Et ça continue, encore et encore...
Cette année, la Star Academy fait sa rentrée alors même que la plupart des vrais élèves dans la vraie vie (et probablement leurs professeurs) n'ont qu'une hâte: que ce vendredi vienne vite, et avec lui les vacances de l'arnaque qui ne durent même pas deux semaines. On pourrait se dire que c'est parce que TF1 ne fait plus confiance à Nikos, et que pour s'assurer de meilleures rentrées publicitaires, Nonce Paolini compte d'abord sur le rugby, mais pas du tout! Tout était déjà pensé, car désormais, allant toujours un peu plus loin vers sa Nouvelle star-isation, la Star Academy oublie son côté scolaire qui nous obligeait, nous, pauvres téléspectateurs, à regarder les colères d'Enrique, les dépressions de Nolwenn, les coucheries d'Ély ou les peintures de Dominique entre deux cours de chant ou de danse. Cette année, à la Star Ac, on fait comme à la fac: on va aux cours qu'on veut (sauf en chant, parce qu'on sait bien que sinon, on va repiquer et/ou pointer au chômage quand on sera vraiment grand). Et, c'est bien connu, à la fac, on rentre en octobre... Rien que de très normal, donc.
Rien que de très normal aussi de passer très rapidement sur les identités des membres du corps professoral (à quoi ça sert, on va jamais les voir?!), d'autant qu'il est réduit à son strict minimum: Raphaëlle Ricci, directrice intérimaire. Les fans de Un, Dos, Tres iront peut-être aussi aux cours d'Edu Del Prado, quelle que soit la nature de son enseignement. On passera aussi rapidement sur les membres du jury de pas du tout quatre membres qui ne metteront pas du tout des rouges et des bleus dans la face des candidats selon qu'ils oublieront leurs paroles ou se casseront en plein milieu d'une reprise plus qu'originale d'une chanson d'Alizée... En plus, parler de Passi ou d'Yvan Cassar, c'est prendre le risque d'évoquer la grande carrière du premier (magnifiquement résumée par La Voix à Je zappe et je mate en 1997 et son duo avec Calogero il y a trois ans...) ou la voix de pianiste du second qui a visiblement fait un régime (ou enfin compris que, non, le noir, ça n'amincit pas, surtout quand on opte pour le cheveu bouclé rebelle sale et long), et ce serait mal. Ne disons rien de Céline et Kylie, les marraines, qui sont deux pour la première fois (deux marraines, hein, parce que l'an dernier, c'étaient deux marrains, et pour la Troize, c'était un marrain et une parraine, ou l'inverse...), et entrons dans le vif du sujet avec ce qu'il faut retenir des dix-sept individus qui, peut-être sortiront un album avant Cyril Cinélu (ou pas).
Ils le méritent, car la prod a osé l'audace, notamment en se fournissant ailleurs que dans les clubs de Paris et de Nice (retenez Crépy-en-Valois, en haut à gauche, Poleymieux-au-Mont-d'Or vers le milieu à droite, La Possession très très à droite, ou alors très très à gauche selon qu'on y va en passant par New York ou par Le Caire, L'Écot bien à droite et en altitude ou Luché-Pringé vers le milieu, qui sont quand même autrement plus dépaysants que Marseille, Paris, Vauréal dans sa banlieue, Paris, Hyères, Paris, Aubignan, Paris, Solliès-Ville, Paris et Cassis), ainsi que l'originalité en engageant plein de gens qui ne connaissent même pas l'enfer de la fac, parce qu'ils sont bien trop jeunes. La première s'appelle Maureen, fille de chanteur d'opéra mort, fan capillaire d'Yvan Cassar et massacreuse d'Amy Winehouse. Elle nous quittera sans doute bientôt, tout comme Yaëlle, dont on serait tenté de ne retenir que la coiffure de chiottes volée à Patxi. Ami lecteur, ce serait tellement réducteur, car Yaëlle a tout à fait le droit de porter cette coiffure: elle a arrêté l'école à 14 ans et a connu des heures sombres depuis, pas seulement parce qu'elle aime avant tout vivre la nuit. Elle a donc potentiellement une excuse pour cette audace, et si elle en est complètement responsable, elle a déjà bien assez payé. De toute façon, elle semble avoir trouvé une amie quand même en la personne de Maureen, elles semblaient tout autant stone en revenant sur scène, deux heures plus tard.
Jérémy, le suivant, est visiblement un rocker, à moins qu'il n'ait plus les moyens de s'offrir du shampooing depuis qu'il a quitté le domicile maternel. D'ailleurs, il aime Calogero, un signe qui ne trompe pas. Il est battiste, aussi. Et il a une détresse à crier au monde, parce que son père est parti, un jour, sans retour. Son rêve probable: reprendre en duo Si seulement je pouvais lui manquer avec son idole tandis que son père apparaîtrait au fond de la scène. Claudia, la candidate numéro 4, est le sosie malheureux de Vitaa, mais elle préfère Christina Aguilera. Kamel O., chorégraphe à temps partiel, a beaucoup misé sur elle, il saura bien faire en sorte de la garder quelques semaines avant qu'elle n'intègre Le Roi Soleil II, sur la vie de Louis XV. Mathieu, celui d'après, aime le gospel et la foi et constitue donc un simple copié-collé de Ludovic 6, avec ce qu'il faut de crédibilité en plus juste parce qu'il est plus noir.
Pour rire un peu, la production a décidé de compliquer la vie de Nikos en engageant une Alexia et une Alexandra. D'ailleurs, Nikos a bien senti le piège en misant tout sur la première et dédaignant complètement la seconde, qui semblait il est vrai particulièrement crevée. Retenons donc d'Alexia qu'elle veut devenir star et qu'elle a passé le casting avec son petit ami qui a été éliminé mais qui lui a insufflé... Quoi, on ne sait pas, mais ça satisfaisait Nikos. Alexandra de son côté fait des études de droit à la Sorbonne malgré ses dix-sept ans et ses parents sont divorcés; pff, c'est si prévisible! Ces deux demoiselles ont sans doute la tâche de remplacer Magalie Vaé dans le cœur des téléspectateurs qui aiment les chanteuses à voix, puisqu'elles se sont livrées à une battle sur Immortelle de Lara Fabian dont le vainqueur fut finalement la chorale gospel qui avait oublié de rentrer chez elle...
Le candidat suivant est un crooner jazzy qui semble capable de reprendre une chanson à sa sauce en faisant n'importe quoi sur scène, comme taper des notes au pif sur un piano, habillé et coiffé n'importe comment: voiciJulien Doré Quentin! Sa fierté, à lui, 19 ans et tout juste bachelier: "représenter le premier DJ à aller à la Star Ac", dingue! Toujours dans le registre des bizarreries, Lucie aime porter des vestes à frange et des bandanas, si possible avec des têtes de mort, tandis que Noémie assume ses goûts ringards: Lara Fabian ou Mireille Mathieu, qui lui permettront peut-être de duoter Quand je chante, je chante avec toi, Liberté avec Nana Mouskouri dont c'est la dernière chance de rencontrer l'autre Grec de France avant sa retraite et qui aura sa soirée d'adieu à promouvoir, le 24 novembre au Palais Garnier (infos et résa: 0.892.89.90.90, 0,337€/min). Accessoirement, parce qu'elle semble être la seule à atteindre les plus hautes notes des chansons de Grégory Lemarchal, et qu'en plus, elle montre ses amygdales sans rechigner, elle pourrait aisément se faire éliminer en demi-finale. On dit bien jamais trois sans cinq, alors évoquons Antoine, qui ambitionne de ressembler en tous points à Christophe Maé et semble y travailler depuis des années, et Claire-Marie qui aime faire écouter Mika et Koxie aux chèvres mais qui est incapable de se souvenir d'une bête Liste de Rose... Il semblerait pourtant qu'elle soit une sorte de Marina 6.
Dojima sera sans doute éliminé avant qu'on se souvienne de son prénom, tandis que Bertrand, oculairement proche de Pascal Mono mais physiquement enfant caché du faux chanteur des Boney M et de Huggy les bons tuyaux, aurait dû choisir un autre style que le funk pour percer, parce que, même à la Nouvelle Star, ils jartent en premier (quoi, Tigane?). Finissons-en enfin avec Éva qui, comme toutes les filles de 17 ans, aime ses copines, les jeans slim et les coiffures à la mode, ainsi que Shy'm (qui reste un rêve accessible, et pourtant...), Sevan, fils d'henri Verneuil qui rappe sa rage au monde depuis la mort du réalisateur de Week-end à Zuydcotte ou Peur sur la ville à cause duquel il est obligé de vivre avec sa sœur dans un grand appartement parisien, ainsi que Pierre, qui souffre de l'absence de sa mère de laquelle il a été séparé parce que les services sociaux qui font des signalements ne prennent jamais en compte le risque de créer un candidat à la Star Ac' en volant un enfant à sa mère juste parce qu'elle est pauvre, qu'elle se drogue ou qu'elle le bat.
Retenez bien la morale de la vie:
Rien que de très normal aussi de passer très rapidement sur les identités des membres du corps professoral (à quoi ça sert, on va jamais les voir?!), d'autant qu'il est réduit à son strict minimum: Raphaëlle Ricci, directrice intérimaire. Les fans de Un, Dos, Tres iront peut-être aussi aux cours d'Edu Del Prado, quelle que soit la nature de son enseignement. On passera aussi rapidement sur les membres du jury de pas du tout quatre membres qui ne metteront pas du tout des rouges et des bleus dans la face des candidats selon qu'ils oublieront leurs paroles ou se casseront en plein milieu d'une reprise plus qu'originale d'une chanson d'Alizée... En plus, parler de Passi ou d'Yvan Cassar, c'est prendre le risque d'évoquer la grande carrière du premier (magnifiquement résumée par La Voix à Je zappe et je mate en 1997 et son duo avec Calogero il y a trois ans...) ou la voix de pianiste du second qui a visiblement fait un régime (ou enfin compris que, non, le noir, ça n'amincit pas, surtout quand on opte pour le cheveu bouclé rebelle sale et long), et ce serait mal. Ne disons rien de Céline et Kylie, les marraines, qui sont deux pour la première fois (deux marraines, hein, parce que l'an dernier, c'étaient deux marrains, et pour la Troize, c'était un marrain et une parraine, ou l'inverse...), et entrons dans le vif du sujet avec ce qu'il faut retenir des dix-sept individus qui, peut-être sortiront un album avant Cyril Cinélu (ou pas).
Ils le méritent, car la prod a osé l'audace, notamment en se fournissant ailleurs que dans les clubs de Paris et de Nice (retenez Crépy-en-Valois, en haut à gauche, Poleymieux-au-Mont-d'Or vers le milieu à droite, La Possession très très à droite, ou alors très très à gauche selon qu'on y va en passant par New York ou par Le Caire, L'Écot bien à droite et en altitude ou Luché-Pringé vers le milieu, qui sont quand même autrement plus dépaysants que Marseille, Paris, Vauréal dans sa banlieue, Paris, Hyères, Paris, Aubignan, Paris, Solliès-Ville, Paris et Cassis), ainsi que l'originalité en engageant plein de gens qui ne connaissent même pas l'enfer de la fac, parce qu'ils sont bien trop jeunes. La première s'appelle Maureen, fille de chanteur d'opéra mort, fan capillaire d'Yvan Cassar et massacreuse d'Amy Winehouse. Elle nous quittera sans doute bientôt, tout comme Yaëlle, dont on serait tenté de ne retenir que la coiffure de chiottes volée à Patxi. Ami lecteur, ce serait tellement réducteur, car Yaëlle a tout à fait le droit de porter cette coiffure: elle a arrêté l'école à 14 ans et a connu des heures sombres depuis, pas seulement parce qu'elle aime avant tout vivre la nuit. Elle a donc potentiellement une excuse pour cette audace, et si elle en est complètement responsable, elle a déjà bien assez payé. De toute façon, elle semble avoir trouvé une amie quand même en la personne de Maureen, elles semblaient tout autant stone en revenant sur scène, deux heures plus tard.
Jérémy, le suivant, est visiblement un rocker, à moins qu'il n'ait plus les moyens de s'offrir du shampooing depuis qu'il a quitté le domicile maternel. D'ailleurs, il aime Calogero, un signe qui ne trompe pas. Il est battiste, aussi. Et il a une détresse à crier au monde, parce que son père est parti, un jour, sans retour. Son rêve probable: reprendre en duo Si seulement je pouvais lui manquer avec son idole tandis que son père apparaîtrait au fond de la scène. Claudia, la candidate numéro 4, est le sosie malheureux de Vitaa, mais elle préfère Christina Aguilera. Kamel O., chorégraphe à temps partiel, a beaucoup misé sur elle, il saura bien faire en sorte de la garder quelques semaines avant qu'elle n'intègre Le Roi Soleil II, sur la vie de Louis XV. Mathieu, celui d'après, aime le gospel et la foi et constitue donc un simple copié-collé de Ludovic 6, avec ce qu'il faut de crédibilité en plus juste parce qu'il est plus noir.
Pour rire un peu, la production a décidé de compliquer la vie de Nikos en engageant une Alexia et une Alexandra. D'ailleurs, Nikos a bien senti le piège en misant tout sur la première et dédaignant complètement la seconde, qui semblait il est vrai particulièrement crevée. Retenons donc d'Alexia qu'elle veut devenir star et qu'elle a passé le casting avec son Le candidat suivant est un crooner jazzy qui semble capable de reprendre une chanson à sa sauce en faisant n'importe quoi sur scène, comme taper des notes au pif sur un piano, habillé et coiffé n'importe comment: voici
Dojima sera sans doute éliminé avant qu'on se souvienne de son prénom, tandis que Bertrand, oculairement proche de Pascal Mono mais physiquement enfant caché du faux chanteur des Boney M et de Huggy les bons tuyaux, aurait dû choisir un autre style que le funk pour percer, parce que, même à la Nouvelle Star, ils jartent en premier (quoi, Tigane?). Finissons-en enfin avec Éva qui, comme toutes les filles de 17 ans, aime ses copines, les jeans slim et les coiffures à la mode, ainsi que Shy'm (qui reste un rêve accessible, et pourtant...), Sevan, fils d'henri Verneuil qui rappe sa rage au monde depuis la mort du réalisateur de Week-end à Zuydcotte ou Peur sur la ville à cause duquel il est obligé de vivre avec sa sœur dans un grand appartement parisien, ainsi que Pierre, qui souffre de l'absence de sa mère de laquelle il a été séparé parce que les services sociaux qui font des signalements ne prennent jamais en compte le risque de créer un candidat à la Star Ac' en volant un enfant à sa mère juste parce qu'elle est pauvre, qu'elle se drogue ou qu'elle le bat.
Retenez bien la morale de la vie:
si tu n'as pas d'amis
si tu n'as pas de famille
va à la Star Academy
c'est ta seule porte de sortie!
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