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Affichage des articles du juin, 2008

Un peu de culture pour ne pas passer l'été enfermé chez soi stupidement (1)

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Mais où est encore passée Mylène Farmer, se demandent Irène Beuh, Antoine T. Bioy et Nathaly Tudor... La question peut sembler étrange, alors que justement, elle planifie ces temps-ci son retour à la vie réelle, à la gloire et aux filles faciles qui vont avec et aux rentrées d'argent qui devraient lui permettre de s'offrir des places pour les futurs concerts gigantesques d'Alizée au Mexique, vol compris, afin de s'en inspirer pour son propre méga come-back au Stade de France d'ici plus d'un an. Seulement, ce qu'on ne savait pas, avant que ce livre-enquête n'ose le révéler, c'est que, alors que Mylène Farmer était sur le point de revenir, elle a disparu, du jour au lendemain, sans laisser d'adresse ni même un numéro de Tatoo pour que sa tribu garde le contact avec vous. La vérité, autant l'avouer dès maintenant, c'est que la Grande Mylène a probablement été enlevée. La deuxième vraie vérité, c'est qu'en fait, c'est faux, et qu

Histoire secrète n°1 : Ma mère a gagné un concours de poésie

C'est l'été et ce soir, c'est aussi le retour de Secret Story qui tentera de faire oublier des candidats aussi fédérateurs que Xavier, Tatiana, les triplées ou Ophélie (petit jeu: sauras-tu deviner si un intrus s'est glissé dans cette liste?) et permettra à Benjamin Castaldi de repousser un peu plus les limites de sa médiocrité générale. Ce soir, ils seront douze, ou quinze, ou trente-cinq, à entrer dans la Maison des Secrets pour y cacher aux yeux des autres un terrible secret qu'ils avoueront ensuite à la face du monde entier. Quant à moi, à défaut de la gloire éphémère propre à tout candidat de télé-réalité (ou même, plus simplement, d'un single mal chanté mal mixé), j'ai décidé de jouer mon va-tout et de dévoiler mes petits secrets en vrac, contrairement à Priscilla qui, de toute façon, est trop fragile pour ce monde et se casse comme du verre. Pour débuter ce déballage de mon intimité, je dois vous apprendre que ma mère a gagné un concours de poésie, c

Les vacances, ou presque

En cette veille de brevet à surveiller pendant trois demi-journées sans trop savoir quoi faire d'autre et de tas de réunions plus ou moins constructives sur l'avenir de mon collège, je ne peux qu'envier mes élèves qui, eux, ont la veine d'être en vraies vacances depuis lundi, juste après la grande (et longue) cérémonie de remise des prix au cours de laquelle ils ont reçu des cadeaux de qualité comme des magazines en anglais (s'ils ont participé au Big Challenge), des règles en plastique (s'ils ont participé au Kangourou) voire les deux (s'ils ont participé aux deux) et même un peu plus parfois, quand ils étaient bien placés et concernés par les cadeaux achetés pour eux par le foyer (allant du Tangram au Rubik's cube en passant par le dévédé, évidemment pas pour les matheux). Cette cérémonie était évidemment l'occasion idéale de revoir une dernière fois quelques élèves qu'on ne va logiquement plus voir pendant les vacances, de serrer la main aux b

C'est la fête, c'est la fête

Dans les villes normales, la grande fête où tous les gens de toutes les couleurs et de toutes les cultures défilent dans les rues avec qui un char, qui une chorégraphie élaborée, qui des costumes chatoyants, c'est le carnaval. Mais il y a aussi les villes pas normales, qui font tout pour se faire remarquer: à Orléans, c'est la fête à Jeanne en mai; dans certaines contrées relativement reculées d'Auvergne, c'est la fête de la Sainte-Christine ou de l'Assomption... Chez moi, depuis que le carnaval a été officiellement assassiné sans fleurs ni couronnes, c'est assez variable vers la fin du mois de juin. Et cette année, c'était hier. Au programme de la fête de ma ville placée cette fois-ci sous le signe de la Catalogne, les gens ont défilé de tous les quartiers vers la place de la Mairie, ils ont dansé, tous costumés en jaune, en rouge, en noir (les veinards, il faisait à peine 30°), ils se sont cachés sous des taureaux avec plein de fusées qui pétaient (les vei

LTODLCF, volume 3.01

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Chaque année, c'est pareil, le 21 juin, c'est la Fête de la Musique, quand on veut bien faire croire à tout le monde que tout le monde peut chanter ou écouter toute la musique qu'il aime à fond les ballons les fenêtres ouvertes sans se soucier des voisins... Ceci est naturellement une hérésie, mais il n'en faut pas moins pour que des gens estiment utiles de pousser la chansonnette, pour montrer leur amour de la musique, de la fête, de la danse, de la joie de vivre, toussa toussa. Prenons par exemple Lova Moor (quand je dis «prenons», c'est bien sûr une formule générale et en aucun cas l'expression d'un désir qui n'en pourrait plus d'être enfoui à l'intérieur), la prêtresse de l'amour dans toutes les positions langues, comme le souligne son pseudonyme à jeu de mots international, car, en effet, il est temps de rappeler que malgré l'homonymie, Lova Moor n'a rien à voir avec Demi, Roger ou Michael Moores. Lova Moor, née en cinquante, se

Le flower power est mort sur le dancefloor

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Malgré leur séparation artistique, Alizée et Mylène Farmer ont encore quelques points communs. En particulier, les deux chanteuses ont toutes les deux un problème de fuite... Mais on voit bien encore qu'il existe une différence de niveau entre Mymyl et Ali et que la première a relâché la seconde dans la nature sans lui avoir donné tous ses secrets de beauté. Les problèmes de fuite? Mymyl contrôle tout, les doigts dans le nez! Oui, voilà, assieds-toi et prends des notes... Et puis arrête de faire la gueule, tu es célèbre à Mexico! Et en plus, W9 et M6 diffusent ton clip, c'est plutôt inespéré... Il y a bien eu un léger raté cette nuit alors que quelques photos du tournage de Dégénération ont eu l'audace voire l'outrecuidance de sortir sur un obscur blogue étranger laissant entrevoir des histoires de rousse et d'hôpital, mais le tout a été enlevé en moins d'une demi-nuit, alors que Alizée a presque laissé filtrer des images des clips alternatifs de Fifty sixty an

Éternel recommencement

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Samedi, ma télé était heureuse de me proposer deux heures de Philippe Bas en HD dans Où es-tu? . Force est de constater, dans l'ensemble, que Où es-tu? était une œuvre relativement naze (et certainement pas le meilleur produit dérivé Farmer™): comment Elsa a-t-elle seulement pu imaginer que, après s'être fait passer pour morte et avoir refourgué sa fille à son ex (qui, bien sûr, était le père sans le savoir), elle allait être un argument convaincant pour que ledit ex quitte sa femme et toute sa vie de depuis dix ans pour recréer une nouvelle cellule familiale avec elle et leur fille qui, par ailleurs, s'était très bien acclimatée à Cristiana Réali, ladite femme dudit ex. J'aime bien Elsa, mais quand même, il faudrait qu'elle soit un peu plus réaliste, elle n'est déjà pas foutue de vendre ses disques... Je ne ferai aucun commentaire sur le jeu pas toujours génial de Philippe Bas, après tout, il rendait un service bénévole aux gens pas prêts à payer leur place po

L'éclat du chic, Dorothée s'en fout...

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Tirer du prestige de vingt ans de présence à la télévision, Dorothée s'en fout. Non, l'ex-reine du silence se moque qu'on oublie un peu qu'elle a rempli Bercy une cinquantaine de fois, mais aussi quelques Zénith, quelques Olympia, quelques stades à Tahiti, quelques champs près de la Tour Eiffel et quelques autres salles aux quatre coins de la France et même un peu de la Belgique. Elle n'en a rien à faire qu'elle ait pu écraser toute concurrence, même les plus sérieuses, grâce au club-machine de guerre qui portait son nom, mais aussi en tant que chef d'équipe d'une grosse bande d'animateurs qui prenaient la télé pour une cour de récré. Elle fait fi de tout, parce que ce qui compte, pour Dorothée, c'est retrouver ses amis réunis comme une grande famille, parce que c'est merveilleux d'avoir près de soi ceux qu'on aime de savoir qu'ils sont là... E t comme le plus important, c'est de les voir s'amuser à ses côtés, voilà mainte

Trop de souvenirs télé (part III : 2001 - 2008, plus le number one)

Alors que Philippe Bas a choisi de s'occuper de la fille d'Elsa Lunghini sans même demander l'avis de sa femme Christiana Réali dans ce qui devrait devenir un grand moment de ma mémoire télévisuelle (comme toute apparition de Philippe Bas, plus encore lorsqu'il a des lunettes), il est temps de s'intéresser aux derniers de la liste , qui sont aussi les derniers en date, auxquels s'ajoutera le plus grand de tous les souvenirs, celui qui est aussi marquant que la musique de la publicité Ripolin (on peint, perlin pinpin, on peint Ripolin: c'est bel et bien, Ri-po-lin!), mais en encore mieux. 18. «Le plat, il a tombé » et autres pensées profondes La toute première émission de Loft Story 2 a montré tout le potentiel de la télé-trash en une soirée. Et cette seconde saison n'a jamais déçu avec son casting absolument explosif, qui a probablement dépassé les attentes les plus folles des producteurs. Alors que les téléspectateurs commençaient à admettre qu'on

C'est la finale de la Nouvelle Star, mais je m'en carre

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Ce soir, sur M6, près de 4 millions de personnes, probablement pas plus (il y a quand même Suisse/Turquie, sur TF1, une énorme affiche!), assisteront au sacre de Benjamin Siksou comme Nouvelle Star de l'année, qui l'aura bien mérité tant son New Soul et son Hey ya! auront été réussis, à moins que Amandine Pasdenom ne crée la surprise en lui chipant la victoire, qui serait une bien belle récompense pour quelqu'un qui n'a même pas de nom. Présumons que ces deux candidats qui auront su faire vibrer des dizaines de millions de fans (en tout cas, au moins la rédaction de Télé Poche qui avait osé il y a dix jours la couverture ultra-risquée annonçant l'affiche de la finale, en mettant quand même un peu plus en avant Benjamin, quoiqu'ils lui aient donné une tête un peu bizarre, mais bien coiffée), sublimeront le répertoire de Carlos, Alizée et Fréhel, laissé enfin vacant par Cédric. Ou alors ce sera surtout l'occasion de regarder une dernière fois, peut-être, Vi

Du foot, des oreilles, du bleu

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Mercredi dernier, déjà, est sorti le numéro 2920 du Journal de Mickey . Comme le numéro 2921 sort dans deux jours, il est temps d'en parler, ce que je pouvais difficilement faire avant dans la mesure où j'ai tardé à l'acheter, alors que j'ai déjà trois numéros de Spirou et deux numéros de Tchô! à lire en retard, et que mes Journal de Mickey tendent à se contenter, ces temps-ci, d'un simple feuilletage en diagonale, et encore, quand ils n'ont pas l'idée d'être mis sous film, auquel cas ledit film peut mettre un peu de temps à s'ouvrir. C'est d'ailleurs le cas du 2920. Comme on l'aperçoit à travers le film plastique, le numéro est consacré à l'Euro 2008, qui est paraît-il un événement télévisuel important, et rédigé en chef par Nicolas Anelka (qui, justement, est, au moment où j'écris ces lignes, en train de faire un footing télévisé en Suisse)... Enfin, être rédac-chef du Journal de Mickey , c'est surtout dire dans la page A

Souvenirs télé, souvenirs télé (part II : 1995 - 2001)

La semaine a dû paraître longue, voire interminable. Il est donc plus que temps de dévoiler sept autres grands événements télévisuels marquants de ma vie jusqu'ici, qui font suite aux dix premiers, déjà exposés la semaine dernière . 11. Des vrais gens dans la télé, dans une émission honteuse Je n'ai jamais participé de ma vie à une émission de télé, même si mes connaissances du futile ont souvent semblé assez vastes à certains membres de ma famille pour m'inciter à remporter (forcément) des jeux culturels du niveau de La cible et acquérir une célébrité absolument éphémère et locale. Sarah, Charlotte et Bruno, qui étaient en quatrième avec moi, l'ont acquise, eux, en participant à Fanquizz , un jeu de M6 présenté par Charly et Lulu dans lequel des ados boutonneux quand même très propres et habillés le plus flashyment possibles montraient leur fanitude absolue à des vraies vedettes de qualité (en l'occurrence, les Alliage), qui, parfois, quand elles n'étaient pas

C'est mercredi soir, oublions la Nouvelle Star...

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Il a beau y avoir Roland-Garros tous les après-midis sur France 2, un rendez-vous sportif sain et universel idéal pour savoir de quoi parler à la machine à café, mais cette optique d'un développement de vie sociale (alors même qu'il n'y a pas de vraie machine à café et que le tennis ne semble intéresser personne, du moins pas autant que dire du mal de l'administration) ne peut certainement pas rivaliser face aux après-midis de AB1 et sa Saga des sitcoms . Je passe sur la discutable Philo selon Philippe avec ses alcooliques qui sont devenues nutritionnistes ou équivalent, ses élèves enceintes et ses pères qui se barrent parce qu'ils n'assument pas ou bien Dorothée Pousséo du temps où elle s'appelait encore Dolly et qu'elle n'était ni la petite sœur de Virginie Efira ni la voix des jumelles Olsen, je ne comprends pas trop pourquoi j'aimais tant cette série en 1996... Je ne m'étendrai pas non plus sur les premiers épisodes de Premiers Baisers

Indy l'extra-terrestre*

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Si voir en gros plan une main se saisir d'un chapeau d'aventurier puis une ombre enfiler ledit chapeau et enfin l'aventurier se retourner vers la caméra, le tout sur une musique de John Williams particulièrement caractéristique, vous fait vibrer de tout votre être, alors il est probable que nous ne partagions pas le même point de vue sur Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal . Si la situation décrite plus haut vous laisse au contraire absolument stoïques, notamment parce que vous n'avez plus vu le moindre Indiana Jones depuis environ dix ans malgré les multiples rediffusions télévisées, alors je me dois de vous déconseiller franchement de faire de Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal le film qui vous permet de vider in extremis votre carte UGC5, en sortant d'une semaine un peu harassante de travail. Mon expérience personnelle montre en effet qu'il peut être particulièrement difficile de garder les yeux ouverts pendant les 45 premières minu