Joyeux 2008, alors?
Non, Giorgino n'est pas pour moi.
A priori, pourtant, ça ressemble visuellement à du Boutonnat, Mylène Farmer y est belle comme jamais et elle joue plutôt bien les folles, mais non... Je ne pourrais pas prétendre que je n'ai pas aimé, dans la mesure où, au bout d'une heure et demie à entendre Giorgio Volli (ci-dessus) demander à qui veut l'entendre «What happenned to the children?» et Catherine lui répondre inlassablement «It was the wolves!», j'ai été dans l'obligation de faire d'autres choses pour ne pas bêtement m'endormir à 22h30 un 31 décembre.Par ailleurs, je ne suis pas certain que la stratégie de Mylène pour promouvoir le film à l'époque était judicieuse, quand elle avouait à PPDA qu'elle avait refusé de regarder les rushes la concernant, mais qu'elle avait «uniquement souhaité regarder la pendaison», alors que cette pendaison arrive au bout de 2h40 de film quand même...

Bon, en fait, comme il reste encore un quart d'heure de film derrière, ça ne spoile pas la fin du film, contrairement à ce que je m'apprête partiellement à faire, pour évoquer une anecdote amusante de mon réveillon (qui va permettre de situer immédiatement le degré de fun dudit réveillon). En effet, juste après avoir décroché Catherine/Mylène, Giorgo Volli essaie désespérément de la ramener à la vie, d'abord en réalisant un massage cardiaque, puis à coups de... mmmh comment dire ça élégamment... avec une autre méthode... De toute façon, qu'importe la méthode, seul compte le résultat, et...
Félicitée par les klaxons dans la rue, Catherine/Mylène est revenue à la vie juste à temps pour 2008!
Ce qui est sans doute un signe, non?
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