LTODLCF, volume 4.07

C'est un rituel: la rentrée rime avec Star Académy! Il faut un peu feinter, certes, prendre l'accent américain mais pas l'aigu pour que les deux -e à la fin se lisent «i», mais c'est surtout pour pinailler, parce qu'il s'agit là, finalement, d'une expression idiomatique. Je tiens cependant à signaler que je suis un peu perplexe face à la tournure prise par l'émission cette année, au vu du premier prime de vendredi soir. Il s'agit évidemment d'une bonne idée d'avoir déjà abandonné l'hôtel de la rue Charlot pour renouer avec les grands espaces, mais quel était l'intérêt de les faire crapahuter avant de trouver où ils allaient vivre! Ces gens n'ont pas vu ce qui est arrivé aux audiences de La carte au trésor depuis qu'il faut aussi trouver les hélicoptères?! Et puis, surtout, je me demande si les candidats auront vraiment tout le confort qu'il faut pour travailler avec rigueur et précision et espérer progresser. Et le fait que le corps professoral n'ait même pas été évoqué (on les connaît à force, mais c'est important de savoir si Anne Ducros a vaincu Armande Altaï ou si la prod a joué petits bras et rappelé Milo Lee ou Jean Schultheis) me laisse penser que l'aspect télé-réalité va être terriblement renforcé cette année. L'élimination directe de deux candidats en est la preuve, même si c'est avant tout un sympathique clin d'œil à la première saison (où Alexia Laroche-Joubert n'avait finalement pas été jusqu'au bout).
En un sens, ça les habitue sûrement à la loi de la jungle qui règne dans le métier, mais bon... Au final, je crains surtout que cette délocalisation loin ne favorise pas la venue de grandes vedettes sur les primes...

Micronésie ou pas, de toute façon, Olivia Ruiz n'y aurait pas été.
Elle est contre la Star Ac, c'est comme ça!
C'est déjà dur pour elle, cette malédiction de ressembler vaguement à une de ces cruches persuadées qu'on peut faire une vraie carrière juste en vivant dans un château et en étant matraquée pendant trois mois à un public docile capable de vous placer numéro 1 du Top 50 avec une reprise même pas exceptionnelle de Gimme! Gimme! Gimme!. Elle en est même réduite, la pauvre, à adopter sur scène des mouvements plus erratiques qu'esthétiques, pour bien enfoncer le clou: Olivia Ruiz n'a jamais jamais suivi de cours de danse avec Kamel Ouali!
Olivia Ruiz est une rebelle!
Jusque dans ces TODLCF où elle fait un peu tache, avec son message à contre-courant: j'aime pas l'amour. L'amour universel prôné par Véronika Loubry? Bullshit! Les rêves de jeune fille de Melody? Tellement niais! Le plan drague un peu lourd de Roméo? ... Euh, lourd, justement!
Non, inutile d'insister: Olivia Ruiz n'aime pas l'amour!
Ni la Star Académy.


C'est toujours la même chose
Même histoire, même parcours
Mêmes mots, mêmes roses
Mêmes yeux de velours
J'aime pas l'amour
À chaque fois, voilà (voilà)
C'est r'parti pour un tour (pour un tour)
Les chabadabada (chabada)
Sur la plage de Cabourg
J'aime pas l'amour
Et ces «main dans la main»
Et ces «toujours toujours»
On connaît le refrain
Un petit air balourd
Des paroles de rien
Même pas d'Aznavour
C'est dire si ça craint
J'aime pas l'amour
J'crois pas au Prince Charmant
Le coq dans la basse-cour
Ses blablas c'est du flan
Et ça manque d'humour
J'aime pas l'amour!


Juliette
2003 Polydor/Mercury

Commentaires

Jeanne ou Serge a dit…
Toi, tu n'aimes pas Olivia Ruiz... ou tu n'aimes pas l'amour!
Pierre a dit…
En effet, il se peut que j'aie quelques difficultés avec Olivia. Ce qui ne m'empêche pas d'aimer l'une ou l'autre de ses chansons, parfois...

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