LAVISDEMOI

Moui, bien sûr, quand ça commence, on a l'impression qu'on va voir la bouse du siècle... Et franchement, effectivement, ça commence dans le très basique, avec un JiBé Maunier à appareil dentaire et surabondance capillaire, une blague sur les skates et les roux, un hommage aux Choristes qu'on n'entend pas, un «J'vais bientôt être célèbre», le fantasme de tous les profs exaucé, le fantasme de tous les élèves exaucé et même un petit propos un poil limite homophobe mais c'est pas grave parce que c'est Édouard Collin qui le dit... Ça se laisse regarder sans sourciller, sans prêter la moindre attention à sa montre, mais c'est un peu bidon quand même, et puis bon, ça reste mieux que Brice de Nice ... Un film d'ado basique où le loser, l'ado pauvre, pas boutonneux mais loin d'avoir une voix de papa, veut sortir avec la bombasse du lycée alors qu'il n'a même pas de portable et que, pas de bol, le type le plus populaire du lycée est déjà sur l

Arrrgh, damned, c'est pas vrai, on est déjà mardi depuis le mardi d'il y a deux semaines. Toi, l'âme chagrine qui t'exclames de tels propos, peux-tu sérieusement envisager de vivre sereinement si cette trépidante série documentaire (au moins) n'évoquait pas, à la suite du volume 10, le fantastique destin de Bernard Minet? Pourtant, Bernard Minet, c'est un peu l'homme-orchestre de chez AB. Le batteur des Musclés à partir de 1987, surtout, mais il fallait considérer l'expression dans son sens large. Ainsi, la fabuleuse carrière ABéenne de Bernard Minet commence dès 1985, dans un anonymat nominal (sans nom sur la pochette... dans l'anonymat, en fait) tout autant que vocal, tant les arrangements rendent ardue sa reconnaissance sur Je veux être un Bisounours . Mais il est vrai que 1987 marque le vrai tournant de sa vie, quand Jean-François Porry s'offre le luxe d'écrire tous les génériques des séries qu'il diffuse dans le Club Dorothée . Il y

Si, un jour, on en aura fait le tour, des ces satanées stars AB. Mais là, on en est à la dixième édition -un compte rond, alors, comme le dirait Christina, aujourd'hui, c'est back to the basics! Et à la base des stars AB, évidemment, c'est Dorothée, la seule, l'unique, la formidable, la brillante Dorothée, animatrice de son état quand Jean-Luc Azoulay lui propose de chanter à la fin des années 1970. Mais si l'on pense à Dorothée, on ne peut pas ne pas penser à tous ses amis avec qui elle partageait l'écran. Il a déjà été question dans ces pages de Jacky et de Corbier, et il est plus que temps de penser aux autres. Oui, vous l'avez compris, ce volume 10 des TODLCF est consacré aux animateurs qui chantent, mais ceux qui n'ont pas assez de talent pour ne pas baser leur carrière musicale sur autre chose que des génériques... Notez que c'est un raccourci un peu facile. Patrick Simpson-Jones, avant de chanter Spielvan (dont les Van Van sont interprétés

Et si on gagnait, se demandent inlassablement France 2, France 3, France 4, France 5, France 6, France 7, France Ô depuis déjà quelques semaines. Si on gagnait quoi? L'Eurovision, bien sûr! Bah oui, pourquoi pas, hein? Et une part importante, si pas capitale, du destin de la France au 30ème concours depuis la dernière victoire nationale, celle de Marie Myriam, sera effectuée demain soir, en live sur France 3, comme chaque année depuis plusieurs années, mais avec une vraie nouveauté cette année: on pourrait croire que France Télévisions a vraiment envie de gagner l'Eurovision. Alors, plutôt que de proposer aux votes des téléspectateurs un casting express mix de Star Academy et de Nouvelle Star sur des chansons qu'on n'y chante plus depuis leurs premières éditions pour finalement faire gagner une candidate du télé-crochet de Pascal Sevran, France 2, France 3, France 4, France 5, France 6, France Ô osent tout! Bon, comme il s'agit quand même de ne pas effrayer les

À la question de Laurence Boccolini «Aux premiers temps du mariage, comment est la Lune?», Brice, candidat malheureux de la Star Academy 6, a répondu «Pleine!», parce qu'il n'avait sans doute pas compris la question qui n'était pas si claire que Laurence B. le sous-entendait en le prenant pour un débile ou un pervers (la réponse étant «De miel», pour ceux qui seraient dans l'incertitude). N'accablez définitivement pas Brice, parce qu'il était quand même probablement le Maillon Fort de cette spéciale du Maillon Faible dans laquelle se sont surtout distingués Marina et Jean-Charles, qui avaient malheureusement visiblement trop bu (ou fumé) dans la loge avant l'émission pour pouvoir se concentrer suffisamment pour ne pas dire qu'un mauvais conducteur est associé au vendredi, ne pas retrouver le nom du leader des Doors, ne pas comprendre la question «Dans Les Aristochats , lequel des chatons a le même nom qu'un célèbre compositeur?» (au point de demand