Quand ça veut pas...

Les soldes de ma Fnac sont chaque fois un peu plus désespérants, comme s'il fallait encore des raisons de regretter la fermeture du BHV, alors qu'il est déjà devenu particulièrement ardu de trouver des feuilles Clairefontaine ou des pochettes plastique. On espère toujours faire la bonne affaire, dégoter un ou deux disques de star académycien sur le déclin qualité à deux ou trois euros, mais finalement, même le premier jour à la première heure, à côté d'une dizaine d'exemplaires de Casse comme du verre de Priscilla qui fait aussi B.O. de Chante! et de l'unique album de la Star Academy 7, on trouve surtout l'intégrale des albums de Stomy Bugsy dont personne ne connaissait l'existence, comme Rimes passionnelles, l'album de son retour fracassant en 2007.

Mais dans le bac à dévédés, c'est encore pire... Quelques trucs pour se remettre en forme devant sa télé ou dans une piscine mais, surtout, entre un coffret de Dante's Cove ou un dévédé de Eating Out 2, une ribambelle de films que même Gayclic ne connaît pas mais à la jaquette assez peu équivoque quant au public visé, dans des quantités relativement affolantes, ce qui est au moins l'occasion de découvrir qu'il existe un film intitulé Scab dont l'accroche est juste absolument phénoménale: «Ce vampire ne suce... pas que le sang!». Mais surtout, les soldes de cette année sentent le super-déstockage de marques, avec des soldes de soldes: je ne peux que comprendre la volonté de la Fnac de se débarrasser coûte que coûte de leurs dizaines d'exemplaires du Ciel sur la tête mais on ne peut pas en vouloir aux gens de ne pas avoir envie de s'encombrer de ce téléfilm terriblement soporifique, surtout quand on n'accorde aucun intérêt particulier à Arnaud Binard (mais même quand aussi).

Comme il restait malgré tout un peu d'espoir en moi, j'ai choisi de refouiller quelques jours plus tard dans ce qui restait des fonds de tiroir (à savoir la discographie de Stomy Bugsy et Le ciel sur la tête) et là, un mini-miracle s'est produit: au milieu de tous ces trucs improbables, il y avait LE film pour public gay que je voulais...
Puis un autre.
Et encore un autre.
Et même encore un...
Ça doit vouloir dire que c'est très très mauvais, King Size.
Mais puis-je vraiment passer à côté d'un film avec Laurent Artufel?

Commentaires

Anonyme a dit…
Savais-tu que Laurent Artufel était marié ? A une femme en plus. Si, si.
Anonyme a dit…
Je peux pas te laisser dire de mal de King Size! Soit le jeux des acteurs est discutable, surtout Laurent A. qui reste à mes yeux un animateur plus qu'un comédien; toutefois les chansons et le questionnement sur le ménage à trois restent très agréables.
Petit bonus qui ne gâche rien le court métrage avec Axelle L., délicieuse en fille à PD mal entourée.
Pierre a dit…
Monty, j'ai déjà lu cette info. Tu comprendras que j'ai un peu de mal à y croire.

Cheshyre, c'est mal, cette critique positive, je n'aurai plus de raison de m'acheter ce dévédé à mon prochain passage à la Fnac... Mais 10€, quand même...

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