J'ai dépassé les limites, aisément, facilement...
... mais ce soir, enfin, je mets un terme à trop de jours de silence durant lesquels j'ai beaucoup dormi, surtout de six à sept. Et pour finir le mois de mai en beauté, voici la première partie de ma version à moi des grands moments marquants de la télé au cours des 24 dernières années et six mois, et y en a 25, j'vous l'mets quand même, un billet très inspiré par POC la téléphage masquée, pour changer...
1. Vincent Perrot, dans Le Disney Channel
Le dimanche soir était un moment sacré, celui de La Bande à Picsou et des aventures de Winnie l'ourson avec des peluches géantes probablement animées par des gens dedans. Celui où Vincent Perrot ouvrait le livre du Disney Channel. Plus tard, je me réveillais à 8h pour voir le plus possible des Disney Club de Julie, Philippe et Nicolas, puis de Julie, Philippe et Grégory, puis de Julie, Fred et Grégory, puis de Julie et Fred, puis de Fred et Delphine, et tout pareil les mercredis matins, pour MysterMask, Super Baloo, Les Gummi, La Bande à Dingo, La petite sirène, Aladdin, Les nouvelles aventures de Winnie l'ourson et même Bonkers. Quand Delphine fut seule, pendant l'été 96, ce fut le début de la fin. Quand Billy la remplaça, en septembre, à sauter partout, ce fut complètement fini et je ne regardais plus les séquences entre Doug et Pepper Ann. J'ai compris malheureusement trop tard l'intérêt de Ça me dit.. et vous? le samedi matin (avec Stéphane Tapie et surtout l'Incorrigible Cory et sa copine Tapenga, ou les Gargoyles) et absolument jamais celui de Disney club samedi, comme je suis toujours resté hermétique au Disney Parade, malgré ma fanitude pour Anne. Je dois aussi citer les grandes heures des films du mardi soir sur La 5... Mais je n'ai aucun souvenir des émissions de Disney animées par Dorothée.
2. Le Cadeau de Noël
Le 24 décembre 1991 est la date de notre dernier réveillon familial. Ensuite, les repas devaient avoir lieu le 25, à midi, pour des raisons de maladie, de personnes âgées ou simplement parce que c'était plus pratique. Ce soir-là, la télé était branchée sur TF1 et la grande comédie musicale Le Cadeau de Noël dans laquelle elle rencontrait Lagaf, Thierry Hazard, Henri Salvador (Minnie, petite souris!), Nana Mouskouri ou les Benny B pour chanter America et se prendre pour Dorothy du Magicien d'Oz, à la recherche du Père Noël. L'histoire a voulu que, alors qu'elle le retrouvait, sous les traits de Carlos, l'antenne a brièvement lâché. J'ai espéré que le magnétoscope ne s'en rende pas compte, mais mon enregistrement devait souffrir lui aussi d'une absence d'image au moment-clé... Qui devait me pousser à réenregistrer ce programme à Noël 1996, avant d'arrêter très vite les frais en constatant que cette rediffusion avait squeezé Roch Voisine et que le navrant clip de À l'école avait été maladroitement intégré à cette version. J'en retiens aussi le long épisode de Premiers baisers, vitrine de rêve de la toute jeune série, d'une dinde qui se fait attendre, de François qui l'annonce en ouvrant la porte et d'Isabelle lui rétorquant, énervée, «Et ça, c'est les marrons!».
3. Les programmes jeunesse d'été
Mes vacances dans le trou du U du monde étaient un peu un calvaire, dans le sens où je ne disposais que de trois chaînes de télévision, les trois premières. Mais c'était bien suffisant le matin, pour suivre Cat's Eyes, Alvin et les Chipmunks ou Les Aventures de Tintin en anglais présentées par Alex Taylor, au temps où France 3 ne diffusait même pas encore Les Minikeums mais C'est Lulo... Quand les dessins animés du Club Dorothée ne m'intéressaient pas, ce qui arrivait en ces temps où je n'aimais même pas Dragon Ball Z! La programmation parfaite est arrivée en 1995, quand j'ai découvert Jeanne et Serge que je n'avais pas vu sur La 5 mais dont je connaissais le générique, Olive et Tom, Reporter Blues et les premiers Dragon Ball Z, que je dévorais.
4. «Terminal!» ou comment des enfants déjouent les plans du méchant
Grâce à France 3 et ses programmes d'été, j'ai découvert la première grande série de ma vie: Mission top secret, avec tous ces enfants de tous les pays du monde qui parlent entre eux grâce à un satellite et qui, toujours, réussissent à contrecarrer les plans de Neville Savage et sa voix française si parfaite que je ne peux m'empêcher de dire, toujours, «C'est Neville Savage» quand un méchant (toujours un méchant) parle avec la voix de Neville Savage. Plus tard, une autre série australienne a eu mes faveurs, alors que je découvrais enfin, à 14 ans, que quand on n'aimait pas les dessins animés de TF!, on pouvait prendre du plaisir grâce aux séries de DKTV, la télé kong. Et je suis devenu fan de la deuxième saison des Maîtres des Sortilèges, plus encore que de la première, au point de la suivre au local télé du village vacances dans lequel nous passions nos vacances bretonnes.
5. Les mystères mystérieux et surtout flippants de Mystères
Grâce aux mardis soirs passés chez mes grands-parents (et les petites vacances aussi), j'ai de vagues souvenirs de Ciel! mon mardi. Christophe Dechavanne accompagnait généralement mon chemin vers le dodo, ma chambre étant à côté de la télé et mes grands-parents un peu sourds. Sans eux, je n'aurais jamais vu autant de Stars 90 allongé sous la table, de Classes ou de Pour la vie... Et puis, parfois, il y eut Mystères avec Alexandre Baloud et ses histoires de Dame Blanche, encore plus flippantes quand on est dans son lit et qu'on ne voit pas les images... Néanmoins, mon plus grand souvenir de l'émission est surtout la réaction de mon grand-père qui était outré que le présenteur ne dise pas bonsoir au début de son programme. Une incorrection qui allait être réparée quelques minutes plus tard, quand la régie devait réaliser qu'elle avait mélangé ses cassettes.
6. Un cas pour deux
À cause de mes mercredis passés chez mes grands-parents, et les petites vacances aussi, la programmation télévisuelle était complètement prédéfinie. Impossible d'échapper à Questions pour un champion, à Des chiffres et des lettres, Le juste prix mais aussi aux après-midis de France 2. J'ai toujours eu un peu de mal avec Derrick mais, contre mauvaise fortune bon cœur, j'ai appris à accepter Un cas pour deux. Quant à La chance aux chansons, heureusement qu'on jouait au rami en même temps...
7. Spip et Spirou
En 1994, je ne connaissais pas encore Spirou. Tintin, oui, depuis que j'avais découvert le dessin animé sur FR3 avec Vincent Perrot et en prime-time (et le soutien de Télérama junior, MON journal télé), mais pas Spirou. Et puis, le Club Dorothée Matin a été remplacé par À tout'Spip, qui n'allait durer qu'une petite année. Les programmes n'étaient pas franchement novateurs, Sonic, Robin des Bois (et leurs génériques géniaux, interprétés par Alexis Tomassian, aka JD de Scrubs) ou une version cheap de Pinocchio et pourtant, je les ai terriblement regrettés quand Salut les toons! a pris la place. Heureusement, il me restait Spirou, qui prenait un peu de temps d'antenne au Club Dorothée, le mercredi matin à 9h, et qui allait finir d'éveiller une nouvelle passion en moi.
8. La découverte du câble, enfin
Je suis profondément matérialiste, incapable d'être satisfait de ce que j'ai et j'ai donc longtemps tanné ma mère pour avoir le câble. Par la suite, ce sera un deuxième magnétoscope, le numérique ou un lecteur-enregistreur dévédé (et maintenant, alors même que je n'habite plus la maison familiale, un plasma...) mais en 1994, c'est le câble, que je découvre un jour en rentrant du collège et en allumant TMC et enfin, je pourrais parler des mêmes choses que Marvin qui en parlait déjà à la cantine à l'école primaire, le veinard! Enfin, je découvre Canal J, le Captain J, les programmes jeunesse toute la journée, Le Monde irrésistible de Richard Scarry avec mon 4 heures, les films de Tintin et surtout, tous les soirs, à 18h, l'émission Cajou avec ses séries australiennes, ses critiques ciné, ses animateurs jeunes et souriants et ses émissions intelligentes. Laurent Mariotte, Bertrand Amar, Dorothée Woillez, Karim Adda, Tania, Daphné et Dominique, je vous aime.
9. Julie Lescaut
En 1994, j'étais en cinquième et mon emploi du temps m'offrait mes vendredis après-midis libres. J'ai beaucoup regardé ma cassette de Jurassic Park les rideaux fermés pour faire comme au cinéma, mais au bout de dix ou quinze fois, il a fallu trouver autre chose. Ce fut Tableau noir, un vieil épisode de Julie Lescaut, diffusé sur TV5. Et voilà comment je me suis retrouvé à regarder un nouveau vieil épisode chaque semaine, puis ceux de TF1 le jeudi soir. Cet épisode a aussi servi de bouche-trou en 2003, quand des intermittents du spectacle avaient empêché la Star Academy 3 d'éliminer Anne à un horaire décent, et j'ai alors découvert que le méchant était Stéphan Guérin-Tillié, mais je n'ai pas osé le regarder. J'aimerais bien, en fait.
10. Quelle galère!
Qui se souvient de Quelle galère!, ce jeu d'été diffusé en fin d'après-midi pendant les vacances d'été, en 1995? Personne, sans doute. Moi-même, je n'en ai que des réminiscences: un bateau, Laurent Petitguillaume, des pirates et des gens qui finissent à l'eau avec le supplice de la planche. Peut-être est-ce aussi l'effet «chic, même en vacances, je peux regarder la télé dans ma chambre, même s'il faut se lever pour changer de chaîne (et en plus, c'est en couleurs!)», un état très éphémère qui ne dura que deux mois. Les jeux d'été du soir sont évidemment extraordinaires (Jeux sans frontières me manque tellement), mais il y a aussi ceux de 19h, comme Mokshu Patamu, et surtout ceux de 17h, dont Quelle galère! fait partie, puis plus tard Ali Baba ou Le brise-cœur. Les après-midis estivaux à la télé sont profondément hypnotiques. Même si j'ai aussi bu de nombreux verres de Nesquik devant un vieux Alf ou un vieux Prince de Bel-Air (mais moins vieux que maintenant), qui n'a jamais vu un 40° à l'ombre ou un C'est l'été (tout au long des plages ensoleillées) avec Thierry Beccaro, n'a jamais rien vu de la télévision navrante mais addictive.
1. Vincent Perrot, dans Le Disney Channel
Le dimanche soir était un moment sacré, celui de La Bande à Picsou et des aventures de Winnie l'ourson avec des peluches géantes probablement animées par des gens dedans. Celui où Vincent Perrot ouvrait le livre du Disney Channel. Plus tard, je me réveillais à 8h pour voir le plus possible des Disney Club de Julie, Philippe et Nicolas, puis de Julie, Philippe et Grégory, puis de Julie, Fred et Grégory, puis de Julie et Fred, puis de Fred et Delphine, et tout pareil les mercredis matins, pour MysterMask, Super Baloo, Les Gummi, La Bande à Dingo, La petite sirène, Aladdin, Les nouvelles aventures de Winnie l'ourson et même Bonkers. Quand Delphine fut seule, pendant l'été 96, ce fut le début de la fin. Quand Billy la remplaça, en septembre, à sauter partout, ce fut complètement fini et je ne regardais plus les séquences entre Doug et Pepper Ann. J'ai compris malheureusement trop tard l'intérêt de Ça me dit.. et vous? le samedi matin (avec Stéphane Tapie et surtout l'Incorrigible Cory et sa copine Tapenga, ou les Gargoyles) et absolument jamais celui de Disney club samedi, comme je suis toujours resté hermétique au Disney Parade, malgré ma fanitude pour Anne. Je dois aussi citer les grandes heures des films du mardi soir sur La 5... Mais je n'ai aucun souvenir des émissions de Disney animées par Dorothée.
2. Le Cadeau de Noël
Le 24 décembre 1991 est la date de notre dernier réveillon familial. Ensuite, les repas devaient avoir lieu le 25, à midi, pour des raisons de maladie, de personnes âgées ou simplement parce que c'était plus pratique. Ce soir-là, la télé était branchée sur TF1 et la grande comédie musicale Le Cadeau de Noël dans laquelle elle rencontrait Lagaf, Thierry Hazard, Henri Salvador (Minnie, petite souris!), Nana Mouskouri ou les Benny B pour chanter America et se prendre pour Dorothy du Magicien d'Oz, à la recherche du Père Noël. L'histoire a voulu que, alors qu'elle le retrouvait, sous les traits de Carlos, l'antenne a brièvement lâché. J'ai espéré que le magnétoscope ne s'en rende pas compte, mais mon enregistrement devait souffrir lui aussi d'une absence d'image au moment-clé... Qui devait me pousser à réenregistrer ce programme à Noël 1996, avant d'arrêter très vite les frais en constatant que cette rediffusion avait squeezé Roch Voisine et que le navrant clip de À l'école avait été maladroitement intégré à cette version. J'en retiens aussi le long épisode de Premiers baisers, vitrine de rêve de la toute jeune série, d'une dinde qui se fait attendre, de François qui l'annonce en ouvrant la porte et d'Isabelle lui rétorquant, énervée, «Et ça, c'est les marrons!».
3. Les programmes jeunesse d'été
Mes vacances dans le trou du U du monde étaient un peu un calvaire, dans le sens où je ne disposais que de trois chaînes de télévision, les trois premières. Mais c'était bien suffisant le matin, pour suivre Cat's Eyes, Alvin et les Chipmunks ou Les Aventures de Tintin en anglais présentées par Alex Taylor, au temps où France 3 ne diffusait même pas encore Les Minikeums mais C'est Lulo... Quand les dessins animés du Club Dorothée ne m'intéressaient pas, ce qui arrivait en ces temps où je n'aimais même pas Dragon Ball Z! La programmation parfaite est arrivée en 1995, quand j'ai découvert Jeanne et Serge que je n'avais pas vu sur La 5 mais dont je connaissais le générique, Olive et Tom, Reporter Blues et les premiers Dragon Ball Z, que je dévorais.
4. «Terminal!» ou comment des enfants déjouent les plans du méchant
Grâce à France 3 et ses programmes d'été, j'ai découvert la première grande série de ma vie: Mission top secret, avec tous ces enfants de tous les pays du monde qui parlent entre eux grâce à un satellite et qui, toujours, réussissent à contrecarrer les plans de Neville Savage et sa voix française si parfaite que je ne peux m'empêcher de dire, toujours, «C'est Neville Savage» quand un méchant (toujours un méchant) parle avec la voix de Neville Savage. Plus tard, une autre série australienne a eu mes faveurs, alors que je découvrais enfin, à 14 ans, que quand on n'aimait pas les dessins animés de TF!, on pouvait prendre du plaisir grâce aux séries de DKTV, la télé kong. Et je suis devenu fan de la deuxième saison des Maîtres des Sortilèges, plus encore que de la première, au point de la suivre au local télé du village vacances dans lequel nous passions nos vacances bretonnes.
5. Les mystères mystérieux et surtout flippants de Mystères
Grâce aux mardis soirs passés chez mes grands-parents (et les petites vacances aussi), j'ai de vagues souvenirs de Ciel! mon mardi. Christophe Dechavanne accompagnait généralement mon chemin vers le dodo, ma chambre étant à côté de la télé et mes grands-parents un peu sourds. Sans eux, je n'aurais jamais vu autant de Stars 90 allongé sous la table, de Classes ou de Pour la vie... Et puis, parfois, il y eut Mystères avec Alexandre Baloud et ses histoires de Dame Blanche, encore plus flippantes quand on est dans son lit et qu'on ne voit pas les images... Néanmoins, mon plus grand souvenir de l'émission est surtout la réaction de mon grand-père qui était outré que le présenteur ne dise pas bonsoir au début de son programme. Une incorrection qui allait être réparée quelques minutes plus tard, quand la régie devait réaliser qu'elle avait mélangé ses cassettes.
6. Un cas pour deux
À cause de mes mercredis passés chez mes grands-parents, et les petites vacances aussi, la programmation télévisuelle était complètement prédéfinie. Impossible d'échapper à Questions pour un champion, à Des chiffres et des lettres, Le juste prix mais aussi aux après-midis de France 2. J'ai toujours eu un peu de mal avec Derrick mais, contre mauvaise fortune bon cœur, j'ai appris à accepter Un cas pour deux. Quant à La chance aux chansons, heureusement qu'on jouait au rami en même temps...
7. Spip et Spirou
En 1994, je ne connaissais pas encore Spirou. Tintin, oui, depuis que j'avais découvert le dessin animé sur FR3 avec Vincent Perrot et en prime-time (et le soutien de Télérama junior, MON journal télé), mais pas Spirou. Et puis, le Club Dorothée Matin a été remplacé par À tout'Spip, qui n'allait durer qu'une petite année. Les programmes n'étaient pas franchement novateurs, Sonic, Robin des Bois (et leurs génériques géniaux, interprétés par Alexis Tomassian, aka JD de Scrubs) ou une version cheap de Pinocchio et pourtant, je les ai terriblement regrettés quand Salut les toons! a pris la place. Heureusement, il me restait Spirou, qui prenait un peu de temps d'antenne au Club Dorothée, le mercredi matin à 9h, et qui allait finir d'éveiller une nouvelle passion en moi.
8. La découverte du câble, enfin
Je suis profondément matérialiste, incapable d'être satisfait de ce que j'ai et j'ai donc longtemps tanné ma mère pour avoir le câble. Par la suite, ce sera un deuxième magnétoscope, le numérique ou un lecteur-enregistreur dévédé (et maintenant, alors même que je n'habite plus la maison familiale, un plasma...) mais en 1994, c'est le câble, que je découvre un jour en rentrant du collège et en allumant TMC et enfin, je pourrais parler des mêmes choses que Marvin qui en parlait déjà à la cantine à l'école primaire, le veinard! Enfin, je découvre Canal J, le Captain J, les programmes jeunesse toute la journée, Le Monde irrésistible de Richard Scarry avec mon 4 heures, les films de Tintin et surtout, tous les soirs, à 18h, l'émission Cajou avec ses séries australiennes, ses critiques ciné, ses animateurs jeunes et souriants et ses émissions intelligentes. Laurent Mariotte, Bertrand Amar, Dorothée Woillez, Karim Adda, Tania, Daphné et Dominique, je vous aime.
9. Julie Lescaut
En 1994, j'étais en cinquième et mon emploi du temps m'offrait mes vendredis après-midis libres. J'ai beaucoup regardé ma cassette de Jurassic Park les rideaux fermés pour faire comme au cinéma, mais au bout de dix ou quinze fois, il a fallu trouver autre chose. Ce fut Tableau noir, un vieil épisode de Julie Lescaut, diffusé sur TV5. Et voilà comment je me suis retrouvé à regarder un nouveau vieil épisode chaque semaine, puis ceux de TF1 le jeudi soir. Cet épisode a aussi servi de bouche-trou en 2003, quand des intermittents du spectacle avaient empêché la Star Academy 3 d'éliminer Anne à un horaire décent, et j'ai alors découvert que le méchant était Stéphan Guérin-Tillié, mais je n'ai pas osé le regarder. J'aimerais bien, en fait.
10. Quelle galère!
Qui se souvient de Quelle galère!, ce jeu d'été diffusé en fin d'après-midi pendant les vacances d'été, en 1995? Personne, sans doute. Moi-même, je n'en ai que des réminiscences: un bateau, Laurent Petitguillaume, des pirates et des gens qui finissent à l'eau avec le supplice de la planche. Peut-être est-ce aussi l'effet «chic, même en vacances, je peux regarder la télé dans ma chambre, même s'il faut se lever pour changer de chaîne (et en plus, c'est en couleurs!)», un état très éphémère qui ne dura que deux mois. Les jeux d'été du soir sont évidemment extraordinaires (Jeux sans frontières me manque tellement), mais il y a aussi ceux de 19h, comme Mokshu Patamu, et surtout ceux de 17h, dont Quelle galère! fait partie, puis plus tard Ali Baba ou Le brise-cœur. Les après-midis estivaux à la télé sont profondément hypnotiques. Même si j'ai aussi bu de nombreux verres de Nesquik devant un vieux Alf ou un vieux Prince de Bel-Air (mais moins vieux que maintenant), qui n'a jamais vu un 40° à l'ombre ou un C'est l'été (tout au long des plages ensoleillées) avec Thierry Beccaro, n'a jamais rien vu de la télévision navrante mais addictive.
Commentaires
En revanche, merci d'avoir retrouvé le nom de cette émission avec Laurent Pertitguillaume que je cherchais depuis trèèèèèèès longtemps. Quelle galère! Comme toi, j'ai beaucoup regardé les émissions éphémères de l'été, et celle-ci, qui se passait sur un bateau, avec des pirates, avec des gens qui tombaient à l'eau quand ils étaient sur une sorte de plongeoir, avec une dame qui s'appelait Hortense, avec une fille qui ne savait pas prononcer le mot "suspense", m'avait marqué. Il n'y a donc pas "personne" qui se souvient de cette émission.
Jeanne ou Serge, coup de foudre au match de volley-ball, Jeanne et Serge amour dès le 1er regard!!!!
Mais si tu étais plus vieux, Pierre, un de tes plus grand moments de télé serait l'accident de la copine de Terry dans Candy, écrasée par un projecteur lors d'une représentation de la pièce "Roméo et Juliette", juste au moment où Terry allait la quitter pour Candy... Bien entendu, sous le poids du remords et la culpabilité, il reste auprès d'elle, désormais en fauteuil roulant... abandonnant Candy à son destin...
Pour Quelle galère!, il y avait aussi un humoriste qui n'a pas fait tellement carrière: Méry, ou Méri, ou Mehri ou un truc dans le genre.
Impatiente de lire ta suite
En revanche, merci d'avoir retrouvé le nom de cette émission avec Laurent Pertitguillaume que je cherchais depuis trèèèèèèès longtemps. Quelle galère! Comme toi, j'ai beaucoup regardé les émissions éphémères de l'été, et celle-ci, qui se passait sur un bateau, avec des pirates, avec des gens qui tombaient à l'eau quand ils étaient sur une sorte de plongeoir, avec une dame qui s'appelait Hortense, avec une fille qui ne savait pas prononcer le mot "suspense", m'avait marqué. Il n'y a donc pas "personne" qui se souvient de cette émission.
Moi personnellement je m'en souviens de ce jeu ultra marrant !
le fille inconnu dont tu cherches rhum raisin si mes souvenirs sont corrects s'appellait ALICE .
y'avait un autre gars aussi mais jmen souveins plus.
C'était en 1995, j'avais 7 ans. il y avait bocoup de jeu tv , ke g tellement envie que tout revienne !
(le juste prix, l'or a l'appel, case KO, tournez manège etc....)
meme des series tv des années 80 comme agences tous risques, k2000, supercopter, chips, macgyver, rick hunter etc .......
pas c jeux stupide (par respect des autres qui regardent et qui leur plaisent)
(attention à la marche, zone rouge, a prendre ou à laisser, 1 contre 100,etc..... )
à l'heure actuelle ils continuent
de rediffuser les series qui me rendent malade !
(monk, colombo, beverly hills, 7 a la maison, dawson, melrose place etc ....)
j'attendais la suite de alerte cobra (il ont coupé la saison ou il y a eu un mariage entre le flic et la secretaire) après plus rien !!
pour rediffuser les absurdités ils sont au top !
pour mettre la suite des episodes non !!
un truc ke je comprends pas chez tf1 "le juste prix" un de nos anciens jeu tv, à eu un grave succès d'audience et ces abrutis l'ont enlevés ! c nimporte koi !!
france 2 n'a pas enlevé motus ni les zamours ! et sa existe depuis au moins plus de 15 ans !
tf1 dégoute !
pour mettre les absurdités ils sont au top !
Franchement merci à celui qui a crée ce blog. il m'a fait rafraichir la mémoire.
je recherche le générique de quelle galère! il est introuvable !
pour les autres sa va vite fait, même quelques jingles j'en ai retrouvé sur youtube.
voila mon avis, vous voulez en savoir plus ou me posez des questions:
RDV DANS MON BLOG ET REGARDEZ BIEN YA UNE ADRESSE A PRENDRE
à bientot
http://jeuxtv.fort-boyard.fr/
allez y jeter un coup d'oeil !