LTODLCF for kids (volume 8)

Cette journée du 17 février 2009 qui s'achève fut sans aucun doute placée sous le signe du miracle. C'est en tout cas comme ça que j'ai interprété le fait que, enfin, mon Carrefour proposait à nouveau à la vente du chocolat Merveilles du Monde, dont j'ai du coup acheté quatre tablettes, ayant dû acheter les dernières -sur lesquelles je me suis rationné pour faire durer- en Essonne. Et, pour me convaincre encore un peu plus, le rayon eaux disposait de bouteilles d'Aquarel autres qu'au format de poche avec Titi et Grosminet dessus, que j'attendais depuis tout aussi longtemps pour alterner un peu avec la Volvic. Pour rajouter encore au caractère exceptionnel de cette journée, il fallut que je découvre, en rentrant chez moi chargé comme un baudet, que celui qu'on pourrait qualifier de «golio du collège» (si ce terme n'était pas si politiquement incorrect) avait trouvé un ami à qui renvoyer sa balle de tennis sur le mur à balle de tennis qui jouxte ma propriété l'immeuble dans lequel j'habite. Vous ne le connaissez pas, mais je vous assure que c'est miraculeux (bien qu'il m'aurait fallu rester un peu plus longtemps en observation pour être bien sûr que cette amitié naissante ne finisse pas en tuerie, une fois la nature profonde de celui qui s'avère être mon homonyme découverte, mais je n'ai rien entendu de tel de mes fenêtres).

Cette journée du miracle tombe à propos pour évoquer le huitième volume de ces TODLCF, qui lui-même tombe pile pendant les vacances. Bien que je savoure chaque instant qui passe depuis samedi qu'elles ont commencé, il faut se placer dans la peau des ados et des pré-ados désœuvrés, abandonnés à leur sort et forcés par TF1 de regarder une émission pour personnes âgées comme 10h le mag à la place de Totally Spies!... Mais, pour ceux qui restent, les vacances sont aussi l'occasion de se voir sans ces profs trop chiants qui font des cours trop chiants tous les jours de la semaine, de faire des folies de leurs corps tous les jours et de participer à plein de boums. Enfin, je présume, mais heureusement, de mon temps, le Club Dorothée squattait l'antenne dès qu'un enfant en France était en vacances, et je n'avais donc absolument pas le temps de me sociabiliser... Du temps de Vanessa Paradis, en 1985, il devait sans doute y avoir la même chose avec Récré A2 et Vitamine, mais Vanessa, elle, était possédée par le Démon de la Danse et la danse (surtout le twist et le rockabilly des Forbans), c'était toute sa vie.

Depuis, Vanessa Paradis a quelque peu changé, mais on pourra remarquer que, dès ses treize ans, elle était attirée par les mauvais garçons, bien avant Florent Pagny et Johnny Depp. Et constater que c'est vraiment un miracle qu'elle ait réussi à faire carrière avec sa voix après ce titre.



Jennifer (doo wap wap)
Carole et Marie-Claire (doo wap wap)
N'arrêtent pas (doo wap wap)
De se moquer de moi (doo wap wap)
Car j'aime (doo wap wap)
Retenir tous ces airs (doo wap wap)
Qu'on dansait (doo wap wap)
Et chantait autrefois (doo wap wap)
J'aime la magie (doo wi hou hou)
Des surprises-parties (doo wi hou hou)
Les rythmes endiablés (doo wi hou hou)
De tous ces succès (tum pouloupouloupouloum)
Qui les faisaient rêver (doo wi hou hou)
Il y a tant d'années (doo wi hou hou)
Twist again tutti frutti


JL Bergerin - P. Masse / JL Bergerin - M. Salvati
1985 Éditions Francis Day - EMI - AB Productions

Commentaires

Rhum Raisin a dit…
Je partage tes pensées finales barrées de fin d'article. Je crois finalement qu'elle a eu de la chance que cette chanson ne soit pas un succès. Elle n'aurait pas eu la carrière qu'elle a aujourd'hui. Une chanson destinée aux enfants n'est pas un bon filon pour les interprètes qui veulent s'installer professionnellement dans la durée.

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