Comme un premier septembre mille neuf cent quatre-vingt-dix-sept

De Métro à Libération, les plus grands quotidiens n'ont pas manqué de parler de l'événement télévisuel du jour: l'arrivée en Île-de-France de 7 nouvelles chaînes de télévision locales sur la TNT locale. Sept, ça peut paraître beaucoup pour un provincial, qui se contente d'Orléans TV s'il habite Orléans, de TLT s'il habite Toulouse, de TV7 Bordeaux s'il habite Bordeaux, de Clermont Première s'il habite Clermont-Ferrand ou encore de TV Tours, s'il habite Tours. Il serait temps que le provincial comprenne enfin que Paris, c'est mieux, et que les Parisiens méritent plus qu'une sombre chaîne d'amateurs parce que Paris, c'est quand même la capitale de la France.

De Télé 7 Jours à Télé 2 semaines, en passant par Télé Loisirs qui y consacre sa couverture, les plus grands hebdomadaires télé n'ont pas manqué de n'en évoquer qu'une. Pas de Cap 24, qui n'est qu'une version renommée de Paris Cap', comme l'atteste la présence de Patrice Carmouze en homme fort de la chaîne. Pas non plus des quatre chaînes presque associatives qui sont obligées de vivre en colocation sur un seul canal. Pas plus de NRJ Paris, qui, pourtant, semble permettre de revoir enfin l'inoubliable Théophane qui contribua aux grandes heures (déjà terminées, c'est triste) de Direct 8 et mise à fond sur la proximité en diffusant le concert de Mika à l'Olympia, donc à Paris, pour sa première soirée... Non, la seule qui a su tirer la couverture médiatique à elle, c'est IDF 1, tout ça parce qu'elle marque le grand retour de Dorothée à la télévision, plus de dix ans après la fin du Club Dorothée, au point qu'on en oublierait presque que IDF1 est une chaîne locale.


Lancement de IDF1
envoyé sur Dailymotion par programme-tv

En même temps, cette première soirée -qui commence comme la dernière du Club se terminait, par Un jour on se retrouvera, pour rappeler qu'elle avait raison et qu'elle avait prévenue- semblait l'avoir oublié. De même que la grille des programmes qui, entre deux émissions de remplissage où Nathalie Marquay-Pernault nous apprend comment le miel peut apaiser une brûlure (un thème qui semble passionner Dorothée, qui songe peut-être vraiment à une reconversion en Sophie Davant), est composée en très grande proportion de programmes de chez JLA (dont Le Groupe, Les vacances de l'amour ou la fantastique Baie des flamboyants). IDF1 se présente comme une Do-TV, qui met à l'honneur tous ces gens qui, malgré leur talent (peut-être) n'ont jamais rien pu faire d'autre que travailler pour JLA dans des troisièmes rôles, marqués qu'ils étaient par leur rôle de Nicolas ou Bénédicte... Au point que même les acteurs pas connus des Vacances de l'amour ont été embauchés. Au point que Manuela semble résignée à l'idée qu'elle travaillera sur IDF1 avec Linda Lacoste, la pauvre.

Mais pour ce qui est de cette première soirée, on constate que Dorothée, Ariane, Jacky et Patrick semblent s'être entraînés tous les jours, tant ils étaient les mêmes, avec les mêmes mimiques, les mêmes lancements de pub, les mêmes rires étranges. Ce qui n'est pas le cas de Pat Le Guen ou au moins de son matériel, tant les problèmes techniques ont été nombreux, de retours plateaux pas vus en jingles pris dans la tête, en passant par des duplex muets avec l'Aquaboulevard... Une sorte de grand n'importe quoi. Un truc jouissif, mais sans doute pas pour qui a su passer à autre chose que Dorothée... Il n'y a plus qu'à attendre les vrais débuts de Dorothée pour vraiment juger!

Commentaires

Anonyme a dit…
Jeudi soir tard, quand j'ai lu qu'il était possible de regarder IDF1 par Internet (puisque non, je n'habite pas l'IDF, mais bel et bien une ville citée -quelle coïncidence- dans le premier paragraphe de ce billet), je l'ai immédiatement fait. Mais je n'ai pas vu Dorothée, ni Ariane, Jacky, Patrick, Linda, Laure ou Patrick. Je suis tombé, vers minuit, sur Le groupe. Il y a peut-être mieux pour attirer le téléspectateur.

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