Articles

Affichage des articles du octobre, 2008

This is Halloween, this is Halloween

J'ai passé une semaine entière à me demander si Halloween avait réussi à percer cette semaine. La programmation de KD2A a un peu beaucoup insisté sur cette date qui avait lieu ce matin, et a choisi pour l'occas' un épisode adéquat de Derek , qui fut suivi d'un épisode de Chante! tout aussi effrayant (mais Chante! est une série qui fait globalement un peu peur). Et puis, surtout, hier, dans mon Carrefour curieusement bondé pour un jeudi après-midi, j'ai attendu relativement longtemps derrière deux femmes qui avaient dans les bras des chapeaux de sorcière et une provision de bonbons, ce qui insinue que leurs enfants avaient prévu de quémander dans tout le voisinage, mais aussi qu'elles attendaient elles-mêmes de se faire visiter. Je me suis aussitôt remis en question, mais il était hors de question que j'abandonne ma place dans la queue pour aller chercher trois bonbons. Il doit me rester quatre mini-Carambar et trois Régalad de Kréma, je rationnerai si jam

Mademoiselle A

Image
Cela faisait des mois qu'il était annoncé, après son passage en Russie, puis la tornade déclenchée au Mexique, il était dit qu'Alizée retrouverait son public français au Grand Rex le 23 octobre dernier, dans le cadre de son Psychédélices Tour . Pour son retour au pays, le récital s'inspirait des deux track-listings joués à l'international, avec une très large place -logique- au dernier album. Et le concert de débuter sur des «Welcome» répétés inlassablement tandis que le A du logo se reforme sur un écran géant, puis que retentissent les premières notes de Lilly Town . Sur la scène, un décor champêtre, un fauteuil, des musiciens, et elle! Sans laisser de répit, elle enchaîne sur un Fifty Sixty repris en chœur par un public déchaîné, auquel elle demande de l'accompagner sur une version a cappella très réussie. De quoi montrer que si, sa voix peut être juste, mais aussi pour faire retomber un peu le rythme, déjà, avant Mon taxi driver , probable futur single de la mis

Show must go on

Image
Le public avec lequel j'avais partagé Memories avait été particulièrement bavard, au point de nuire partiellement à mon intérêt pour le film, mais ce n'était rien à côté de celui de High School Musical 3: Nos années lycée , qui fut extrêmement dissipé. Entre les remarques désobligeantes sur les tenues de Ryan Evans, le sac de Sharpay Evans, les sourires de Gabriella Montez, et surtout quelques «quelle salope», «il est trop beau» sans oublier un quasi-orgasmique «oooooh» généralisé quand Troy Evans enlève son tee-shirt, à la moitié du film. Il faut dire que cet événement se fait attendre et revêt cette fois-ci un caractère bien plus exceptionnel après la surenchère de High School Musical 2 . Pour le reste, tout semble avoir été fait pour que le public ne soit pas perdu après deux téléfilms, lui qui a dû cette fois mettre la main à la poche et surtout se déplacer jusqu'au cinéma. Par exemple, au lieu d'exploser le budget déraisonnablement et faire tâche au sein de la tr

Le guide du routard

Image
Comme prévu, les vacances ont commencé et, avec elles, les activités de vacances. Aujourd'hui, après les indispensables courses à Carrefour qu'il sera complètement impossible de rendre intéressantes même avec toutes les figures de style du monde, ma première vraie journée de vacances avait pour objectif de visiter Thiais Village, le plus beau centre commercial du département, avec ses allées en plein air, ses fleurs géantes, son Boulanger, sa Fnac ou son Ikéa étrangement déserts, comme les autres boutiques de vêtements ou d'accessoires mode dont les enseignes changent d'une visite à l'autre. Il n'y a malheureusement rien à dire sur la promenade à la Fnac, qui m'a déçu, ni dans le monde magique d'Ikéa qui perd beaucoup de son intérêt quand on n'a pas quelqu'un à côté pour se moquer des trucs ignobles qu'on aimerait bien quand même avoir chez soi (même si Radio Ikéa m'a permis de réentendre Anaïs Nin !). Heureusement, la faim a fini par me

J'ai un pillow en plumes...

Image
Seulement 3 billets publiés alors qu'on est le 24 du mois, rien ne va plus... Pourtant, j'ai des choses à dire, et même des choses qui ne se disent pas sur une messagerie ou avec des sms. Des choses absolument indispensables, bien sûr, qui pourraient régler d'un coup la crise économique internationale voire la pauvreté, la famine et les maladies nosocomiales. Mais, je dois le reconnaître, tel Mickels de la Star Academy 8 , je dors. J'en conviens, ce n'est pas une excuse. Si j'étais un bon blogueur, et que je tenais à ma réputation, je me forcerais un peu. Je lutterais contre mes yeux qui veulent absolument se fermer chaque jour avant le début de Seconde chance (une éééééévidennnnnce) que je suis dès lors obligé de regarder en décalé, tout comme la Star Academy qui suit (ce qui a l'avantage de ne pas me donner à choisir entre La Roue de la Fortune dont je viens de découvrir la case hold-up et Service maximum avec ces Maçons du cœur du pauvre). Ou, au pir

Apocalypse now

Image
Inutile de le cacher, le 8 octobre 2008 a été une date terrible. Ce jour-là, quelque chose s'est cassé définitivement et rien ne sera plus jamais comme avant. Car c'est ce jour-là, plutôt qu'aujourd'hui, que M6 a mis fin à Pas de secrets entre nous , sans même lui laisser une seconde chance, ce qui aurait pourtant dû être une évidence. Mais il faut reconnaître que M6 a su prendre en compte le très peu nombreux public de la série et a su choisir la décision la moins douloureuse pour eux, en terminant la diffusion sans prévenir à l'épisode 73 plutôt qu'à l'épisode 80. L'occasion de donner une vraie fin à la série, pour chacun des personnages, quitte à laisser des fans inconsolables une semaine plus tôt. (Sharon, arrête un peu, tu fais honte à tes amis maintenant...) Parce que, après des semaines à suivre les péripéties de Mathieu incapable de prononcer un mot plus vulgaire que fichtre même lors d'une cure de désintoxication de deux jours attaché à un l

A bug's life

L'automne est arrivé, avec la pluie, et bientôt l'hiver sera là, précédé probablement des premiers frimas. Pour lutter contre cet état de fait, comme pour contrecarrer les plans trop bien établis de la nature toute-puissante ou pour se rassurer dans un monde si empli d'incertitudes en ces temps de crise économique intergalactique, le chauffage est déjà mis en marche, et la chaleur s'invite en permanence en mon foyer, qui devient dès lors immédiatement accueillant malgré ses murs tellement vert pistache. Hier, Gilbert était tout à fait de ce point de vue, au point qu'il est venu accompagné de trois potes, Nestor, Jacques et Michel, qui ont un peu trop cru que c'était la fête en courant dans tous les sens et en montant sur les meubles... Devant ce comportement assez peu urbain, j'ai été obligé de sévir et de les mettre à la porte, quitte à sacrément pourrir l'ambiance. Mais Gilbert s'est rebellé. Un coup de chausson sur la tête pour l'assomer, il s

Ugly Alice

Image
Les mauvaises langues pourraient trouver qu'avec ses bureaux de grande société tout dans les tons de gris, son patron à la quarantaine séduisante, son homosexuel excentrique et méchant, son collègue éventuellement mignon mais qui porte des pulls hideux, ses perfidies et autres brimades incessantes envers l'héroïne engagée sans aucune compétence, sans oublier son générique, Seconde chance ne serait rien d'autre qu'un mix entre Le destin de Lisa et Ugly Betty . Tututututu (une seconde chaaaance...), il n'en est rien! Ça n'a même absolument rien à voir tellement le point de départ est complètement différent. Parce que Lisa et Betty, si elles ont trouvé du travail, c'est juste parce qu'elles sont moches. Ce qui n'est pas du tout le cas d'Alice. Nonononononon... Alice, si elle est engagée, c'est uniquement parce que Laëtitia, une vieille copine de lycée, a machiné un plan diabolique pour la détruire, parce qu'elle avait été méchante à l'