Bonne année, grand-mère!
Sur une carte d'anniversaire qui m'est destinée, Mum terminait ainsi aujourd'hui (ou cette année, parce qu'il est entendu qu'elle n'écrit pas tous les jours des cartes d'anniversaire à mon encontre):
Enfin, M'man, pourquoi tu m'écris ça?
T'inquiète, je m'éclate.
Pas tout le temps, loin de là, et ce n'est pas pour rien que j'ai sans doute l'air complètement neurasthénique (et le fait que je ne sorte jamais ou que je fasse des siestes à peu près tous les jours n'arrange probablement pas l'impression générale), mais mon boulot m'éclate.
Alors oui, bien sûr, c'est sans doute pas bien fun d'aimer son métier, surtout quand on a connu les années 70 et toute sa décadence, et oui, bien sûr, ça ne se voit pas forcément devant mon manque de motivation à corriger des copies nulles ou à préparer des cours pendant mes vacances, mais je kiffe ça quand même.
Je ne sais pas si c'est réciproque, et je ne sais pas si je veux le savoir, parce que je m'en voudrais d'avoir dégoûté certains élèves des maths alors que je fais tout mon possible pour trouver des débuts de chapitres un minimum intéressants et des bien bonnes blagues à caser (et on ne peut pas dire que ce soit très gratifiant, quand le public visé semble déjà blasé au-delà de la sixième).
Je ne sais pas si mes méthodes éducatives sont satisfaisantes, et je doute qu'elles le soient, mais j'y travaille parce que j'en ai marre que Z. ou M. soient les seuls à répondre en quatrième alors que cette classe est censée être la crème de la crème du collège ou que ma classe de cinquième se coltine des notes de merde en permanence, même quand c'est facile.
Je ne sais pas plein de choses, en fait, mais je sais que j'aime essayer de faire de mon mieux pour tenter d'intéresser des élèves aux mathématiques, et que j'aime côtoyer des adolescents. Et alors, oui, même si je me fais parfois bordéliser (ça arrive), même si je fais parfois face à 24 élèves stoïques tous ensemble (ça arrive), je sais aussi que je m'éclate.
[Je souhaite] que tu t'éclates un peu
Enfin, M'man, pourquoi tu m'écris ça?
T'inquiète, je m'éclate.
Pas tout le temps, loin de là, et ce n'est pas pour rien que j'ai sans doute l'air complètement neurasthénique (et le fait que je ne sorte jamais ou que je fasse des siestes à peu près tous les jours n'arrange probablement pas l'impression générale), mais mon boulot m'éclate.
Alors oui, bien sûr, c'est sans doute pas bien fun d'aimer son métier, surtout quand on a connu les années 70 et toute sa décadence, et oui, bien sûr, ça ne se voit pas forcément devant mon manque de motivation à corriger des copies nulles ou à préparer des cours pendant mes vacances, mais je kiffe ça quand même.
Je ne sais pas si c'est réciproque, et je ne sais pas si je veux le savoir, parce que je m'en voudrais d'avoir dégoûté certains élèves des maths alors que je fais tout mon possible pour trouver des débuts de chapitres un minimum intéressants et des bien bonnes blagues à caser (et on ne peut pas dire que ce soit très gratifiant, quand le public visé semble déjà blasé au-delà de la sixième).
Je ne sais pas si mes méthodes éducatives sont satisfaisantes, et je doute qu'elles le soient, mais j'y travaille parce que j'en ai marre que Z. ou M. soient les seuls à répondre en quatrième alors que cette classe est censée être la crème de la crème du collège ou que ma classe de cinquième se coltine des notes de merde en permanence, même quand c'est facile.
Je ne sais pas plein de choses, en fait, mais je sais que j'aime essayer de faire de mon mieux pour tenter d'intéresser des élèves aux mathématiques, et que j'aime côtoyer des adolescents. Et alors, oui, même si je me fais parfois bordéliser (ça arrive), même si je fais parfois face à 24 élèves stoïques tous ensemble (ça arrive), je sais aussi que je m'éclate.
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