LAVISDEMOI

Depuis maintenant un an, la photographe Annie Leibovitz photographie -c'est son métier, c'est normal- des célébrités pour le compte des Walt Disney Parks, afin de promouvoir les parcs où l'on rencontre Mickey (quand on a de la chance, parce que sinon, on rencontre Tic et Tac voire Tic tout seul, et c'est vraiment moins bien, surtout vu le prix d'entrée, qui n'est rien si, en plus, on y passe la nuit pour espérer voir Minnie nous apporter le petit-déjeuner dans notre chambre du Ranch Davy Crockett où l'on peut faire du tir à l'arc -dans le ranch, pas dans la chambre). Pour ses photos, Annie Leibovitz part d'un constat audacieux: dans les parcs Disney, on se replonge dans le monde des films Disney. Mais plutôt que de mettre en scène des quidams que personne ne connaît et qui, en plus, risqueraient d'être moches, et parce qu'elle a quelques contacts grâce à ses nombreuses années à bosser pour Rolling Stone ou Vanity Fair (pour lequel elle réal

Cette neuvième cérémonie des NRJ Music Awards a prouvé au moins une chose: Benjamin Castaldi peut attendre deux heures avant de se mettre à parler «american» puisqu'il a sagement attendu 22h53 pour céder à son vice hier soir. Le public aura aussi pu constater qu'il fait de plus en plus de progrès dans la lecture de prompteur sans bafouiller et dans les appels aux votes par SMS, qui laissent penser qu'un jour, il sera capable de présenter une émission correctement. Il faut également féliciter l'animateur d'avoir tiré un enseignement des erreurs d'Arthur l'année dernière et de ne pas avoir cherché à faire des blagues tout au long de la soirée devant une salle plus que froide (sauf au moment du passage des Tokio Hotel, étrangement). S'il faut retenir autre chose de cette flamboyante soirée, c'est que Céline Dion va bien mieux que la veille à la Star Academy . Elle a complètement cuvé et a donc fait l'immense honneur au public de chanter son dernier

Il y a des jours comme ça où tout s'écroule autour de moi. Des jours où on croit que ça va bien se passer et puis, finalement, ça tourne mal. Parce que N. donne une claque «sans faire exprès» à I. en retournant à sa place. Parce que l'autre N. maugrée dans sa barbe naissante de redoublant de sixième qu'il fait chier, ce prof juste parce que, oh mon Dieu, j'ai osé insister trois fois pour récupérer son carnet alors qu'il ne faisait que parler. Parce que C. se montre encore plus connasse que d'habitude en faisant son français avec son livre grand ouvert devant moi, parce qu'elle ne cherche même pas à être discrète. Parce qu'un individu alors inconnu se permet d'entrer dans ma salle et que je n'arrive pas à le rattraper... Le tout en une seule et même heure, probablement la plus longue de toutes (même si j'ai malgré tout bien réussi à avancer mon cours sur les aires et fait exactement ce que j'avais prévu de faire)... Mais c'était sans c

Il reste désormais moins d'une semaine avant que la France (et quelques autres pays d'Europe) découvre enfin si Astérix aux Jeux Olympiques n'est qu'une vaste fumisterie qui n'a que son casting (trop) prestigieux pour la sauver ou si Thomas Langmann a réussi à succéder à Alain Chabat. On constatera néanmoins que, des 74 millions d'euros de budget, il ne restait plus grand chose pour attirer les stars sur la bande originale, dont le titre phare est interprété par Loïs Andréa, qui fut célèbre en 1998. Quand on pense à Snoop Dogg et Jean-Jacques Goldman pour les deux précédents films, ou, mieux, à Céline Dion, Amel Bent, M Pokora et Billy Crawford rien que sur Astérix et les Vikings , forcément, on peut être désappointé. Et c'est encore pire si on a une assez bonne mémoire pour se souvenir des films de la Gaumont (ou qu'on les a regardés aux dernières vacances de Noël sur M6, comme chaque année). Car, d'une oreille émue, on repense au générique fin de

Il me semble avoir vu Chevalier un soir, sur le câble, il y a environ cinq ans. Je ne sais plus très bien de quoi ça parle, mais je sais que, passé l'aspect vulgaire vaguement gratuit du film, j'avais beaucoup aimé. À chaque fois que le film passe sur CinéCinéma, ce qui arrive beaucoup ces temps-ci, je suis partagé entre l'envie de le revoir et la peur de gâcher mon souvenir, qui gagne, généralement, faute de combattant. Il y a cinq ans, environ, que je connais Heath Ledger, le héros de Chevalier , que j'avais déjà vu auparavant puis complètement oublié dans 10 bonnes raisons de te larguer (une adaptation moderne de La mégère apprivoisée ). Par la suite, je n'ai pas vu Les Frères Grimm -pas plus quand ma sœur s'en est offert le dévédé-, je n'ai pas été particulièrement marqué par sa prestation dans Le Secret de Brokeback Mountain (parce que le film tout entier ne m'a pas marqué, parce qu'il me semble bien, sinon, qu'il a un personnage plus in

À première vue, on pourrait croire que la publication de cette photo, extraite du compte-rendu en images de la journée d'hier au château sur le site officiel de la Star Academy , représentant Jérémy torse nu face à Edu del Prado est absolument gratuite de ma part, qu'elle n'est là que pour faire plaisir à mes statistiques et à moi-même. Je suis évidemment chagriné qu'on puisse encore penser, au bout de trois ans, que je pourrais agir ainsi, alors que cette photo tend, comme l'indique le titre de ce billet, à mettre en évidence aux yeux du monde une tentative de duperie de la part de la production de l'émission, prête à tous les stratagèmes pour faire triompher Jérémy Chapron cette année, ou au moins l'amener sans problèmes jusqu'à la demi-finale. Et si Jérémy passe, c'est Mathieu qui y passe. J'en veux pour preuve le commentaire de la photo: «Au tour de Mathieu de passer devant Edu», alors que c'est Jérémy qui est au centre de cette photo (d

Les gens de bon goût placeront ici, avant la lecture de ce qui suit, une image de George-Michael Bluth se retournant lorsqu'on lui lance un truc à rattraper. Les autres ne comprendront pas, tant que du net ne surgira pas cette fabuleuse séquence d' Arrested development . Je suis exactement comme George-Michael. Non, c'est faux, je commence par un mensonge... Je ne me retourne pas pour éviter de recevoir en pleine tête un truc qu'on me lance. C'est une bien trop mauvaise idée, on risquerait surtout de le recevoir dans le dos. J'aurais plutôt tendance à rentrer la tête dans mes épaules. À chaque fois. Depuis toujours, mais au moins depuis l'activité football en cours d'EPS de cinquième (une horreur, bien plus que les activités handball ou basket). Et plus particulièrement quand ma mère crie, ce qui arrive, même si je ne suis pas sa cible, ce qui arrive aussi. Comme si j'étais un enfant maltraité, qui s'attendait toujours à s'en prendre une. Pou

Parmi mes bonnes résolutions de la bonne année 2008, il y a acheter le deuxième album de Michal . Je crois que tout est de la faute des Temps sont durs et de Ça qui s'ajoutent à All alone with your gueule , ou alors son piano bizarre que plus personne n'utilise depuis les années 1980, mais qui est sans doute le seul modèle qu'il pouvait s'offrir. De toute façon, je n'ai pas à me justifier sur cette priorité de vie, presque top priorité sur ma résolution-list (qui est bien trop maigre pour fournir une concurrence sérieuse, puisqu'il est bien connu que ça ne sert à rien de prendre des bonnes résolutions, tout comme il est absolument inutile de faire un bilan de vie pour se remettre en question en fin d'année). Mais il était important de le signaler, puisque, pour ne pas mourir totalement frustré, j'envisage sérieusement l'achat de cet album, même si je ne l'écouterai probablement qu'une fois, comme la plupart de mes disques... C'est

Sur une carte d'anniversaire qui m'est destinée, Mum terminait ainsi aujourd'hui (ou cette année, parce qu'il est entendu qu'elle n'écrit pas tous les jours des cartes d'anniversaire à mon encontre): [Je souhaite] que tu t'éclates un peu Enfin, M'man, pourquoi tu m'écris ça? T'inquiète, je m'éclate. Pas tout le temps, loin de là, et ce n'est pas pour rien que j'ai sans doute l'air complètement neurasthénique (et le fait que je ne sorte jamais ou que je fasse des siestes à peu près tous les jours n'arrange probablement pas l'impression générale), mais mon boulot m'éclate. Alors oui, bien sûr, c'est sans doute pas bien fun d'aimer son métier, surtout quand on a connu les années 70 et toute sa décadence, et oui, bien sûr, ça ne se voit pas forcément devant mon manque de motivation à corriger des copies nulles ou à préparer des cours pendant mes vacances, mais je kiffe ça quand même. Je ne sais pas si c'est

En 2008, tout va plus vite! Ah, qu'il semble loin, ce temps béni où l'on était encore le 4 janvier . Déjà, tout a changé, et le monde s'est trouvé comme nouvelle idole le tatouage (moche) d'Alizée, d'autant plus depuis qu'elle a participé à La Méthode Cauet avec ses ballerines à talons roses. Mais je ne laisserai pas Jérémy Chapron sombrer dans l'anonymat, dussé-je employer des moyens honteux, nécessitant d'imposer des photos de Jérémy de la Star Ac torse nu aux lecteurs innocents de ce blogue ... C'est ça, être un soutien sans failles de son artiste préféré de toute la vie, pour son univers si particulier et son don dans le cassage de guitares après un bonne vieille version bien hard de Smells like teen spirit . Et ça tombe bien, car aujourd'hui, je fais ce qu'il me plaît! Et je vais même encore plus loin que Jérémy Chapron torse nu: c'est ça, être un blogue de service public! Jérémy Chapron, le Messie qui sauvera la musique. (Par con

Tout a une fin et ces TODLCF consacrés à Mylène Farmer aussi... Avant de clore cette série-ci , je pourrais parler de Najoua Belyzel ou de Melissa Mars, dont l'univers ambigu se rapprochait de celui de Mymyl . Ou alors évoquer Alizée , parce qu'on ne parle pas assez d'Alizée sur ce blogue , alors qu'elle a pourtant un fort joli tatouage d'un mètre carré environ sur son dos... Mais plutôt que d'évoquer les descendantes, cet ultime chapitre remontera aux sources, aux temps antédiluviens, à celle d'avant: Amélie Morin. En 1981, trois ans avant Maman a tort , une jeune chanteuse à la voix haut perchée encore enfantine apparaît sur les ondes et à la télévision avec son titre J'étais venue pour dire bonjour , qui naît de la rencontre entre Amélie Morin et son pygmalion Jean-Yves Luley . Un univers musical variété-pop un peu barré, à l'image de son 45 tours suivant, le fantastiquissime Rien ne va plus , aurait pu s'ouvrir à elle... Et pourta

Il était une fois, à la fin des années 1990, un jeune acteur nommé Jérémie, avec un i et un e (contrairement à Jérémy de la Star Academy et même à la plupart des Jérémys). Il avait compris, bien avant Édouard Collin, que sa belle gueule pourrait lui permettre de décoller un peu plus rapidement dans le métier que des acteurs aussi bons que lui, si pas meilleurs, mais au physique plus approximatif. Pour cela, sa méthode, la plus efficace: devenir une égérie gay, ce public si cultivé et surtout tellement fidèle et tellement en quête de reconnaissance qu'il pourrait trouver absolument brillante l'idée d'un remake de La Cage aux Folles avec Steevy Boulay dans le rôle principal. Ainsi, après un premier rôle dans un court-métrage de François Ozon où il partage le même lit qu'un garçon (sans que personne ne puisse présager de ce qui arrive par la suite, puisque personne n'a vu en vrai ledit court-métrage), le jeune homme lance sa carrière d'un coup d'un seul avec

La grande philosophe Mylène Farmer le prédisait elle-même: 2008 sera cultu-u-rel, c'est écrit dans . Ceux qui, conséquemment à cette annonce qui promet un billet pénible, souhaiteraient quitter ce blogue immédiatement en attendant un billet bien plus intéressant sur Jérémy Chapron de la Star Academy 7 , sont néanmoins priés de retenir une information cruciale, qui leur donnera l'impression de n'être pas venus pour rien et soulagera un charmant jeune homme très sympathique mais à la tâche ingrate: aux Folies-Bergère, les toilettes sont dans la salle, à droite. Jusqu'en 2007, je nageais dans une certaine médiocrité. De West Side Story , je ne connaissais rien, si ce n'est le America que Dorothée et les Benny B interprétaient dans Le Cadeau de Noël et quelques bribes de I feel pretty ou Maria , ce qui est bien peu, pour un film de 2h30. Mais que voulez-vous, un film de 2h30 datant de 1962, même quand on éprouve une certaine curiosité à son sujet, nécessite une cert

La page 2007 est désormais complètement tournée, en ce 4 janvier 2008, et bientôt 2009, déjà... Pour certains, cette histoire de nouvelle année n'est qu'un vaste complot organisé par Arthur et Patrick Sébastien pour être sûrs de travailler au moins un soir par an. Force est de constater, pourtant, que ce passage de 2007 à 2008 marque une vraie révolution des mœurs. En l'espace d'une nuit et d'un décompte, la nouvelle star de ce nouveau blogue a été déchue de son trône... Ainsi, alors qu'ils étaient des centaines (ou au moins 32) à demander l'aide de Saint-Google sur un thème bien précis «Anne Gaelle Riccio enceinte» , malgré quelques formulations alternatives ("Anne Gaelle Riccio" enceinte, Anne Gaelle Riccio, Anne-Gaelle Riccio, "Anne-Gaelle Riccio" enceinte, Anne Gaelle enceinte, Anne Gaelle Riccio Drucker, Anne Gaelle Riccio est enceinte, Anne Gaélle Riccio enceinte, Anne Gaelle Riccio + formes, Anne Gaelle Riccio enceinte?, Anne-Gaël

Oulah, on a fait la fête hier soir, non? Je ne sais pas ce que me réserve 2008, mais c'est l'occasion de prendre un nouveau départ après la terrible désillusion de 2007, qui aura attendu le 31 décembre pour se révéler: Non, Giorgino n'est pas pour moi. A priori, pourtant, ça ressemble visuellement à du Boutonnat, Mylène Farmer y est belle comme jamais et elle joue plutôt bien les folles, mais non... Je ne pourrais pas prétendre que je n'ai pas aimé, dans la mesure où, au bout d'une heure et demie à entendre Giorgio Volli (ci-dessus) demander à qui veut l'entendre «What happenned to the children? » et Catherine lui répondre inlassablement «It was the wolves! », j'ai été dans l'obligation de faire d'autres choses pour ne pas bêtement m'endormir à 22h30 un 31 décembre. Par ailleurs, je ne suis pas certain que la stratégie de Mylène pour promouvoir le film à l'époque était judicieuse, quand elle avouait à PPDA qu'elle avait refusé de regard