Elle est née, la nouvelle année
Il y a des morts qui m'indiffèrent. Par exemple, je suis navré pour ce pauvre Ted Lapidus, dont j'ai pourtant des sous-vêtements à son nom (donc soit portés par lui auparavant et achetés d'occasion, soit fabriqués par ses petites mains), mais j'aurais juré qu'il était aussi mort qu'Yves Saint-Laurent ou Christian Dior. Et puis, il y a des gens dont on ne pense pas qu'il mourraient déjà. C'est le cas de Laurence Pernoud.
Sur les brocantes, il n'est pas rare (il est même presque systématique) de trouver, entre deux 45 tours de Rox et Rouky, le livre J'attends un enfant de Laurence Pernoud. Il est vrai qu'elle a l'air résolument sereine et apaisée sur la couverture et qu'on peut comprendre que toutes les femmes d'Île-de-France, qui ont sans doute par ailleurs une vie fort stressante, se soient senties rassurées à la vue de cette couverture et aient suivi les préceptes de cette chère Laurence. Mais justement, il arrive que parfois, la couverture ne soit pas la même...
Même si Laurence Pernoud est devenue un visage familier, je ne me suis jamais assez intéressé à elle au point de lire son œuvre. Néanmoins, il est évident que la dame en photo sur cette couverture-ci n'est pas du tout Laurence Pernoud. Il n'y a pas qu'une question de couleur de cheveux ou de coiffure, ou alors il s'agit là encore d'un méfait de Photoshop. J'aurais pu vivre dans l'incertitude si ma mère, un jour, ne m'avait pas révélé, sans ménagement (mais elle me connaît, elle sait que je suis un grand naïf), que les livres de Laurence Pernoud étaient en fait réédités tous les ans et qu'ils existaient depuis la nuit des temps ou presque. Ce jour-là, un mythe s'est brisé, plus encore que quand j'ai découvert que le Père Noël n'existait pas (mais bon, à sept ans, on ne me la faisait plus!).
Depuis, chaque rencontre avec J'attends un enfant de Laurence Pernoud est accompagnée d'un petit pincement au cœur. Mais malgré cette déception, je dois dire que ça m'a fait un petit choc d'apprendre que Laurence Pernoud était morte.
Et surtout qu'elle avait 90 ans...
Donc ce n'était pas elle sur la couverture, en fait?
Sur les brocantes, il n'est pas rare (il est même presque systématique) de trouver, entre deux 45 tours de Rox et Rouky, le livre J'attends un enfant de Laurence Pernoud. Il est vrai qu'elle a l'air résolument sereine et apaisée sur la couverture et qu'on peut comprendre que toutes les femmes d'Île-de-France, qui ont sans doute par ailleurs une vie fort stressante, se soient senties rassurées à la vue de cette couverture et aient suivi les préceptes de cette chère Laurence. Mais justement, il arrive que parfois, la couverture ne soit pas la même...
Même si Laurence Pernoud est devenue un visage familier, je ne me suis jamais assez intéressé à elle au point de lire son œuvre. Néanmoins, il est évident que la dame en photo sur cette couverture-ci n'est pas du tout Laurence Pernoud. Il n'y a pas qu'une question de couleur de cheveux ou de coiffure, ou alors il s'agit là encore d'un méfait de Photoshop. J'aurais pu vivre dans l'incertitude si ma mère, un jour, ne m'avait pas révélé, sans ménagement (mais elle me connaît, elle sait que je suis un grand naïf), que les livres de Laurence Pernoud étaient en fait réédités tous les ans et qu'ils existaient depuis la nuit des temps ou presque. Ce jour-là, un mythe s'est brisé, plus encore que quand j'ai découvert que le Père Noël n'existait pas (mais bon, à sept ans, on ne me la faisait plus!).
Depuis, chaque rencontre avec J'attends un enfant de Laurence Pernoud est accompagnée d'un petit pincement au cœur. Mais malgré cette déception, je dois dire que ça m'a fait un petit choc d'apprendre que Laurence Pernoud était morte.
Et surtout qu'elle avait 90 ans...
Donc ce n'était pas elle sur la couverture, en fait?
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