Souviens-toi du jour

Voilà, ça y est, c'est le grand jour, fêtez aujourd'hui le

9 ~ 9 ~ 9

Mais, en ce jour de saint-W9, de saint-Beatles et de Ruoj ed al Etêb, songez que, avec cette décennie 2000 qui se finit déjà, dix ans après la Peur du Bug de l'An 2000 et de l'Apocalypse selon Paco Rabanne, ce jour marque probablement le dernier de ces billets inutiles qui parsèment ce blogue tous les un an un mois et un jour depuis quatre ans quatre mois et quatre jours... Il y a bien le 10/10/10 l'année prochaine, mais ça n'a aucun fun! Un 10, c'est beau quand c'est seul, mais quel est son impact quand on lui colle deux à côté, voire quatre si on lui ajoute un 10h10?!

Il se faut se faire une raison, les jours cool de ce blogue sont désormais derrière lui et nous. Je m'y suis personnellement préparé, en n'évoquant même pas le pourtant mythique 7 août 2009, encore plus beau à 12h34'56'': ce blogue lui-même ne fait aucun effort en ne connaissant pas les secondes (et alors, qu'est-ce que c'est la loose, un 12h34 le 7/8/9)!
C'est dur à dire, dur à écrire, mais peut-être que ce blogue n'a plus de raison d'être...

À moins que je tienne jusqu'au 11/11/11.

Commentaires

Jeanne ou Serge a dit…
Mais qu'est-ce que tu racontes?
Funben a dit…
j'espère que tu tiendras jusqu'au 12 décembre 2012 (dommage qu'il n'y ait pas 25 mois)ou en 2394.
Te lire est un plaisir. J'aimerais pouvoir continuer à le faire.

Take care and be happy!
Vincent a dit…
Oh bah nan, hein, tu continues épicétou !
Rhum Raisin a dit…
Ce billet mérite quelques recherches approfondies.
Le 5 mai 2005, tu as intitulé ton billet "Dingue", suivi d'un laconique "On est le 05/05/05".
Le 6 juin 2006, ton billet s'appelait "Brrrr..." et avait le privilège de voir son contenu s'étoffer : "Aujourd'hui, c'est le
6-6-6. Et moi, ça me fait peur...".
Le 7 juillet 2007, tu nous as prévenus, dès le titre, de ta volonté de persister dans ce running-gag en annonçant "Vous n'y échapperez pas...". Le billet s'accompagne d'un texte important rendant hommage au 100000e visiteur. Tu supposes donc que le simple fait de rappeler que nous sommes le 07/07/07 ne suffit pas à satisfaire notre appétit d'avides lecteurs.
Le 8 août 2008, tu as nommé ton billet "Non, non, rien n'a changé", reprenant les (merveilleux) Poppys. Tu l'as accompagné d'un petit texte sur les Jeux Olympiques de Pékin.
Et aujourd'hui, le 9 septembre 2009, ton billet s'intitule "Souviens-toi du jour" et porte exclusivement sur l'essence même de ce running-gag, qui devenant une date à 6 chiffres, au lieu de 3, ne te plait plus.
On remarque donc que sur cinq années consécutives, tu as fait preuve d'une belle gymnastique intellectuelle quant à l'évolution des titres. On commence mollement avec "Dingue", pour fixer les bases. Ok. Puis on continue avec "Brrrr..." qui est franchement un titre moyen, mais qui est finalement logique, puisqu'il fait référence au triple 6. Puis le nombre de mots explose avec "Vous n'y échapperez pas...", ce qui élève le niveau. L'année suivante arrive le fameux "Non, non, rien n'a changé", qui est doublement bon, puisqu'il fait référence à une chanson et à ce running-gag qui court d'ans en ans. Enfin, "Souviens-toi du jour" termine très bien la série, puisque c'est à nouveau un titre de chanson, avec le mot jour, et qui, en plus, fait référence au passé glorieux de ce blogue.
Puisque j'espère fortement voir cette tradition respectée le 10 octobre prochain, je te suggère de trouver un titre parfait, mêlant jeu de mot, jour j, titre de chanson, référence au passé et interrogation sur le futur. En cela, je te propose "Dix, quand reviendras-tu?"
Pierre a dit…
La disparition regrettable du début de ce blogue m'avait au moins permis d'oublier, un peu, qu'un billet comme celui du 05 au cube avait pu exister... Mais il a au moins le mérite de m'avoir permis de créer un billet par an, ce qui est un avantage en période de crise d'inspiration (ou, en l'occurrence, de manque cruel de temps pour laisser l'inspiration venir, alors qu'elle n'est vraiment pas loin).
Quant au billet du 10 de l'année prochaine, je ne suis vraiment pas convaincu qu'il mérite de voir le jour. Et encore moins après ce merveilleux titre que tu proposes, que je ne pourrai pas égaler, je le crains.

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