LAVISDEMOI

Je n'y arriverai pas. J'ai beau faire des efforts, me dire que ça va passer, que la dernière fois, il m'a bien fallu six mois, mais là, je n'y crois déjà plus. Je ne me sens pas capable de prendre du plaisir devant Une famille en or . Depuis une semaine, j'analyse, je réfléchis, je cherche les pourquoi de mes doutes... Tout d'abord, et ça ne me semble pas anodin, je crois que c'est parce que, contrairement à La Roue de la Fortune , Une famille en or ne me manquait pas spécialement... Tellement pas que je ne sais même plus ce qu'on pouvait gagner, ni trop comment. Je me souviens qu'il fallait 300 points pour accéder à la finale, coûte que coûte, puis 200 points dans la finale... Et même si je ne me souviens plus très bien, c'est bien dommage que les 200 points ne soient plus le sésame, parce que le jeu est beaucoup trop rapide avec la version "non, pas plus de quatre membres de la famille dans la lumière et le cinquième fait de la figuration...

... Entendre C'est une belle journée live dans mon téléphone-baladeur, en sortant de la gare sous la pluie et en évitant les flaques d'eau, dans l'atmosphère de fin du monde qui régnait à Paris pour oublier une journée bien trop chaude, après avoir fait honte à ses élèves en devenant mannequin d'objets tendance Juste Prix ou M6 Boutique lors d'une remise de prix devant Monsieur le Principal et une quatre-vingt-dizaine d'élèves inconnus ... Une belle journée, oui.

Il paraît que les voyages en train finissent mal en général... Le mien avait déjà mal commencé: six heures à côté d'une petite fille très en forme vocalement, ça vous donnerait presque envie de vasectomiser le monde entier (mais en même temps, son petit grand frère a été adorable, collé devant Les Aristochats notamment), ou simplement, si j'en crois le regard effrayant de ma voisine d'en face, occupée à essayer de ne pas dépasser les 100 invités pour son mariage, envie d'assassiner ces chères têtes blondes hurleuses... Toujours est-il que six heures dans un TGV, ça laisse du temps pour s'occuper. Par exemple, en cédant à la pression extérieure d' une blogueuse et d' un petit ami psychopathes, qui me menaçaient respectivement ou anti-respectivement depuis des jours et des jours de me quitter ou de ne plus me laisser de commentaires, si je ne leur délivrais pas mon classement de mes 50 personnages de série télé préférés... Alors voilà, je suis lâche, je l...

J'ose le crier, même si ce ne sont pas des choses qui se disent si on aspire à une certaine branchitude, Hergé était un Génie, avec un G majuscule! Évidemment, on peut lui reprocher d'avoir écrit Tintin au Congo , qui est quand même un peu raciste (au moins ultra-colonialiste) sur les bords, mais, même si ce n'est pas une excuse, tout le monde le faisait en 1930. On peut critiquer le fait qu'il ait choisi de travailler au journal Le Soir , dirigé par les nazis, pendant la Seconde Guerre Mondiale, mais force est de constater que les œuvres qu'il y a publiées alors ( L'Etoile Mystérieuse , Le Secret de la Licorne , Le Trésor de Rackham le Rouge , Les 7 boules de cristal ) tiennent plus du roman d'aventures en images que du pamphlet antisémite... On peut arguer que, en 1940, baptiser un financier véreux du nom de Blumenstein, c'est franchement discutable, mais il faut aussi noter qu'il a lui-même corrigé ce détail en le baptisant Bohlwinkel, sans savoir...

Aujourd'hui, je vais vous parler de ma vie, vous dire à vous d'où je viens, qui je suis, que je suis une femme de couleur, et j'ai mon île au fond du cœur... Mmmmmnon, c'est pas ça. Mais presque, parce que, aujourd'hui, je vais vous parler de ma vie privée, celle qui va jusque dans mon intimité la plus intime, parce que je l'ai décidé et rien ne m'en empêchera, non, ne me retenez pas, c'est vain, j'ai choisi... Ainsi, il existe sur cette terre un charmant jeune homme (par ailleurs fichtrement sympathique, là n'est pas la question) qui s'acharne à me rappeler que j'ai l'air d'avoir douze ans... C'est un détail, et je ne suis pas convaincu que la remarque soit absolument infondée... Du moins, c'est ce que je pensais... Car aujourd'hui, en salle des profs... (Moi, parce que la conversation s'y prêtait) - Au collège, j'ai eu droit à un Molière par an... Le Médecin malgré lui , Les Fourberies de Scapin , L'Avar...

Pour résumer la soirée de la finale de l'Eurovision (drôlatiquement commentée par un Tex au top de sa forme), je pourrais, à peu de choses près, copier-coller mon résumé de l'édition précédente... Mais en fait, je vais avant tout crier mon désarroi, ma haine absolument gratuite, à la face du monde. Amis Belges de la Wallonie, vous qui savez pertinemment que les Flamands veulent votre mort et ne rêvent que de faire sécession, ou, au pire, de devenir une colonie néerlandaise (si, vous devez vous l'avouer, maintenant, et puis, avouez aussi que, de toute façon, vous ne pouvez pas les supporter, ces damnés Flamands qui ne prennent même pas l'effort de parler français en votre présence, même si vous êtes de mauvaise foi, parce que vous savez bien que vous ne parlez pas plus flamand pour eux), vous qui vous savez condamnée cette Europe post-napoléonienne, si vous voulez vraiment que les Français vous accueillent à bras raccourcis et le sourire aux lèvres, il faudrait au moins ...

Cette remarque de Peggy Olmi, hier lors de la demi-finale du Concours Eurovision 2007, live from Helsinki, ne portait a priori que sur la prestation très moyenne du Tchèque, qui n'avait fait que piller Lordi. Je serais d'avis de l'élargir à au moins quinze autres des vingt-huit prestations de la soirée. Parmi les plus réussies, l'andorranne, bien sûr, même si on aurait dit un titre des Sum41, qui s'est pourtant écrasé contre le Rideau de Fer. Tout comme les Autrichiens, qui avaient pourtant tenté d'apitoyer les foules en plaçant une chanson contre le SIDA, tout comme les Belges et leur disco-pop-jazz excellent... Bourré de fausses notes, mais excellent, alors que la Géorgienne, bourrée de fausses notes (la chanson, évidemment, pas la chanteuse) mais tellement nulle, est passée. La drama queen du Danemark, survendue depuis des mois n'a pas connu sort plus glorieux. Quant à DJ BoBo et sa chanson de vampires, mix parfait entre Chihuahua et Hard Rock Hallelujah...

Un gag de prise d'otages et un gag sur la sodomie, soit deux rires en 90 minutes. C'est mon bilan perso de Pur week-end , ce qui est nettement mieux que pour Le déménagement , précédent film d'Olivier Doran qui n'était pas drôle, même pas pour moi, alors que j'avais treize ans, que j'aimais Danyboon et que ça aurait dû me faire rire. Il y a aussi un excellent gag avec une barricade complexe pour empêcher de pousser la porte alors qu'en fait elle coulisse, mais c'est tellement mal filmé qu'on ne le voit pas, donc ça ne compte pas. Heureusement, autour, le scénario est soigné, tellement qu'il se perd en rebondissements tous plus crédibles les uns que les autres, et dont je ne suis pas certain de pouvoir déterminer les vraies des fausses pistes de manière certaine. D'ailleurs, si quelqu'un peut m'expliquer sa conception du déroulement prévu des opérations, ou encore pourquoi David vole l'argent de son meilleur ami... Heureusement, le...

Je ne sais pas qui s'occupe de tirer les ficelles de ma destinée, mais je crois qu'il faut impérativement qu'il arrête de boire. Trois jours consécutifs à la suite (ça, c'est normal, pour l'instant), et pas un seul jour sans événement bizarre, c'est perturbant! Mercredi, c'était les gens qui me tutoyaient, comme ça, dans la rue, et les gens qui riaient aux éclats de mon magnifique tee-shirt (je sais que je l'ai déjà dit ici, mais je pense aux retardataires qui n'auraient pas lu ledit billet, même s'il est juste en-dessous -en tout cas, pour l'instant, puisque quand ce billet que vous êtes en train de lire là maintenant sera arrivé en bas de page, le billet précédent sera sur la page suivante, et donc plus du tout en-dessous). Jeudi, j'étais parti pour travailler un peu... Non, ce n'est pas ça l'événement bizarre, et je vous merde, vous n'êtes même pas drôle. Je travaillais, donc, quand, vers 17h25, alors que Face caméra comme...

Il n'y a pas de meilleur nombre pour finir que quatorze. Quinze est certes un compte rond, mais alors il m'aurait fallu trouver quoi dire de méchant sur Manuela, alors que sa carrière est encore absolument vivace, au point qu'elle a sorti un album l'an dernier, Sans dessus dessous . Mais quatorze, c'est bien plus symbolique. En Chine, par exemple, le quatorze est un homonyme de "doit mourir". Et, pour ceux qui ne seraient pas convaincus, je rappellerai que 14, c'est aussi la limite supérieure du pH, le Calvados ou les quatorze autres pays de l'Europe des quinze à part la France... Et puisqu'on est dans l'étranger, ce volume 14, ultime n'est-il pas, il est plus que temps de combler un manque de cette anthologie ABéenne. Il y a eu les enfants chanteurs, les mauvais chanteurs, les chansons niaises, les chansons sixties, les plagiats, les chaudasses, les sous-entendus, les jeux de mots, les génériques... Il reste pourtant encore une facette...