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Affichage des articles du janvier, 2010

Le miracle de 17h50 (un billet contenant de menus spoilers pour quiconque suit 24 heures chrono sur Virgin 17)

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Il y a, dans la saison 7 de 24 heures chono, quelque chose d'inhabituel. Et c'est à 17h50 que ça se passe, quand, après la mort de quelqu'un dont les chances de mourir tournaient autour de 95%, Renée (quel joli prénom!) s'engueule avec Jack, au cours d'une scène qui dégage une vraie émotion! Et comme c'est quelque chose d'inhabituel dans 24 heures chrono (il suffit d'attendre vers 20h10, quand Jack se retrouve près du cadavre de son ami mort -une mort pourtant a priori bien plus touchante que celle de notre inconnue de 17h- ou, plus encore, quand Jack a la curieuse idée de pleurer dans les bras de sa fille trop bronzée), on en oublierait presque de se demander au même moment comment les 14 heures suivantes de la journée vont bien pouvoir être comblées, alors qu'on semble déjà si proche de la résolution de tout. Mais puisque c'est 24 heures chrono , on n'a de toute façon pas le temps de trop réfléchir. Il vaut mieux, car, dès lors, la qualité

One more time

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Samedi soir, j'ai osé déclarer, seul devant ma télé, entre deux interventions de Dèïvid Guetta, que cette cérémonie des NRJ Music Awards était un peu chiante. Mais je crois que, dès que Salieri a choisi de réinventer son Assasymphonie à la guitare sèche, je ne pouvais plus cautionner cette soirée. Il y a bien eu, heureusement, Michael Bublé, la classe, qui a chanté deux fois dont une avec Nikos, la classe, et qui, mine de rien, remplace très bien Enrique Iglesias, ou encore la fratrie Smet au grand complet pour chanter sauf Laeticia Jade et Joy, la bourde de Kamel Ouali qui s'est fait huer par tous les fans de Tokio Hotel en osant annoncer la victoire des Black Eyed Peas (juste parce qu'on aurait pu penser que ça allait être eux, tout ça parce qu'ils avaient déjà remporté l'award de la «chanson internationale de l'année» qui, très étrangement, servait de générique en lieu et place du One more time qui officiait depuis dix ans), Diam's qui fait croire qu

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La semaine dernière, Le Journal de Mickey se terminait ainsi: Un film culte, carrément, que cette Princesse et la grenouille ! Nous voici, depuis, dans la semaine prochaine de la semaine dernière, et, justement, Le Journal de Mickey de la semaine s'ouvre ainsi: Carrément, on va adorer! Ça n'est plus culte, mais quand même, on va adorer... Et puis, on tourne la page, impatients, et on tombe sur le sommaire. Carrément, on va aimer! Pas forcément adorer, mais quand même, on va aimer... Alors hop hop hop, on se précipite page 35. Carrément, Le Journal de Mickey aime! Nous, on ne sait pas (et finalement, on s'en fout), mais Le Journal de Mickey aime! Et pas du tout seulement parce que c'est le Disney de Noël qui sort fin janvier, évidemment, car, c'est bien connu, depuis Astro Boy , il s'agit d'un magazine réputé pour ses critiques cinéma sans concessions. Mais là, pour le coup, moi, je n'ai pas aimé. Encore moins adoré. Quant à en faire un film culte, i

Fusion

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Les goûters du mois de janvier sont essentiellement composés de galettes des rois, mais à raison d'une galette en deux jours, le goûter finit par revenir cher même avec la sixième galette offerte à La Brioche Dorée (qui n'est pas vraiment la sixième, vu que Monsieur Brioche Dorée a tendance à me donner des nouvelles cartes de fidélité-galettes déjà tamponnées trois ou quatre fois), sans compter que ce serait dommage d'être écœuré par quelque chose qui n'existe qu'un mois par an. Mais pour alterner, j'ai une réserve non négligeable de gâteaux, allant des Prince de Lu aux Pépito Pockitos, en passant par toute la gamme des Savane: le Savane basique, une fois de temps en temps, le Savane Barr', indispensable avec sa barre croquante au milieu, le Savane Duo Nature, avec son gâteau bicolore mais surtout son fabuleux cœur fourré ou encore le Savane Pépites Chocolat, qu'il faut malheureusement découper au couteau, le basique Savane Pépitmax n'existant plus.

Où est le garçon?

J'ai bêtement cru que la décennie 2010 n'allait rien changer, que tout n'était qu'histoire de dates sans importance et force est de constater que je me suis fourvoyé. L'évidence s'impose chaque jour à 18h, dans En toutes lettres . Heureusement, la révolution n'a pas été totale pendant les vacances de Noël. Par exemple, En toutes lettres reste encore la meilleure preuve que Julien Courbet est fait pour animer des jeux. Que, quand il est en duo et qu'on le laisse parler mais pas trop quand même pour jouer les Maître Capello, Pierre Bellemare est une vraie plus-value pour une émission. Qu'il est réellement possible de faire une émission vraiment fun et drôle-qui-fait-rire (potentiellement parce qu'on est fatigué après une journée de travail, mais peu importe la cause si l'effet est là) avec des mots, des lettres à remettre dans le bon ordre, en en enlevant ou en rajoutant éventuellement ou des définitions de dictionnaire à trouver, en sachant

Les années 2000 en 200 chansons (151 à 200)

Enfin, parce qu'il le fallait bien, le choix a été établi et déclaré comme fini, avec des tas de regrets de n'avoir pas mis tout le monde, mais aussi sans réussir à en enlever qui que ce soit, même si je n'assume pas tous mes choix musicaux. Alors est venu le temps des cathédrales stats , sans trop entrer dans les détails. Juste pour constater avec effroi la sur-représentation de l'année 2001 (mais si, les débuts de la télé-réalité!) et ses 31 chansons à elle toute seule, là où 2008 se contente de onze titres et me laisse évidemment craindre d'avoir trop laissé jouer la nostalgie, au détriment de vrais bons titres de 2008, parce que je ne peux pas croire qu'il n'y en ait pas (par exemple, il y a Il y a je t'aime et je t'aime , que je désespère de n'avoir pas réussi à caser). Mais le grand perdant est 2000, neuf pauvres chansons, et ouf, je respire, merci moi-même, l'argument de la nostalgie explose, même si, bon, d'accord, pour 2003 et 2

Les années 2000 en 200 chansons (101 à 150)

Imaginez simplement que, en citant les titres qui me passaient en tête, puis en jetant un œil aux classements des dix années de la décennie pour en sortir mes préférés, puis en trouvant d'autres chansons que j'avais oubliées la première fois et qui ne se sont pas vendues, puis en cherchant dans ma pile conséquente de singles et ma pile (moins conséquente) d'albums, puis en trouvant encore un satané titre ou deux qui auraient été oubliés, j'explosais les 300... Mais non, 300, c'était juste impossible et puis ça n'avait aucun intérêt. C'est comme ça que, écrémage après écrémage, j'ai éliminé d'abord des grands succès, qui auront forcément leur place dans une compilation Top 2000 en forme de clé USB géante (un peu comme celle en forme de cassette audio géante sur les années 80) et qui font plaisir à réentendre mais sans plus non plus, puis le choix est devenu plus cornélien, et encore davantage quand un putain de titre jusqu'alors oublié mais pourt

Les années 2000 en 200 chansons (051 à 100)

Malgré tout, donc, Du courage n'est pas dans la liste. Et ce n'est pas la seule chanson que j'aurais bien aimé inclure dans cette faramineuse liste, mais comprenez bien qu'il m'a fallu jongler entre une volonté de bien présenter en alignant les titres de qualité et ce besoin irrépressible qui me hante d'écouter (et de kiffer ma race) des chansons un peu beaucoup pourries. Mais si!, celles qu'on écoute un boucle pendant deux jours, deux semaines ou deux mois quand c'est un chef-d'œuvre avant de les oublier lamentablement sur l'autel de la musique NRJ. Ce qui ne serait pas le cas de Du courage , mais non, vraiment, n'insistez pas... Les chansons de cette liste, ce sont d'abord celles pour lesquelles j'ai monté le son de la radio en voiture pour beugler dessus, celles que j'ai playbacké avec le plus de ferveur, celles que j'ai écouté à volume 100 sur ma télé, celles que j'ai écouté en boucle dans mon baladeur, celles qui m&#

Les années 2000 en 200 chansons (001 à 050)

Quand on choisit «Les années 2000» à N'oubliez pas les paroles! un 1er janvier 2010, on a le choix entre Jardin d'hiver de Henri Salvador et L'effet papillon de Bénabar, ce qui me laisse coi, ou alors entre Les lionnes de Yannick Noah et Du courage de La Grande Sophie, ce qui peut commencer à s'envisager pour moi... Et puis, finalement, après des tas de tergiversations, non. Pourtant, pour le symbole et le jeu de chiffres, j'ai été généreux avec moi-même en composant ma compilation ultime de la décennie 2000. C'est ainsi que je me suis autorisé 200 chansons, avec des conditions supplémentaires: que des titres sortis en single et/ou clip et/ou single promo et, ce qui causa parfois de terribles dilemmes, une seule chanson par personne, aux duos près, histoire d'être sûr de me forcer à varier un peu les genres au lieu d'inclure toute la discographie de Priscilla. Étant finalement fort peu courageux, j'ai même renoncé à les classer, afin de ne pas c