant un vieux monsieur se sentant obligé de prendre la main des candidates à la place de Nagui, aux commandes de N'oubliez pas les paroles! ... J'aurais aimé prendre la défense, immédiatement, de Patrick Sabatier, et de sa flamboyante carrière, mais je n'ai pas pu, parce que, finalement, je suis moi-même trop jeune pour pouvoir m'enflammer en reparlant de Tous à la une (et encore plus pour Avis de recherche ou Le jeu de la vérité ) et, malgré toutes ses qualités, Pendant la pub est difficile à présenter avec enthousiasme et exaltation. De toute façon, le vrai événement-jeu de France 2 est ailleurs, le samedi et le dimanche: c'est Le 4ème duel ! Le 4ème duel , c'est un peu comme La part du lion , le jeu estival de l'été dernier: pour gagner de l'argent, les candidats doivent trouver la bonne réponse à u

Cachez ces séries que je ne saurais voir

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Avec l'avalanche de séries diffusées par les chaînes, il y en a qui ont droit au prime-time, et puis il y a les autres. Et parmi les autres, il y a des inégalités, car il est évidemment plus pratique de passer le lundi soir après un téléfilm standard de TF1 (donc à heure fixe) que le dimanche soir après un film plus ou moins long... Et pourtant, il y a des chaînes qui osent les cases alternatives, si possible en limitant le plus possible les rediffusions, parce qu'il n'y a rien de mieux pour qu'une série se démarque que de pousser le téléspectateur à se démener pour la regarder. En ce qui me concerne, j'en ai suivi cinq qui le méritaient au cours du premier semestre, que voici. Dans la catégorie «série du dimanche soir, tard» : Daybreak (TPS Star) L'inspecteur Brett Hopper (Taye Diggs) est accusé du meurtre du procureur Gerza, et il l'apprend un matin, en rentrant chez lui après une nuit passée chez sa petite amie, quand il se fait arrêter avec dynamisme et

Un peu de culture pour oublier qu'il pleut à Fort Boyard (2)

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Quelle meilleure occasion que l'été où il n'y a rien à la télé pour se plonger dans l'histoire de la Pologne communiste des années 1980? Mais si! Marzi , c'est l'histoire de Marzi, aussi incroyable que cela puisse paraître. Marzi, de son vrai nom Marzena Sowa, c'est une petite fille comme les autres, qui aime jouer avec les enfants de son immeuble à aller sonner chez tous les voisins et se cacher, qui veut avoir un petit chien, qui aime son papa, mais qui n'aime pas, par contre, que les gens sachent qu'elle va aux toilettes. En vrai, la vie de Marzi n'a pas beaucoup d'intérêt a priori... Sauf que Marzi vit en Pologne, et qu'elle nous invite à travers ses yeux d'enfant. C'est donc avec des mots d'enfant (ou presque) que Marzena Sowa raconte ce qui faisait aussi la vie d'un enfant en Pologne, la queue à la boucherie, les tickets de rationnement, la rareté du chocolat, de l'essence, de tout... Les bulles sont bien rares, lais

Histoire secrète n°3 : Si le BHV ferme, c'est un peu à cause de moi

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Je suis un collectionneur bête et maniaque. C'est-à-dire, mais c'est bien naturel, que j'aime que mes étagères présentent un spectacle uniforme à mes yeux. Je supporte par exemple assez mal que des séries comme Boule & Bill aient choisi de changer de maison d'édition en cours de vie, passant de Dupuis à Dargaud, mais surtout d'albums dont le dos se lit en penchant la tête vers la droite à des albums un peu plus petits mais un peu plus larges, dont le dos se lit en penchant la tête vers la gauche... C'est là un problème malheureusement insoluble, et il ne me reste qu'à redoubler d'ingéniosité pour ranger habilement ma bibliothèque en épargnant les muscles de mon cou, tout en tentant de mettre toute la production de Roba au même endroit, ce qui est finalement plus simple que pour celle de Peyo, tandis que celle de Franquin a l'avantage d'être assez importante pour prendre une étagère à elle seule. Cette manie de vouloir l'uniformité cause

Elle a les cheveux longs (vive les Bretons)

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Un retour, ça se prépare. Pour peu qu'il soit raté, il passe inaperçu, et on ne sait même pas que vous êtes revenu, et vous devez vous contenter d'une carrière de star au Mexique entre deux émissions de variétés dans lesquelles vous savez très bien que Flavie Flament ment quand elle dit que vous avez fait un vrai retour gagnant après que vous avez chanté une chanson qui n'est même pas de votre répertoire... Le vrai retour digne de ce nom, il se prépare en amont, à coups de teasers ultra-mystérieux distillés au compte-gouttes longtemps à l'avance, pour que les gens aient le temps de s'y intéresser, voire, dans le pire des cas, de simplement se souvenir de qui vous fûtes avant que vous partîtes. Pour cela, l'idéal est de disposer d'une base minimale de fans très fans chez lesquels la pression monte vite très vite et qui seraient prêts à pourrir la boîte mail de Mikl de chez NRJ juste pour qu'il passe votre titre dans Sans interdit , parce que c'est ess

Pierre et les cafards

Au début, tout allait bien. Les cafards sortaient de temps en temps le soir, en petits groupes limités à un, venant de je-ne-sais-où, peut-être derrière les plinthes de ma salle de bains, peut-être du couloir... C'est parfois un peu pénible d'être dérangé presque chaque soir, y compris alors que je suis devant un programme télévisuel de qualité qui nécessite toute mon attention, mais y a-t-il vraiment d'autres moyens de se faire des amis? Et nous avions établi des règles claires, comme ne jamais passer à proximité de mon pied, ne pas entrer juste après que j'ai aspergé le sol avec un produit répulsif visiblement inefficace (quoiqu'en disent Pierre Dhostel et Valérie Pascale), et surtout, la règle des règles: ne pas monter sur les murs. Des règles que tout un chacun devait respecter sous peine de mort, mais qui, dans la plupart des cas, n'empêchaient pas de folles parties de rigolade en jouant au chat ou à cache-cache... Seulement, les cafards, c'est un peu c

LTODLCF, volume 3.02

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L'été sera chaud, l'été sera chaud, chantait le grand Éric Charden, en 1979, une fois qu'il fut débarrassé de Stone. Vingt-neuf plus tard, il faut se rendre à l'évidence: y a plus de saisons, mon bon monsieur, et tout ça, c'est à cause du pétrole qui augmente et des hélicoptères qu'on envoie dans la forêt amazonienne. Ça pose quelques problèmes pour savoir comment s'habiller et s'il est utile de se coiffer, parce qu'on ne sait pas dans combien de temps la pluie viendra rafraîchir l'atmosphère. Mais elle viendra, et l'atmosphère sera rafraichie, ce qui est tellement plus agréable pour profiter pleinement du Tour de France à la télé (d'autant que c'est tellement plus rigolo quand les cyclistes menacent de chuter pour cause d'aquaplanning!). Quant à ceux qui préfèrent la chaleur et la moiteur et pas seulement pour les moustiques, il y a toujours le casting sexuellement préparé de Secret Story ou, au pire, celui de L'île de la te

Histoire secrète n°2 : Mon père m'a rendu service dans la vie

Vous l'aurez constaté depuis plus de trois ans, s'il m'arrive parfois d'évoquer ma mère, ma tante, ma sœur, mes grands-parents ou mon oncle, force est de constater que mon père est moins présent en ces pages. La raison en est simple: je n'en ai pas. On me fera remarquer que si, forcément, j'en ai un, parce que ma mère n'est pas l'Immaculée Conception du vingtième siècle -du moins pas à ma connaissance mais je ne suis jamais entré dans les détails..., mais non, vraiment, je n'ai pas de père. Pour en avoir un, il aurait fallu, par exemple, qu'il vienne me chercher pour aller passer un week-end sur deux chez lui, comme le fait celui de ma sœur. Ou alors qu'on aille au ciné tous les trois, avec ma mère, comme Elsa. Ou simplement, que je puisse en fournir une description élémentaire du genre «Mon père, c'est le plus fort!», ce qui m'est impossible. Techniquement, pourtant, je sais bien que j'ai un père. Petit, je m'amusais même de

Des blondes d'hier, d'aujourd'hui, de demain

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Il serait tentant de se souvenir, avec une certaine émotion qu'il y a trente ans exactement, nous étions un lundi et les vacances commençaient, comme elles ont commencé ce soir, et Antenne 2 en profitait pour inaugurer une toute nouvelle émission pour ses plus jeunes spectateurs fraîchement vacanciers. Depuis le grenier de Récré A2, ils allaient retrouver Dorothée et ses amis (qu'ils connaissaient déjà bien, grâce à Dorothée et ses amis ), parmi lesquels Fabrice qui n'allait pas tarder à y rencontrer Toucancan, Belle-Belle et Pouce Moussu, avec lesquels il formerait le gang des Quat'z amis. Il aurait fallu pour cela que je fus seulement né il y a trente ans, ce qui n'est pas le cas, et que je ne fus pas trop vieux pour ne pas trouver chiantes à périr les premières minutes de cette première émission (suivies de peu du premier épisode d'un dessin animé qui allait faire sensation, Goldorak ) qui marquait le début de dix années à succès (ou presque)... Au lieu de ç

Constat d'échec

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Le mois de juillet commence bien mal: j'ai échoué dans mon respect de ma programmation pour ma Fête du Cinéma et n'ai pas réussi à aller voir le moindre film hier mardi, à cause d'une réunion bien trop longue qui aura confirmé le mal que je pense de certains collègues et d'une soirée d'au revoir qui aura confirmé le bien que je pense de certains collègues, d'autres, combinées à une chaleur improbable et un manque de sommeil. Pourtant, tout avait si bien commencé vendredi, en découvrant, réjoui, les bandes-annonces juste avant (le dispensable) Las Vegas 21 , et j'étais ravi d'avance à l'idée de pouvoir entendre six fois Les limites de Julien Doré en son cinéma pour profiter encore plus de cette phrase où la musique décolle dans laquelle il parle de se retrouver au bagne, d'aller casser des cailloux en Guyane, de contempler six fois Édouard Collin s'afficher dans le métro dans la publicité (ratée) associée, d'entendre six fois le thème de