De retour (attention au boum)
Et me voilà de retour.
Il va sans doute me falloir un petit moment pour me remettre totalement du décalage horaire vers le monde magique de l'enchantement et des grooms, d'autant que hé, c'est pas tous les jours qu'on rencontre l'idole de toute une vie et qu'on lui serre la main et tout et tout...
Oui, non, mais là, sur la photo, on se serre pas la main, mais c'était juuuuste après. Promis.
Vous voyez bien comme on est complices! Tellement connectés! Même couleur, même chapeau... ÉVIDEMMENT que, juste avant ce cliché, on se serrait la main.
Mais du coup, voilà, il me faut le temps de reprendre mes esprits, de retrouver le goût si fade d'une vie normale... ça va pas être facile, vous savez...
Je sais pas si c'est le contrecoup du retour ou le vrai ventre mou de la soirée, mais...
- Azerbaïdjan, 2 points: ohlala, bonjour Nadir (sauf s'il met les cheveux en arrière). C'est à peu près tout ce que j'ai à dire sur cette chanson dont la durée ressentie était très très longue. Oui, clairement, j'ai mis un point de plus parce que vraiment, ohlala Nadir.
- Malte, 2 points: c'est une chanson sur l'ode à être soi-même interprété par une chanteuse au physique de magazine, c'est ça? C'est gentil de sa part de se joindre au combat. Il va falloir beaucoup d'énergie pour que les clap de la dernière partie soient impactants, mais je n'y crois pas beaucoup. C'est vraiment trop banal.
- Saint-Marin, 2 points: oui non mais là, c'est quand même difficile de ne pas penser à Måneskin... mais en version rock chiant. C'est un style, de chanter avec un air détaché voire blasé, mais la chanson n'a pas vraiment d'énergie. Je passe.
- Australie, 2 points: très bon move de la production qui enchaîne l'ode à être soi-même avec deux prestations de weirdos de Saint-Marin et d'Australie. Sauf que ça finit par faire beaucoup de chansons pas passionnantes à la suite (et celle-là, on croit que ça va commencer, vaguement, mais pouf, c'est fini, comme ça!).
- Géorgie, 4 points: j'ai beaucoup de mal à m'imaginer comment ce style musical peut rendre sur une scène, en live, entre deux chansons classiques. C'est pas désagréable du tout, le refrain est même plaisant (un peu planant, un peu 70s), mais je suis pas certain de vouloir réécouter ça en boucle.
Commentaires
Mais au fait, pourquoi être allé chez le coiffeur pour finalement faire des photos avec un chapeau ?
Mon classement du jour :
N°5 - Azerbaïdjan : Je suis d'accord avec toi, cette chanson est tellement loooooooongue qu'on en dirait presque le Portugal !
N°4 - Malte : Trop de bon sentiments dégoulinants dans cette chanson pop qu'on va vite oublier.
N°3 - Saint Marin : Je trouve ça même assez osé et humiliant (pour eux) de copier autant le vainqueur de l'an dernier. Concernant la chanson, ça s'écoute.
N°2 - Australie : Bon la sélection du jour est assez faible. Je le classe deuxième car le chanteur semble un peu plus investi que celui de Saint Marin.
N°1 - Géorgie : J'aurais plutôt situé ça dans les années 80, avec des synthés et quelques sons sortis de ma vieille Megadrive.
Mais par moments, j'ai aussi fait des photos sans rien sur la tête, parce que j'avais pas mal peur que le vent fasse s'envoler mon couvre-chef. Et je suis d'accord, la chute de mon anecdote est assez nulle, mais je n'ai pas poussé la blague jusqu'à faire tous les salons de coiffure briochins. J'avais quand même envisagé d'aller visiter la ville, puis il a dû y avoir un confinement ou je ne sais plus.
Mais donc, tu avais une Megadrive? On se connaît depuis plus de quinze ans et cette information me paraît presque incongrue!
J’imagine qu’il faut aller en Belgique pour accéder à ce monde magique. Est-ce qu’il y avait Gaston aussi ? Moi je suis fan de Gaston.
Azerbaïdjan. On a un très beau cas d’étude : si ça score haut cette année, on ne pourra pas nier qu’il y a une anomalie dans le système. Ça me rappelle la chanson nord-macédonienne de l’an dernier mais en moins bien (celle que tout le monde à part moi avait trouvée nulle). À moins d’une scénographie spectaculaire (ils font ça bien, les azéris).
Géorgie. Il y un vrai-faux amateurisme, j’ai du mal à savoir quel niveau de lecture appliquer, mais pour le moment j’aime plutôt, surtout le refrain. Le reste est redondant et selon le niveau de fatigue au moment ou ça passe, je pourrais aussi trouver ça irritant à force. Mais pour le moment j’aime bien.
Malte. I al what i am est un message tellement entendu qu’il en est galvaudé, et cette chanson n’a pas une grosse valeur ajoutée sur le sujet, à part aligner des poncifs et des mots-clés. En plus d’être chantée par quelqu’un à qui on ne doit a priori pas souvent faire le reproche d’être qui elle est. Musicalement ce n’est pas la plus soporifique parmi les solistes féminines, mais c’est le mieux que je puisse dire.
Saint-Marin. A en juger par cette vidéo, c’est laborieux vocalement, et ennuyeux scéniquement. Mais la chanson est pas mal. La version studio, du moins. C’est clair que ça manque d’originalité.
Australie. Bon bah ça me navre toujours de ne pas trouver de grand mérite à quelqu’un qui vient avec, et malgré, un handicap, et qui bosse à visibiliser sa condition, et avec une chanson personnelle… et en même temps il faut être juste et non-validiste. C’est un bon chanteur à voix, mais la chanson est plate et répétitive. D’ailleurs, c’est moi ou bien les chansons ne sont pas très « à texte » cette année et martellent beaucoup les mêmes vers ?
Je ne crois pas que Gaston se promène dans le parc, mais il est très présent, il a sa boutique, son attraction en simulateur numérique (je ne l'ai pas faite), sa voiture est garée dans le parc, pas loin d'un parcmètre en sucette... C'est peut-être aussi pour le succès du parc que les éditions Dupuis ont voulu relancer le personnage (mais on verra comment cette question évolue).
Je n'avais pas entendu parler du handicap du candidat australien, j'ai dû aller lire sa bio Wikipedia. Ça vient après son homosexualité dans l'article et c'est vrai que, dans le clip, on le moins que son homosexualité. Pour le coup, ça paraît difficile d'en faire un argument.
Je me suis dit "tiens, même nom, curieuse coïncidence." Et je suis allée voir leurs biographies respectives.
Bon en fait, aucun lien, Muscat est peut-être l'équivalent Maltais de Legrand. Mais comme ça j'ai découvert qu'Emma est la riche héritière d'une famille de grands patrons. Elle n'a,a priori, commandité le meurtre d'aucun journaliste, mais il est quasi certain qu'il y a des squelettes dans le placard. Difficile d'accuser d'optimisation financière quelqu'un qui ressort d'un paradis fiscal, mais il y a nécessairement de l'exploitation dans le patrimoine. En tout cas elle me semble très mal placée pour porter ce type de message.