Histoire secrète n°5 : J'ai beuglé po-polopopopo-po en y prenant plaisir

Parmi les raisons qui me poussent à détester Secret Story (mais pas complètement non plus, hein...), il y a l'horrible hymne scandé à chaque occasion par les premiers habitants de la Maison des Secrets, un vague po-polopopopo-po tellement ignoble qu'il m'a fallu au moins deux semaines avant de faire le lien avec 7 Nation Army des White Stripes, qui ne méritait certainement pas ce traitement, même si elle ne fait pas partie de mes chansons préférées à cause d'une légère overdose quand elle est sortie. Il a fallu que depuis, cette chose, restée jusque-là bien sagement loin de mes oreilles (car je n'ose croire que Xavier et Tatiana en soient les inventeurs), s'invite dans bon nombre d'émissions de télévision avec un public en délire qui y a trouvé un signe de reconnaissance, me donnant chaque fois une envie de jeter un chausson dans ma télé à défaut de pouvoir exterminer le public en vrai (dans d'atroces souffrances, il va de soi), en particulier dans chaque émission du Mur infernal. Inutile, évidemment, de préciser quelle fut ma joie en entendant que cette version avait droit à un cédé rien que pour elle grâce à Tomer G, à la fin de la dernière Fête de la Musique de France 2. Pourtant, je me dois d'admettre aujourd'hui que, samedi dernier, j'ai commis l'impensable: j'ai chanté po-polopopopo-po, pendant les refrains instrumentaux de 7 Nation Army.


Mais, je le précise immédiatement, j'ai une excuse: c'est Jérémy Chapron qui me l'a demandé (ainsi qu'aux gens autour de moi, pour être absolument honnête). Et je crois que Jérémy Chapron, même habillé, mais en vrai devant moi, me fait faire un peu n'importe quoi, parce que, presque dans la foulée, j'ai accepté sans sourciller de lever mon bras et de le bouger (un peu maladroitement, par manque d'habitude) de gauche à droite et de droite à gauche, puis un peu de l'arrière vers l'avant et inversement, tout en sautant sur place, pendant le refrain de On s'attache de Christophe Maé, qui fait pourtant partie des chansons que je hais de toute ma vie. Pire encore, j'ai à peine tiqué à sa faute de liaison quand il a dit « Il faudra-t-être patient », alors qu'il chantait La lettre, de Renan Luce. Néanmoins, même si ce qui précède ne semble pas jouer en la faveur du fan toujours objectif, je sais que ma passion pour Jérémy Chapron a des limites et que je ne renierais ni ma patrie ni mes amis s'il me le demandait (enfin, tout dépend s'il décidait de me le demander à moi tout seul, parce que je pourrais être sensible au fait qu'il fasse le premier pas, qui est si difficile). Mais tout de même, quand bien même c'est Jérémy Chapron qui l'a demandé, je n'ai pas pu aller au-delà du premier clap quand il fallait fournir des applaudissements nourris en hommage à Grégory Lemarchal...
Je m'en suis voulu aussitôt, mais vraiment, même pour Jérémy Chapron, Grégory Lemarchal, je ne peux pas...

Commentaires

Anonyme a dit…
C'est marrant, je t'imagine très bien agiter tes bras, tes mains, tes pieds, ton corps élancé, sur po-polopopopo-po imaginant Jérémy Chapron, qui tient beaucoup à son nom, ne chantant que pour toi en face de lui. Alors après avoir fait ça, clapper des mains pour Grégory Lemarchal, même une fois, comme si tu essayais d'attraper une mouche, c'était faisable. Je crois que si tu avais vu Jérémy montrant fièrement ses menottes roses sur On s'attache, tu n'aurais pas pu refuser l'hommage qu'il demandait en applaudissements.

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