Pauvre petit garçon riche

Je suis un garçon très simple, qui sait se contenter de peu... C'est ainsi que, pour ma Noël, ma non-liste de cadeaux rêvés fut très habilement suggérée à Mum à coups de «Oh, tu ne sais pas, il y a des fabuleux livres sur Disney qui viennent de sortir à la Fnac, avec des fac-similés de plein de trucs dedans», «Tiens, je vois que chez France Loisirs, ils viennent de ressortir de leurs stocks des Quartier lointain, si jamais tu ne sais pas quoi acheter ce trimestre», «Ils sont bien, chez France Loisirs, ils sortent une intégrale de De Cape et de crocs, qu'il serait temps que je lise franchement», «Il paraît que le Blu-Ray de La Belle au Bois Dormant est fabuleux et je suis certain que ce serait merveilleux sur ta télé gigantesque» ou autres «Mais tu sais, si tu veux une Wii-Fit, il faut d'abord acheter une console Wii».

Clairement, je suis très facile à contenter, des livres ou des bandes dessinées et ça fait la rue Michel. Et comme je suis très généreux, j'aurais également très bien toléré une avancée technologique au Domaine, où je me rends encore suffisamment pour qu'une Wii y soit utile aussi pour moi, mais je n'ai pas dû être assez clair, finalement... Je n'avais pas songé à quémander pour des dévédés, en particulier la dernière saison de Kaamelott (qui était un achat prévu, de toute façon), encore moins pour des Ferrero Rocher qui étaient un cadeau absolument évident tant il est systématique, ce qui n'est certainement pas pour me déplaire, car j'aime ça, moi, les Ferrero Rocher, et mon calendrier de l'Avent n'est plus là pour m'assurer mon quota quotidien de chocolat (il me reste aussi les Merveilles du Monde, pour lesquelles je dois me rationner, vu que je dois faire environ cinquante kilomètres pour en trouver, mais que je peux alterner pour faire durer avec le Toblerone, malheureusement trop peu nourrissant, ou les Twix, malheureusement trop nourrissants).

Finalement, j'étais donc plutôt satisfait en déballant mes paquets Noël soir.
Jusqu'à un mystérieux paquet, parallélépipédique rectangle, trop petit pour être quoi que ce soit de connu.
Et ce qui devait arriver quand on n'a pas le droit de faire une liste précise arriva et, à l'ouverture du dernier paquet, j'ai été un peu surpris et aussi un peu déçu...
C'est vrai, quoi, pour quoi faire, un appareil photo numérique à dix millions de pixels?

Commentaires

Anonyme a dit…
C'est tout simplement parce que ta Mum estime qu'il y a bien trop peu de photos de toi et de ton environnement sur ce blogue, et qu'elle espère secrètement que tu vas remédier à ce manque, en prenant pour première bonne résolution en 2009 de ne jamais te séparer de ton appareil photo numérique pour pouvoir faire profiter tes lecteurs et trices de ses dix millions de pixels.
Et comme ça, il y aura vraiment de tout sur ce blogue: du people, du cinéma, de la bédé, de la chanteuse dépressive, et des photos privées. Les lecteurs et trices seront ravis, et ça fera la rue Michel, comme tu as si bien su le placer.
Pierre a dit…
Puisque tu en parles, je tiens à préciser que «ça fera la rue Michel» est une expression que ma mère utilise à tire-larigot, et que j'utilise donc aussi de temps en temps, mais sans avoir jamais entendu qui que ce soit l'utiliser ailleurs. J'en suis venu à penser qu'elle l'avait inventé. Il semble que non, mais en la plaçant ici (à bon escient, en effet), j'ose espérer qu'on me confirmera qu'elle existe ailleurs qu'au Domaine.
Jeanne ou Serge a dit…
Il parait que "ça fera la rue Michel" est dans un spectacle de Bigard (Bigard met le paquet), même si je doute que ce môssieur vulgaire et gras fasse partie de tes références favorites dignes d'être citées ici...
En tous cas, moi qui ai une grand-mère spécialiste d'expressions curieuses en tous genres, dont le célèbre "on n'est pas rendus à Loches", je ne connaissais pas celle-là.
D'où une recherche internet active pour plus de culture dans ce monde de brutes: "Cette expression familière, attestée au XIXe siècle, provient d'un jeu de mots digne de l'Almanach Vermot, basé sur la rue Michel-le-Comte, dans le quartier du Marais à Paris.
Cette expression est apparue après 1806, lorsque cette rue a ainsi été nommée.
Elle serait venue des conducteurs de fiacre qui, une fois leur client déposé dans la rue (ou à proximité) et l'argent de la course reçu, leur signifiait ainsi avoir le montant nécessaire."
Anonyme a dit…
Génial cet appareil ! On compte sur toi pour nous mettre des photos sur le forum ;)

Et la rue Michel, j'ai déjà entendu cette expression 2 fois par des gens complètements indépendants...donc ta mère ne l'a pas inventer, je te rassure !
Pierre a dit…
J'avoue que je suis assez fan du "On n'est pas rendu à Loches", que je ne connaissais pas mais que je vais tout faire pour caser dans une conversation...

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