Jours de fête

En cette période de fêtes de Saint-Nicolas, Hanouka ou Noël, temps de paix, d'amour et de solidarité, il faut cependant faire un terrible constat: le handicapé ne fait pas envie à la ménagère, qui a déjà une vie suffisamment pénible avec ses trois gosses à nourrir avec son seul salaire depuis que leur poivrot de père a quitté la maison il y a deux ans qu'elle ne va pas, en plus, se pourrir le moral en regardant des gens dont la vie est plus difficile encore que la sienne. Ainsi, et malgré la présence de personnalités telles que Craig David, Christophe Maé, Christophe Willem et d'autres -comme le dit si bien le grand penseur Jean-Marc Morandini-, le Téléthon 2007 n'aura pas attiré plus de 10% des foules devant le poste, ni vendredi, ni samedi. Il est vrai que, peut-être, au bout de vingt ans, le Téléthon n'a plus tellement un côté événementiel. Contrairement à Marie Humbert, l'amour d'une mère, diffusé lundi soir sur TF1 à grands renforts d'articles de presse et de prix de festivals qui a pourtant dû se contenter des miettes laissées par Lilly Rush (qui a certes elle aussi une vie difficile, mais elle a de si jolis chats), soit rien de plus que 25% de parts de marché...

Et pourtant...
Malgré un sujet ultra-sensible qui aurait pu verser dans un pathos sans limites, Marie Humbert, l'amour d'une mère était un téléfilm réellement émouvant, qui a su ne pas raconter plus que la difficulté pour une mère de voir un fils d'une vingtaine d'années plein de vie condamné à passer le reste de son existence sur un lit d'hôpital, sans parler, ni bouger. Le point fort du téléfilm était sans doute sa distribution: Florence Pernel, parfaite dans le rôle de Marie, et Édouard Collin dans le rôle de Vincent, impeccable dans un tout autre registre que celui du beau gosse (même si, sans doute par contrat, il apparaît torse nu et égal à lui-même lors d'un flashback, pour ne pas complètement se couper de la frange principale de son public qui pourrait ne pas le reconnaître en paraplégique dont les yeux sont cousus pour éviter la lumière).

Mais Marie Humbert, l'amour d'une mère avait un autre élément notable dans son casting.
Vincent Humbert, jeune pompier devenu tétraplégique après son accident, est transféré dans un centre médical spécialisé. Quand soudain, à la dixième minute (et 20 secondes, précisément), un infirmier entre dans sa chambre.


Dans le téléfilm, il s'appelle Rémi.
Immédiatement, ce visage rappelle quelque chose... Comme une impression de le connaître sans savoir pourquoi. Et si, en lisant cette ligne, vous faites vigoureusement non de la tête, vous avez tort.
Parce que, dans la vraie vie, Rémi s'appelle Renan Mazéas. Vous voyez que vous le connaissiez...
Il a juste un peu changé depuis que Mimie Mathy l'a gardé dans Une nounou pas comme les autres ou qu'il incarnait P'tit Gus dans Salut les Musclés!

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