Ceux qui s'en allaient
Dimanche 23 août, vers 21h15.
Le Dr. Morris dort, il est réveillé par Lydia, qu'on n'avait plus vue aux urgences du Cook County depuis des siècles. Et moi, devant mon canapé, qui mélange un peu tout ce qui a pu se passer dans Urgences, je commence à jubiler, en repensant à la même scène, avec le Dr. Greene, un soir de juin 1996, où ma tante qui me gardait m'avait laissé regarder le premier épisode de cette série évènementielle, soutenue notamment par plein de T dans les Télérama que j'achetais pour lire en avant-première L'Affaire Francis Blake. Une patiente arrive, comme dans chaque épisode, mais pas comme dans chaque épisode; cette fois, elle est accompagnée d'une musique de fond, qui suit aussi le Dr. Gates pendant qu'il s'occupe d'une ado avec trop d'alcool dans le sang. Et, soudain...
Le vrai générique d'Urgences commence!
J'ai failli pleurer devant ce générique, tellement plus fort que son successeur inventé juste pour caser une pub de plus, en revoyant toutes ces têtes, le reflet du Dr. Greene et le poing vainqueur du Dr. Benton, mêlés à la tête du Dr. Brenner ou du Dr. Gates. NFS, chimie, iono... rideau! (j'aime ce titre!) aurait presque pu s'arrêter là, mais il en fallait un peu plus pour le tout dernier des derniers épisodes d'Urgences. Et les deux heures américaines suivantes m'ont parfaitement comblé, en proposant un épisode d'Urgences sans rien de vraiment particulier, en présentant une journée comme les autres dans le service. Avec la bonne idée, pour éviter de finir sur un épisode centré sur Tony et Sam, celle d'introduire -comme si de rien n'était- un nouveau médecin, qui est par ailleurs une Gilmore Girl, mais était-ce vraiment utile de guest-starriser dans un tel épisode (il faudrait demander à l'agent de Susan Sarandon ce qui l'a poussé à la faire jouer dans le même épisode que George Clooney et l'autre, là, qui n'a jamais fait carrière, et c'est bien fait pour sa gueule)?

Sans oublier Morris, Gates et Taggart, Neela vient faire un coucou, Ray aussi (mais sans avoir le droit d'être réintégré au générique, comme si on avait oublié qu'il avait été médecin), le Dr. Lewis tourne la tête dans tous les sens pour nous montrer ses cheveux, le Dr. Weaver a toujours cette voix pénible, les Drs. Corday et Benton se retrouvent sans vraiment savoir quoi se dire, on parle de Cléo Benton (disons qu'ils se sont mariés), de Elle Greene et on revoit Rachel (que le Dr. Carter ose même appeler Dr. Greene!), qui a tellement grandi, mais aussi Reese Benton, qui a moins grandi. Même Kem fait l'effort de revenir, le temps de dire que c'est dur pour elle d'être là. Mais c'est dur pour tout le monde, Kem, de te voir revenir... Tu pouvais rester à Paris, crois-le bien! Tu as pourri deux saisons à toi toute seule, ma pauvre, pire que Julie Delpy, Maura Tierney, Goran Visjnic, Sally Field et Linda Cardellini dans leurs pires heures tous ensemble!

Et puis, tout se termine.
Comme si tout allait continuer, mais sans nous.
Cet ultime épisode n' était pas aussi poignant que la mort de Mark, pas aussi haletant que l'agression de Lucy et John, pas aussi drôle que des médecins enfermés dans une même pièce obligés de se dire leurs quatre vérités, pas aussi n'imp que la deuxième rencontre -fatale- entre Romano et un hélicoptère, pas aussi différent que ce direct aux urgences, cette vue en temps réel dans la tête de Ray Liotta ou cet accident raconté à l'envers... C'était juste un épisode d'Urgences. Et c'était juste ce qu'il fallait pour me rappeler quand je priais pour que la télé du VVF soit branchée sur Urgences pendant mes vacances en Bretagne, quand je dévorais la rediff de la saison de deux ans plus tôt deux ans plus tard, quand j'ai détesté le générique modifié ou la diffusion à 23h... Et puis, c'était ce qu'il me fallait pour quitter Urgences sans avoir envie que ça se termine, pour voir encore un peu la tête du Dr. Morris. Et aussi pour me donner envie de revoir tout, depuis ces premiers épisodes d'il y a quinze ans à ces saisons pas rediffusées, y compris les épisodes en Afrique, qui n'ont pourtant pas fait que du bien au Dr. Carter et, par extension, à la série. Une envie de redécouvrir, forcément, plein de choses, mais aussi de me rappeler soudain de plein d'autres, de pleurer et de rire, de vérifier si la saison 11 est vraiment si pénible et à quel point j'ai manqué d'attention pendant la saison 12, de revoir les Drs. Knight, Chen, Gallant ou Del Amico et la mâcheuse de chewing-gum de l'accueil! Tant de choses, de gens, d'histoires, qui ont fait que, depuis treize ans, Urgences a été l'une de mes séries préférées, si pas la toute première.
Le Dr. Morris dort, il est réveillé par Lydia, qu'on n'avait plus vue aux urgences du Cook County depuis des siècles. Et moi, devant mon canapé, qui mélange un peu tout ce qui a pu se passer dans Urgences, je commence à jubiler, en repensant à la même scène, avec le Dr. Greene, un soir de juin 1996, où ma tante qui me gardait m'avait laissé regarder le premier épisode de cette série évènementielle, soutenue notamment par plein de T dans les Télérama que j'achetais pour lire en avant-première L'Affaire Francis Blake. Une patiente arrive, comme dans chaque épisode, mais pas comme dans chaque épisode; cette fois, elle est accompagnée d'une musique de fond, qui suit aussi le Dr. Gates pendant qu'il s'occupe d'une ado avec trop d'alcool dans le sang. Et, soudain...
Le vrai générique d'Urgences commence!
J'ai failli pleurer devant ce générique, tellement plus fort que son successeur inventé juste pour caser une pub de plus, en revoyant toutes ces têtes, le reflet du Dr. Greene et le poing vainqueur du Dr. Benton, mêlés à la tête du Dr. Brenner ou du Dr. Gates. NFS, chimie, iono... rideau! (j'aime ce titre!) aurait presque pu s'arrêter là, mais il en fallait un peu plus pour le tout dernier des derniers épisodes d'Urgences. Et les deux heures américaines suivantes m'ont parfaitement comblé, en proposant un épisode d'Urgences sans rien de vraiment particulier, en présentant une journée comme les autres dans le service. Avec la bonne idée, pour éviter de finir sur un épisode centré sur Tony et Sam, celle d'introduire -comme si de rien n'était- un nouveau médecin, qui est par ailleurs une Gilmore Girl, mais était-ce vraiment utile de guest-starriser dans un tel épisode (il faudrait demander à l'agent de Susan Sarandon ce qui l'a poussé à la faire jouer dans le même épisode que George Clooney et l'autre, là, qui n'a jamais fait carrière, et c'est bien fait pour sa gueule)?
Sans oublier Morris, Gates et Taggart, Neela vient faire un coucou, Ray aussi (mais sans avoir le droit d'être réintégré au générique, comme si on avait oublié qu'il avait été médecin), le Dr. Lewis tourne la tête dans tous les sens pour nous montrer ses cheveux, le Dr. Weaver a toujours cette voix pénible, les Drs. Corday et Benton se retrouvent sans vraiment savoir quoi se dire, on parle de Cléo Benton (disons qu'ils se sont mariés), de Elle Greene et on revoit Rachel (que le Dr. Carter ose même appeler Dr. Greene!), qui a tellement grandi, mais aussi Reese Benton, qui a moins grandi. Même Kem fait l'effort de revenir, le temps de dire que c'est dur pour elle d'être là. Mais c'est dur pour tout le monde, Kem, de te voir revenir... Tu pouvais rester à Paris, crois-le bien! Tu as pourri deux saisons à toi toute seule, ma pauvre, pire que Julie Delpy, Maura Tierney, Goran Visjnic, Sally Field et Linda Cardellini dans leurs pires heures tous ensemble!

Et puis, tout se termine.
Comme si tout allait continuer, mais sans nous.
Cet ultime épisode n' était pas aussi poignant que la mort de Mark, pas aussi haletant que l'agression de Lucy et John, pas aussi drôle que des médecins enfermés dans une même pièce obligés de se dire leurs quatre vérités, pas aussi n'imp que la deuxième rencontre -fatale- entre Romano et un hélicoptère, pas aussi différent que ce direct aux urgences, cette vue en temps réel dans la tête de Ray Liotta ou cet accident raconté à l'envers... C'était juste un épisode d'Urgences. Et c'était juste ce qu'il fallait pour me rappeler quand je priais pour que la télé du VVF soit branchée sur Urgences pendant mes vacances en Bretagne, quand je dévorais la rediff de la saison de deux ans plus tôt deux ans plus tard, quand j'ai détesté le générique modifié ou la diffusion à 23h... Et puis, c'était ce qu'il me fallait pour quitter Urgences sans avoir envie que ça se termine, pour voir encore un peu la tête du Dr. Morris. Et aussi pour me donner envie de revoir tout, depuis ces premiers épisodes d'il y a quinze ans à ces saisons pas rediffusées, y compris les épisodes en Afrique, qui n'ont pourtant pas fait que du bien au Dr. Carter et, par extension, à la série. Une envie de redécouvrir, forcément, plein de choses, mais aussi de me rappeler soudain de plein d'autres, de pleurer et de rire, de vérifier si la saison 11 est vraiment si pénible et à quel point j'ai manqué d'attention pendant la saison 12, de revoir les Drs. Knight, Chen, Gallant ou Del Amico et la mâcheuse de chewing-gum de l'accueil! Tant de choses, de gens, d'histoires, qui ont fait que, depuis treize ans, Urgences a été l'une de mes séries préférées, si pas la toute première.

Commentaires
Avec la mort d'Albert dans la Petite Maison dans la Prairie...
Et la mort de Billy dans Ally Mc Beal...
La mort de Denis dans Grey's Anatomy..
Mince, que des événements tragiques me reviennent!
Ah, et l'épisode sous forme de comédie musicale dans Buffy!
Et même ma mère m'a demandé de l'appeler pour la fin de l'épisode ! Et à ma grande surprise elle me relatait les aventures qu'il y avait eu entre les personnges qu'elle voyait à l'écran(par exemple Cordey et Benton) lol
Comme quoi ça a bien marqué son tps qd meme Urgences... Ma mère quoi !!!
Bref, moi aussi ça m'a donné envie de revoir au moins la 1ere saison