Histoire secrète n°11 : Le pire pour la fin

Je dois le confesser, je suis un mauvais blogueur. Je n'ai aucune honte à antidater des billets pour qu'ils soient juste placés là où ils devraient être. Et je ne peux même pas promettre que je ne le referai pas, parce que, voyez-vous, je suis débordé. Et exténué.
Mais là n'est pas le secret qui clôt les grandes révélations de ma vie intime.
Non, cet ultime secret est bien pire, pire que les dix précédents.
C'est un secret presque honteux, que j'ai longuement hésité avant de publier.
Mais maintenant, je suis grand, je me prends en main et j'assume tout.
C'est pourquoi je peux affirmer désormais que je n'ai jamais compris les paroles de Une seconde d'éternité des LinkUp.


LinkUp - Une seconde d'éternité
via Dailymotion

Je sais bien que c'est complètement ridicule de ne pas saisir le propos d'un groupe complètement marketté et terriblement éphémère, duquel est sorti un play-boy terriblement sexy mais pas toujours très fut-fut, d'autant plus quand, à côté, je ne cherche même pas à savoir ce qu'une rousse parfois aphone peut bien vouloir dire avec tous les mots étranges qu'elle emploie dans ses chansons. Mais sincèrement, de quoi ils parlent?!
«Je suis en retard»... En retard, pour quoi?
Et ce cri, quel est-il? L'hypothèse du viol, qui se produirait dans quelque allée obscure du square, m'a longtemps paru plausible, mais est-ce qualifiable seulement de «petit délit» (je précise immédiatement que je ne pense pas, hein)? Et puis, doit-on penser qu'il est concerné lui-même, parce qu'il dit «encore un petit délit (...) pas vu, pas pris». J'ai aussi pensé, bien sûr, que MP sentait déjà que ça ne durerait pas, et qu'il fallait voler (pas violer) les petites vieilles qui nourrissent les pigeons pour occuper leurs journées, dans le but de se constituer un petit pécule et redémarrer une nouvelle vie après la dissolution des LinkUp. Le problème est que, dans un cas comme dans l'autre, tout ça n'a rien à voir avec le couplet suivant, qui semble être une banale histoire de couple en difficulté à cause de désaccords majeurs (à moins que le désaccord soit de passer voler les putes du bois de Boulogne avant de rentrer le soir, forcément tard).
Depuis près de cinq ans, je vis donc dans l'incertitude totale. Mais si vous êtes supérieurement intelligent ou, mieux, si vous êtes un LinkUp au chômage (ou, mieux mieux, si vous êtes un LinkUp reconverti qui a malgré tout de nombreuses qualités et ne devrait pas être vexé pour un de mes propos éventuellement désobligeant qui m'aurait échappé un peu plus tôt), n'hésitez pas à enfin, me permettre de me libérer de ce poids et retrouver le goût de vivre.

Commentaires

Anonyme a dit…
Bon Pierre, j'avoue que j'avais beaucoup aimé leur premier titre et par contre complètement oublié cette chanson.

Après écoute attentive du titre, je penche pour une fille, facile apparemment puisqu'elle couche quand même aussitôt le gars rencontré dans un parc sordide.
Pour gonfler l'égo de nos petits puceaux, on l'a fait "crier", c'est mieux que "non t'es un mauvais coup".
Pour le "une seconde d'éternité"....cela ne fait-il pas de nos 3 compères des précoces en puissance...

Enfin voila mon analyse de texte...

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