Neuf minutes pour convaincre (9): Saint-Marin, Espagne, Norvège

Saviez-vous qu'il y a deux quatuors de frères Dalton dans les aventures de Lucky Luke, soit un total de huit Dalton! Bien sûr, on pense en premier lieu à Joe, Jack, William et Averell, mais ils ne sont pourtant pas les premiers Dalton à croiser Lucky Luke. Pis que ça, on les appelle les cousins Dalton. Et s'ils sont qualifiés de cousins alors qu'ils sont frères, c'est parce qu'avant eux, il y avait déjà eu les frères Dalton, qui étaient tout aussi frères entre eux que ne le sont les quatre cousins Dalton, mais qui sont aussi les cousins des frères Dalton les plus connus. À leur décharge, les quatre frères Dalton n'ont pas eu l'opportunité de recroiser fréquemment la route du cow-boy solitaire, puisqu'ils sont morts au cours d'un hold-up. Car oui, les frères Dalton cousins des autres frères Dalton étaient aussi des bandits. Pis que ça, ils se ressemblaient les uns les autres comme deux gouttes d'eau, étant cependant chacun un peu plus grand qu'un autre frère (et pas forcément leur petit frère). Ainsi, Emmett fait une tête de plus que Bill, qui fait une tête de plus que Grat, qui fait une tête de plus que Bob qui compense sa plus petite taille par un caractère exécrable.

On peut par ailleurs constater que les cousins Dalton ressemblent physiquement beaucoup aux frères Dalton, et ce alors même qu'ils ne sont pas frères! Mais il semble qu'il y ait un physique qui se transmette génétiquement chez tous les Dalton, que ce soit Bob, Grat, Bill, Emmett, Joe, Jack, William, Averell, Ma ou Marcel. Il faut toutefois tempérer un peu cette assertion, car il est fort possible que cette ressemblance soit davantage une vue d'auteur due à Morris. En effet, lorsque Bob, Grat et Emmett Dalton ont croisé Balthazar Picsou, ils n'ont pas été représentés ainsi par Keno Don Rosa. Tandis que les portraits d'époque de John Dalton ne lui donnent pas non plus ces caractéristiques physiques. Il est cependant possible qu'elles ne soient apparues qu'après, John Dalton étant bien antérieur aux autres.
Voire pas de la même famille.
Cette hypothèse est plausible, John ayant montré une intelligence un peu plus importante que les autres, même si Marcel est loin d'être un idiot et même si William lit des livres. Mais bon, ça ne vaut pas les prémices d'une théorie atomique et des travaux sur le daltonisme.

Oh, d'ailleurs, saviez-vous que si le logo de Facebook est bleu, c'est parce que Mark Zuckerberg est daltonien? Ce qui veut dire qu'il peut normalement bien voir le drapeau saint-marinais et ça tombe bien!

Valentina Monetta - The Social Network Song (oh oh-uh-oh oh) (Saint-Marin)


Pastora Soler - Quédate Conmigo (Espagne)


Tooji - Stay (Norvège)

Le classement du jour, sans trop réfléchir, sans trop y revenir:

• Saint-Marin, 7 points (San Marino, seven points): en entendant l'intro et cette voix vocodée plus que de raison, j'aurais dû détester. Mais en fait, je trouve que, quand la musique démarre, ça donne une chanson pop/dance qui peut rejoindre le groupe de celles qui m'amusent et ont un refrain plutôt entêtant. Le problème étant qu'il me paraît impossible de reproduire ça en chantant en live. En tout cas, vu le nombre de je n'aime pas sur Youtube, je sens que les réseaux sociaux ne vont pas soutenir cet hymne.
  
• Norvège, 6 points (Norway, six points): je souligne l'effort norvégien d'aller chercher de nouveaux publics, avec une chanson arabisante. Sauf que, en fait de Prince of Persia authentique, ça vire quand même très vite à l'électro-dance classique chantée par un clone d'Eric Saade. J'ai l'air de critiquer, mais comme ça me fait bouger la tête devant mon ordi, c'est plutôt positif. Reste à voir s'il chantera plus juste que son collègue suédois de l'an dernier. Je constate en tout cas qu'ils ne sont que cinq sur scène à la fin (et soupçonne donc que, le jour J, il y aura un sixième larron dans l'ombre, pour faire choriste ou chanteur).
• Espagne, 4 points (Spain, four points): j'imagine que j'oublierai cette ballade aussi vite que les autres, mais sur le moment, c'est plutôt joli, avec des effets célinedionnesques plutôt maîtrisés dans le too much (voilà un avis vraiment clair). Je déconseille les plumes pour la finale, malgré tout.