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Affichage des articles du septembre, 2009

Je hais les enfants

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Il était temps que le mois de septembre s'achève. Enfin, il en sera terminé du baby boom chez Renault et de tous ces enfants sur toutes les affiches de bus, de plan de ville ou de métro. Notez que je n'ai absolument rien contre l'idée d'exploiter des bébés uniquement pour vendre des voitures, comme je trouve légitime de montrer des bébés en roller pour vendre de l'eau minérale dans une vraie démarche évidemment mercantile (puisque c'est quand même avant tout une publicité) mais néanmoins artistique et profonde sur le sens du produit et ses vertus jeunes ou rajeunissantes sans, du tout, penser à tous les «oh, c'est des bébés trop choupi trop mignons trop craquants, je vais m'acheter cette voiture» que ça pourrait provoquer sur un public fragile ou émotionnellement perturbé. Non! Mon vrai problème, c'est Koleos! D'abord, je ne comprends pas ce prénom... Je suis plutôt partisan de Mégane , j'admets qu'on puisse trouver Clio sympathique, c

La rentrée des séries

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La crise est partout, jusque dans les séries télé américaines. Les gens dépriment et ne songent pas à se gaver de chips des journées entières devant la télé en attendant un entretien d'embauche hypothétique. Plus exactement, ils ont besoin de valeurs sûres, qui leur rappellera peut-être le temps béni d'il y a deux ans, où ils avaient encore un travail gratifiant leur offrant des revenus suffisants pour offrir une éducation de qualité à leurs enfants et des médicaments à leurs parents très vieux, et certainement pas de se lancer, en rentrant des Assedic, dans une sorte de nouveau Lost, les disparus auquel ils ne pourraient rien espérer comprendre avant cinq ou six ans, alors même que l'original leur paraît encore très obscur. Alors, on invente Melrose Place 2.0 ou NCIS: Los Angeles , pour faire un peu de nouveautés entre deux épisodes des Experts , de Grey's Anatomy ou de 90210 Beverly Hills: nouvelle génération . Mais comme il faut aussi de la vraie nouveauté, on en

T-Rex, tu dors...

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Habituellement, quand un programme m'ennuie, je n'ai aucun problème à surfer sur le net en même temps. Je m'en veux un peu, parce que je trouve que je passe vraiment trop de temps à perdre mon temps sur internet, mais après tout, je n'ai même pas la certitude d'avoir vu la fin de la saison 4 de Grey's anatomy , alors pourquoi m'investirais-je dans la saison 5, alors même que je sais déjà qui meurt à la fin, en plus... Le samedi soir aussi, comme ce soir donc, mon attention jongle régulièrement de l'écran de la télé à celui de l'ordi, devant la série Les Tudors , que j'avais ratée quand Canal+ l'a diffusée, puis que j'avais ratée quand CinéCinéma Premier l'a diffusée et que je ne pouvais décemment pas rater sur Arte, dans la mesure où, malgré les apparences, c'est une série que je voulais voir. Je pourrais donc me délecter chaque samedi soir des intrigues de cour et des trahisons, des décors, des costumes, des effets spéciaux , de

Le magicien d'Oz

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Au dernier Festival de Cannes, quand Jacques Audiard recevait son Grand Prix du Jury, le réalisateur de la cérémonie s'apesantissait sur le sourire ultra-brite de son acteur principal, dans la salle, Tahar Rahim. Qui, contrairement à ce que tout le monde disait, n'était pas complètement un inconnu, puisqu'il tenait un rôle de premier plan dans la série La commune , honteusement zappée par Canal+ qui, dans le même temps, a trouvé intéressant d'envisager une saison 2 à Scalp (qui n'est pas une mauvaise série, mais qui aurait très bien pu s'arrêter là, là où La commune tentait une espèce de cliffhanger, sans doute initialement soutenue par la chaîne avant qu'elle ne constate que la vie d'une cité à problèmes est une thématique trop segmentente sur ses audiences). Accessoirement, ce jeune homme visiblement très heureux du prix gagné par son réalisateur attirait naturellement l'œil, ce qui a pu jouer pour finir de me convaincre d'aller voir un film

Vite, vite, il y a urgences!

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Aujourd'hui était une journée importante, au moins concernant mon cours de sixièmes. Après quinze jours à reculer l'échéance encore et encore, c'était le grand saut: enfin, mon planning prévoyait pour ce jour mon premier nouveau cours de géométrie, oubliant le rituel (mais moche) «Point, segment, droite» pour le remplacer par une optique de géométrie à partir de la vie quotidienne, de perception de polygones dans des drapeaux, des tables, des escaliers puis de tracés à main levée. Comme ça, ça a l'air chiant, mais je vous assure, tout a été pesé et réfléchi, même si, finalement, la feuille d'activités a été tapée/photocopiée/découpée/collée hier soir vers 23h... Et puis, finalement, face au stress, j'ai joué petits bras et j'ai reculé. Alors, comme tout bon élève qui se respecte, j'ai été à l'infirmerie, sans vraie raison valable, attendant toutefois l'interclasse, par souci d'équité, refusant moi-même ce genre d'expéditions à ceux qui se

LTODLCF, volume 4.08

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Malgré ma joie d'avoir assisté à un concert de Mylène Farmer, je dois souligner les séquelles que j'en garde sur les mains, plus particulièrement les paumes, deux jours après, ce qui rend pénible des gestes quotidiens comme la masturbation tenir la manivelle pour baisser mon store, me laver les mains pour éliminer toute trace du virus de la grippe A ou maintenir une assiette que je suis en train de laver... C'est vrai, je noircis un peu le trait, je saurai très bien survivre en laissant s'empiler quelques assiettes dans l'évier... Et ça ne m'empêchera pas non plus de mener à bien ma mission d'exhumation des trésors oubliés de la chanson française, quand bien même cette session s'achève aujourd'hui. C'est qu'il était absolument impossible de terminer sur les propos on ne peut plus négatifs d' Olivia Ruiz , pour une thématique si guillerette que l'amour! Heureusement, Marie-Paule Belle est là, qui nous rappelle par la même occasion qu

Un onze septembre

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Après une journée à me promener dans la ville pour aller d'un collège à l'autre puis à l'un, à m'énerver déjà contre une classe peu encline au travail ou à parler/crier plus fort que les perceuses pour être entendu par mes élèves, le tout en ayant très peu et mal dormi la nuit précédente, je n'avais qu'une envie: végéter devant Koh-Lanta et la Star Academy Secret Story présenté par Nikos. Mon programme de nolife habituel, en quelque sorte. Sauf que mon 11 septembre 2009 était déjà réservé et qu'il me faudrait même prendre le métro sans m'endormir! Pour me motiver, je pouvais éventuellement penser à ma destination, mais force est de constater que, dans de telles conditions, l'exaltation que j'avais pu ressentir il y a un an et demi -le 29 avril 2008, si le cachet de la Poste fait foi- en recevant mon billet pour le Grand Concert de Mylène Farmer au Stade de France, bloc Y, rang 6, place 9, s'était un tout petit peu atténué. Et, après une he

Souviens-toi du jour

Voilà, ça y est, c'est le grand jour, fêtez aujourd'hui le 9 ~ 9 ~ 9 Mais, en ce jour de saint-W9, de saint-Beatles et de Ruoj ed al Etêb, songez que, avec cette décennie 2000 qui se finit déjà, dix ans après la Peur du Bug de l'An 2000 et de l'Apocalypse selon Paco Rabanne, ce jour marque probablement le dernier de ces billets inutiles qui parsèment ce blogue tous les un an un mois et un jour depuis quatre ans quatre mois et quatre jours... Il y a bien le 10/10/10 l'année prochaine, mais ça n'a aucun fun! Un 10, c'est beau quand c'est seul, mais quel est son impact quand on lui colle deux à côté, voire quatre si on lui ajoute un 10h10?! Il se faut se faire une raison, les jours cool de ce blogue sont désormais derrière lui et nous. Je m'y suis personnellement préparé, en n'évoquant même pas le pourtant mythique 7 août 2009, encore plus beau à 12h34'56'': ce blogue lui-même ne fait aucun effort en ne connaissant pas les secondes (et a

Souvenirs d'été

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La rentrée est à peine passée que je suis noyé sous les trucs et les machins à préparer, que je lutte depuis des jours pour établir une progression cohérente et, surtout, que je dois reprendre un rythme de travail efficace. J'en viendrais presque à regretter mes vacances, c'est dire! Mais il existe un moyen d'y retourner un peu: mon tube de l'été, celui qui me renvoie immédiatement sur un transat au soleil les yeux fermés, à play-backer en y mettant tout mon cœur. Cet été, c'est bien simple, il était impossible de brancher sa radio sans tomber sur I know you want me (Calle ocho) de Pitbull, tout comme il était impossible d'y entendre Les filles adorent de PZK. Les PZK, ce sont eux, juste au-dessus, avec les chiens. En les voyant comme ça, on pourrait imaginer qu'ils sont là pour prendre la relève des BB Brunes qui semblent être partis en vacances en laissant orphelin(e)s les fans de jeunes chanteurs lookés au message fort. Et, quand la chanson commence, on