LTODLCF, volume 4.08

Malgré ma joie d'avoir assisté à un concert de Mylène Farmer, je dois souligner les séquelles que j'en garde sur les mains, plus particulièrement les paumes, deux jours après, ce qui rend pénible des gestes quotidiens comme la masturbation tenir la manivelle pour baisser mon store, me laver les mains pour éliminer toute trace du virus de la grippe A ou maintenir une assiette que je suis en train de laver... C'est vrai, je noircis un peu le trait, je saurai très bien survivre en laissant s'empiler quelques assiettes dans l'évier... Et ça ne m'empêchera pas non plus de mener à bien ma mission d'exhumation des trésors oubliés de la chanson française, quand bien même cette session s'achève aujourd'hui.

C'est qu'il était absolument impossible de terminer sur les propos on ne peut plus négatifs d'Olivia Ruiz, pour une thématique si guillerette que l'amour! Heureusement, Marie-Paule Belle est là, qui nous rappelle par la même occasion que c'est bientôt le printemps (quand l'été sera fini, puis que l'automne sera passé et qu'il faudra déjà se résoudre à ce que l'hiver s'achève encore une fois trop tôt). En grande poétesse, dans L'amour dans les volubilis, elle compare (même si c'est plutôt une métaphore, je crois) l'amour à cette plante grimpante aux fleurs colorées, ce liseron ornemental. Ça pourraît être très niais et ce message par trop optimiste n'aurait pas plus sa place en conclusion que celui par trop pessimiste d'Olivia Ruiz. Mais Marie-Paule Belle, plus forte que tous ceux auxquels elle succède en ces pages, sait faire la part des choses et considère avec le même intérêt et le même entrain les fleurs qui se fanent, ce qui permet toujours de faire des jolis pots-pourris quand on a soixante-quinze ans et aucun talent pour la broderie.


Ah! Ah! Quel délice
L'amour l'amour dans les volubilis
C'est une chambre charmante
Où une plante grimpante
Insinue ses tiges vertes
Par la fenêtre entrouverte
Elle rend nos journées plus belles (plus belles)
Et le lit devient tonnelle (tonnelle)
Fleurs violettes et violentes
Comme celles des amours naissantes
Ah! Ah! Quel délice
L'amour l'amour dans les volubilis


F. Mallet-Joris - J-C. Massoulier / A. Popp
1980 Polydor

Commentaires

Anonyme a dit…
Horrible ! Trois jours que j'ai ce machin en tête ! Merci Pilou...

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