LAVISDEMOI

Il y avait au moins trois raisons pour lesquelles j'étais assez pressé de voir Australia . Le fait que le titre n'ait pas été traduit en Australie n'en fait pas partie, au contraire, mais l'anglais doit avoir un côté pittoresque un peu plus vendeur qu'un banal nom de pays en français, quitte à ce qu'il ne s'intègre pas dans la version française... Après tout, il ne faut jamais voir les films en version non originale, c'est ma faute. Mais revenons plutôt à ces trois raisons: l'Australie est, avec le Japon, le pays où j'ai le plus envie d'aller dans ma vie. Je rêve de voir l'opéra de Sydney en vrai, je rêve de voir des kangourous. C'est un peu bête, mais les séries australiennes et les animaux curieux de Bernard et Bianca au pays des kangourous m'ont toujours fait rêver, au même niveau que les dessins animés japonais (et bien sûr, je ne parle pas de Dragon Ball Z : j'ai bien conscience qu'il y a peu de super-guerriers dans

Dans ma ville, dans laquelle la communauté juive est particulièrement représentée, surtout de ce côté-ci du métro, l'esprit des fêtes se manifeste non seulement par les illuminations, les sapins décorés ou l'Hôtel de Ville sur lequel défile un bandeau «Joyeuses fêtes de fin d'année», mais aussi par le passage une fois l'an de la 'Hanoucca-mobile. Je connais assez mal la fête de 'Hanoucca, je sais juste qu'il est question de chandelles, de Macchabées et d'un tatou, c'est pourquoi je prie d'éventuels lecteurs juifs de pardonner mon inculture. Par exemple, je doute sincèrement que «'Hanoucca-mobile» soit le nom officiel de cette camionnette qui se promène dans toute la ville le jour adéquat (aujourd'hui, en l'occurrence), avec une énorme menorah en toc sur son toit, des haut-parleurs empruntés aux camionnettes du cirque Pinder qui souhaitent un «Joyeux 'Hanoucca» et une espèce de bâche illuminée avec le message équivalent «Joyeuse fê

Je suis un garçon très simple, qui sait se contenter de peu... C'est ainsi que, pour ma Noël, ma non-liste de cadeaux rêvés fut très habilement suggérée à Mum à coups de «Oh, tu ne sais pas, il y a des fabuleux livres sur Disney qui viennent de sortir à la Fnac, avec des fac-similés de plein de trucs dedans», «Tiens, je vois que chez France Loisirs, ils viennent de ressortir de leurs stocks des Quartier lointain , si jamais tu ne sais pas quoi acheter ce trimestre», «Ils sont bien, chez France Loisirs, ils sortent une intégrale de De Cape et de crocs , qu'il serait temps que je lise franchement», «Il paraît que le Blu-Ray de La Belle au Bois Dormant est fabuleux et je suis certain que ce serait merveilleux sur ta télé gigantesque» ou autres «Mais tu sais, si tu veux une Wii-Fit, il faut d'abord acheter une console Wii». Clairement, je suis très facile à contenter, des livres ou des bandes dessinées et ça fait la rue Michel. Et comme je suis très généreux, j'aurais égal

En ce jour béni où France 2 diffuse Maman, j'ai encore raté l'avion et je suis perdu dans New York , l'un des films de chevet de l'auteur de ce blogue (moi, donc), je sens la joie m'envahir à un point tel que j'ai envie de la partager. D'autant que, puisque la vingt-quatrième fenêtre de mon calendrier de l'Avent est désormais ouverte, il semble que la nuit de Noël soit très proche, et que ce soit donc l'occasion rêvée. Et puis, ce bloguiversaire mérite d'être célébré comme il se doit, et en un sens, ça vous concerne... Car oui, ces quatre ans de blogue (QUATRE ANS!... oui, c'est lourd, je sais) n'auraient rien été sans vous, oui vous qui êtes chez vous. Et sachez que je ne vous oublie pas, non, jamais. Je pense à vous, qui laissez parfois un commentaire pour donner votre opinion sur la crise économique mondiale ou d'autres sujets qui vous touchent. À vous qui me lisez là-bas, dans le noir et le silence, à qui je conseille d'allume

Un jour, qui commence à dater (mais je ne pourrai pas être plus précis quant au moment exact où s'est déroulé ce qui sera narré juste après la virgule), au détour d'une conversation avec un collègue (un événement qui m'arrive heureusement assez souvent pour que, justement, ça ne suffise pas à le dater précisément, encore moins à marquer la page correspondante de mon agenda d'une pierre blanche, ou d'un feutre pour plus de lisibilité car ses pages sont blanches elles aussi), nous en vînmes à parler internet, c'est bien un sujet comme un autre, qui vaut au moins la pluie et le beau temps. Une chose en entraînant une autre, j'en suis même venu à dire que je tenais un blogue... Ah oui, c'est vrai, je dois vous le dire, je tiens un blogue. Un peu surpris, mon cher collègue en imagina aussitôt ce qu'il devait forcément contenir: des trucs de gay, de la musique de merde et des tee shirts... Ah, ah, mon collègue est caustique, comme si c'était intéressa

Si, comme moi, vous êtes encore un petit enfant sage et obéissant, vous avez constaté hier soir, en mangeant votre chocolat de l'Avent qu'il ne restait, déjà, plus que deux petites fenêtres à ouvrir avant le soir fatidique... Il est vain, désormais, d'essayer d'influencer le cours des choses, de sous-entendre que, quand même, Le Monde de Mickey Mouse ferait bien dans la bibliothèque, et que c'est forcément un livre passionnant, à tel point que L'univers de Disney seul ne pourra suffire à combler mon bonheur... Ou encore que la gigantesque télé du salon, au domaine, mériterait tellement une belle image en haute définition à diffuser... Ah, que c'était pratique, le temps où les listes n'étaient pas encore quasi-interdites, juste pour une vague histoire de salaire régulier! Heureusement, de mon côté, le plus important est fait et les cadeaux sont désormais emballés, à l'exception de ceux qui n'ont finalement pas été achetés, mais non, vraiment, l

Si on en juge par les prestations vocales très moyennes de Mickels Réa (qui a un nom de famille, maintenant qu'il est une star) lors de la très moyenne finale de la Star Academy 8 vendredi soir, il est très probable qu'il ait choisi de dormir, et même de dormir beaucoup, voire beaucoup beaucoup, sitôt sa victoire annoncée. S'il a voulu rester fidèle à lui-même jusqu'au bout, et en particulier à ce qu'il a pu déclarer au quotidien belge La Dernière Heure , il faut espérer que l'excitation apportée par cette victoire incroyable a suffi à lui apporter les dernières forces nécessaires pour faire l'amour à peu près correctement à Madame (après tout, c'est un peu grâce à son Seras-tu là? chanté pour elle, l'une des rares bonnes prestations de la soirée, qu'il a gagné -ça et la jupette qu'il portait sur le tableau Cléopâtre !) avant de commencer sa douce nuit tellement nécessaire. En se réveillant ce matin (c'est ça, de dormir beaucoup beaucou

Ce soir, c'est la grande finale de la Star Academy 8 qui, et vous ne pouvez imaginer à quel point j'en suis ravi, ne devrait finalement pas être la dernière finale de la Star Academy , selon ce qu'il se dit ces derniers jours. Et c'est tant mieux car la Star Academy ne mérite pas tout à fait de s'achever sur la finale Alice/Mickels sur laquelle la huitième va s'achever, avant la victoire obligatoire de Mickels. Les arguments et autres preuves vidéo pour expliquer combien cette victoire est la seule envisageable sont légion, mais celle ouvrant ce billet est sans aucun doute la plus évidente quoique en trop petit format, même si on pourrait aussi évoquer la puissance de l'organe de Mickels, qui l'a amené en finale après avoir vaincu Joanna, le soutien de tout un peuple meurtri derrière lui (ne dit-on pas «si t'es fier d'être Ardennais, vote pour Mickels!») ou encore sa manie de jouer au piano, qui le rapproche de Quentin Mosimann qui sera ainsi r

Bientôt, la presse télé ne parle presque que de ça, Koh-Lanta, le retour des héros permettra aux plus grands aventuriers de l'émission, ainsi qu'à ceux qui ont encore un peu d'espoir de travailler à la télé ou au moins de tourner des publicités avant de mourir, de se retrouver pour un ultime combat. Et ensuite, ils seront une nouvelle ribambelle à partir de Sydney (ou de Los Angeles) pour arriver à pied par la Chine avec un seul malheureux euro par jour, dans une nouvelle saison de Pékin Express . Mais la TNT frappe encore plus fort que TF1 et M6, en réunissant tous les avantages de leurs émissions-phares en un seul programme: 5 Frenchies à Rio . Le principe du jeu est le même que pour la déclinaison miamienne , diffusée en septembre sur NRJ12: cinq candidats ont pour mission de fourrer leur langue dans la bouche d'un maximum d'autochtones, tous les sexes étant autorisés, afin de gagner le titre french kisseur, le must du romantisme à la française. Chaque kiss leur

Hier soir, afin de démentir toute rumeur sur un décès proche ou une retraite à venir, notre Johnny national affirmait en prime-time que non, Ça ne finira jamais , en profitant de l'occasion pour retracer sa carrière en deux heures, au fil des rencontres déterminantes. C'est ainsi qu'il retrouvait France Gall, totalement surprise de voir débarquer Jojo dans son faux salon où elle était tranquillou en train de ranger des photos et des disques de sa période Berger, après l'avoir regardé chanter Diego . Ou qu'il improvisait un bœuf avec son fils, dans une chambre relativement glauque mais avec micros, pour une nouvelle version de Sang pour sang . Au fil des portes qu'il ouvrait dans ce grand couloir de la vie vers la mort, il reprenait ses plus grands succès avec Carla Bruni, Julien Clerc, Calogero, duotait avec Joss Stone sur son ignoble version franco-anglaise de Unchained melody , croisait Raphaël chanter avec toute la joie qui le caractérise Quand revient la nui

Avoir une collection de tee-shirts réputée dans tout le quartier, c'est bien, mais quand le froid arrive, c'est pas top, car j'ai beau être une grande gigue, je n'en suis pas moins un petit être tout fragile, qui peut attraper froid s'il n'est pas suffisamment couvert les jours les plus frais de l'année, parmi lesquels on trouve le 11 août au cœur du Cantal, ou le 9 décembre au bout de la ligne 8 du métro parisien, ce jour où, youpi, il a neigé! Je suis quelqu'un d'un peu désorganisé, mais ça ne m'empêche pas d'être prévoyant et d'avoir songé aux frimas loin du froid de décembre, dès le mois d'août (et pas seulement parce que je l'ai passé partiellement au cœur du Cantal où les jours sont si froids, parfois). Je n'avais alors qu'une veste antédiluvienne de chez Gap certes, mais sans plus aucune tenue vu son âge, qui alternait avec un gros blouson Complices que je portais déjà quand j'étais en troisième, ce qui ne date

La Noël (que du bonheur!) n'en finit plus de se rapprocher irrémédiablement, invitant les peuples du monde entier et les hommes de bonne volonté à dépenser le plus d'argent possible en cadeaux à entrer en communion avec autrui et avec eux-mêmes pour un monde meilleur et plus beau. Alors, tel Ménélik, je me souviens. C'était en l'an 2001, il y a donc sept ans (et pan, dans les dents), au temps où on payait encore en francs, mais plus pour longtemps. Telle Alizée, en ce temps-là, j'avais pas vingt ans (mais les talons aiguilles, un talent de fille). Ce qui ne m'empêchait pas, du haut de mes dix-sept ans presque dix-huit (car oui, c'était en fin d'année 2001) de sécher les cours pour me bourrer la gueule passer de temps en temps à la Fnac, le centre commercial étant un peu le seul endroit où sortir quand on est jeune par ici, car c'est ça, la banlieue parisienne. En ces temps reculés, le rayon vidéo était encore trusté par les vidéocassettes, mais ça

Mon calendrier de l'Avent a beau être le plus discount des calendriers de l'Avent, ses chocolats n'en sont pas moins bons chaque soir vers 22h, à peu près l'heure à laquelle se situait la pause chocolat Poulain ou Côte d'Or (selon les jours) quand je passais mes mardis soirs, ainsi que mes vacances soirs, chez mes grands-parents, ce qui correspondait en fait approximativement à l'heure de la coupure pub du programme de TF1 (vers 21h40, donc). Par ailleurs, mon calendrier de l'Avent a beau être le plus discount des calendriers de l'Avent, il n'en possède pas moins vingt-quatre fenêtres à ouvrir, dont un certain nombre le sont déjà et de moins en moins restent encore fermées. Ce qui signifie donc que Noël, que du bonheur, approche à grands pas, ce qui explique également pourquoi il a neigé aujourd'hui. Or, qui dit Noël, dit guirlandes, sapin et boules, mais aussi cadeaux. Peut-être avez-vous déjà acheté tous vos cadeaux (auquel cas toutes les idées

En real good Américain, Lucky Luke ne peut pas ne pas s'être passionné pour la campagne présidentielle historique qui vient d'avoir lieu outre-Atlantique. Du moins, il l'aurait forcément suivie s'il n'avait pas vécu au 19ème siècle. Du coup, c'est dans la campagne de Rutherford Hayes qu'il s'investit. Luke est plutôt réticent à montrer ses engagements politiques, mais «Ruthie» pourrait bien être l'homme du changement, s'il accédait à la Maison-Blanche, lui qui veut la réunification du pays, la fin de l'esclavagisme, des lois indiennes moins injustes... Mais, pour mettre fin à des années de scandales politiques et de corruption, il faudrait déjà empêcher Perry Camby, un obscur descendant de magnat du pétrole texan (à l'existence historique plus incertaine), de lui voler son statut de candidat officiel républicain. La politique américaine, un éternel recommencement Quoi qu'en dise la couverture (moche) de L'homme de Washington , l

Ce titre était initialement destiné à un billet au sujet de la première saison de Clara Sheller , au printemps 2005, billet qui ne vit finalement pas le jour, par dépît après que ladite saison s'était avérée loin de me satisfaire, n'étant à l'époque pas assez bobo pour apprécier. L'étant encore moins depuis, la saison 2 risquait de ne me pas me plaire, et, paf!, c'est ce qui est arrivé. Pourtant, entre-temps, en changeant complètement son casting, Clara Sheller a complètement changé de public-cible. Il suffisait d'être un minimum attentif au casting: trouver parmi les personnages secondaires à la fois Jéréme Elkaïm ET Édouard Collin est un signe qui ne trompe pas. Clara Sheller saison 2 visait sans aucun doute possible les homosexuels masculins parisiens, une frange extrêmement minoritaire de la population (donc un pari risqué pour les audiences), mais une frange extrêmement classouille par ailleurs. Pris sous un certain angle, éventuellement peu crédible, c&#

7 à la maison est de retour sur TF1, pour son ultime saison, chaque samedi après-midi. La série prend donc la place de Gossip Girl , et c'est bien normal. Car, sous ses airs de série chic et choc, Gossip Girl est un vrai message de tolérance. En effet, le fondement même de Gossip Girl , c'est cette romance impossible entre Dan le jeune homme pauvre obligé de vivre avec père et sœur dans un ridicule loft au milieu du Bronx, et Serena, dite S., jeune fille à scandales pétée de thunes de retour à New York et sur le chemin de la rédemption. Mais ce n'est certainement pas pour ça que le New York Magazine en a fait le «best show ever» (ce qui reste quand même un chouïa excessif). Non, si Gossip Girl peut éventuellement prétendre à ce statut, ce n'est certainement pas pour une bête romance mièvre entre un ex-puceau et une ex-trainée, d'autant que, tels Meredith et Derek, ils finissent par se poser des questions ennuyeuses qui les obligent à se séparer en fin de saison

Mickels se prépare pour le soir de sa vie À voir Mickels missionné pour chanter Magnolias forever de Claude François à exactement cinq candidats de la fin, difficile de ne pas repenser à Jérémy Chapron obligé de chanter Du côté de chez Swann d'un autre chanteur blond plein de cheveux, habillé en éboueur en dansant sur des échelles... Et d'imaginer que c'est le même funeste destin qui attend Mickels ce soir, à l'issue d'un certainement fabuleux prime de la Star Academy 8 , même s'il semblerait que quand Mickels joue les showman, il est juste un peu bien sapé avec des filles qui dansent autour... Ce soir, Mickels s'écroulera-t-il comme un château de cartes? Mais il faut reconnaître que les conditions sont affreusement semblables. Pour commencer, Mickels est le rival de Gautier, comme Jérémy était le rival de Quentin. Or, il est évident que Gautier est le Quentin de la saison 8, avec les mêmes cheveux gras, le même piercing, la même sur-représentation quotidi

Avec mon emploi du temps extrêmement surchargé, je n'ai même pas pris le temps d'évoquer ici les cinquante ans des Schtroumpfs. Déjà, il y a dix ans, pour leur quarante ans, je n'avais pas écrit de billet, et c'était mal. Comme l'année n'est pas encore finie et que les Schtroumpfs sont un peu partout pour espérer un minimum de présence au pied du schtroumpf (entre les dévédés des dessins animés ou de La Flûte à six schtroumpfs , les bédés rééditées partiellement dans un modèle aussi solide que les collections Puceron et Punaise de chez Dupuis mais en moins cher, ou encore les contes écrits pour la collection Carrousel des éditions Dupuis réunis dans un coffret particulièrement inattendu et relativement peu distribué), il est encore temps. Ce deuxième volet des schtroumpfs oubliés de la schtroumpf française pour les schtroumpfs est la schtroumpf qui fait le larron. Car oui, les Schtroumpfs ont schtroumpmfé! Et pas qu'un peu! En 1983, ils commencent à jouer le