LTODLCF, volume 4.05

Si je dis C'est dans l'air, évidemment, la foule en délire me répondra «c'est millénaire, s'enivrer, coïter, quid de nos amours passées?», voire «c'est nucléaire, on s'en fout, on est tout, on finira au fond du trou», comme dans le refrain de la chanson du même titre, devenue grâce à Mylène Farmer le nouveau hit-single de toute une génération désenchantée en manque de repères. Mais, vous demanderez-vous immédiatement (car oui, je dois vous le dire maintenant, mais la foule en délire, c'est vous), que viendrait faire une dépressive comme Mymyl alors que la thématique des TODLCF de cet été est l'amour, ce sentiment si beau si pur?

Je pourrais arguer que, toute dépressive qu'elle est, Mylène Farmer n'en est pas moins une perverse sexuelle qui fait des trucs cochons avec des singes, qu'elle doit forcément aimer un peu, parce que c'est une fille, et qu'une fille ne fait pas l'amour si elle n'est pas amoureuse.
Mais bon, en même temps, votre interrogation avait une raison d'être: il ne s'agit pas de Mylène Farmer. C'est bon, elle a déjà eu toute une thématique sur elle, il faut laisser la place aux autres! Pour aujourd'hui, les autres, ce sera Véronika Loubry qui, au sommet de sa gloire vers 1997, avait le rôle principal d'une série de TF1 dérivée d'une série à succès de TF1 (notez la nuance avec la simple formulation «premier rôle d'une série à succès de TF1», qui serait fausse, plus personne ne se souvenant de Paradis d'enfer, alors que de Jamais deux sans toi...t, si), un mari surfeur (Robert Teriitehau, souvenez-vous) et une émission musicale de classement sur MCM.

Auxquels s'ajoute un single, C'est dans l'air. Et ce qui est dans l'air, c'est l'amour, bien sûr. L.O.V.E., ça c'est clair! L'amour pour lequel everybody jump en l'air. L'amour qui arrive et pour lequel ouvrons nos ailes après avoir passé le message sur nos e-mails sur des écrans qui sont des étoiles où les mots surfent en capitale... C'est beau et poétique, et pourtant Véronika n'a jamais eu à se citer dans ses émissions et a dû faire La Ferme célébrités pour qu'on se rappelle d'elle.
Mais douze ans plus tard, il est évident qu'elle était juste trop en avance sur son temps... Ça a fait peur!



Regarde
Dans la lumière du jour qui commence
À l'horizon s'allume et danse un sentiment d'amour immense...
Viens
Les vents annoncent de grandes nouvelles
Des idées folles, des gens qui se lèvent
Passe le message sur ton e-mail
Le monde avance, la vie est belle
Oublie le poids du rouge et du noir
Autour de nous je sens l'espoir
Tous les écrans sont des étoiles
Où les mots surfent en capitale
Na na na... Na na...
C'est dans l'air (air... air)
100% d'amour à faire (air... air)
C'est dans l'air (air... air)
Everybody jump en l'air (air... air)


N. Dunoyer - R. Musumarra
1997 Allure / EMI Music France

Commentaires

Rhum Raisin a dit…
Bien sûr que je me souviens de Paradis d'enfer, de ses décors colorés, sa fausse plage, sa Stéphanie Lagarde... Je suis bien déçu de ne pas pouvoir écouter cette chanson dont, a priori, je ne me souviens pas mais qui, musicalement, devrait certainement me rappeler des souvenirs. Peut-être est-ce parce que je m'y prends trop tard et que j'essaie d'écouter un morceau 3,5 mois après la publication du billet.

(Même si je sais pertinemment que ce billet a été antidaté)
Pierre a dit…
Je suis étonné que tu ne connaisses pas cette chanson, cette chère Véronika ayant fait un peu de promotion pour lui. Ton commentaire me permet en tout cas de réaliser que les liens devaient tous être refaits, ce qui me ravit d'avance. Je commencerai par celui-ci (avant de faire les autres, si possible avant la fin de la décennie) et sache que c'est vraiment juste pour toi tant personne ne semble être venu sur ce blogue dans l'espoir d'en apprendre plus sur la carrière de chanteuse (ou sur la carrière nue) de Véronika Loubry.

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