Constat d'échec
Je crois que je n'avais plus écrit quatre billets en quatre jours (évoquant autre chose que de l'Eurovision) depuis environ 2008. Forcément, je n'ai plus l'habitude, alors le corps dit stop.
Et puis bon, surtout, j'ai un métier.
Que j'avais déjà en 2008, notez.
Mais en 2008, je n'avais vraiment que ça, et chaque jour me permet de me rendre compte que, vraiment, quand je disais que ma vie était vide et médiocre en 2008, elle était effectivement vide et médiocre. Elle l'est peut-être toujours encore, mais je sors, je vais au théâtre, au concert, au concert, au théâtre, au concert, au spectacle, au sport, au concert, au sport, au spectacle... Je n'ai plus le temps de m'en rendre compte. Et, en l'occurrence, je n'ai pas le temps de broder avant de parler d'Eurovision.
Pardon.
La Suisse est certes le premier pays à avoir remporté le concours, les temps ont changé et les qualifications en finale sont particulièrement laborieuses. Et quand elle arrive enfin à se qualifier pour la finale en 2011, elle finit dernier. En 2014, Sebalter avait donc réussi un exploit en atteignant la treizième place du classement de la finale. Depuis, les choses ont repris un cours normal, voire pire, puisque non seulement la Suisse ne s'est plus qualifiée, mais elle a en plus fini dernier à chaque fois. L'Irlande aussi a des difficultés à renouer avec son passé glorieux, elle dont la dernière finale remonte à 2013. La Grèce, en revanche, espère sans doute effacer son unique erreur de parcours de l'année dernière.
Hé, on entre dans la deuxième moitié, ça commence à être plus satisfaisant!
Et puis bon, surtout, j'ai un métier.
Que j'avais déjà en 2008, notez.
Mais en 2008, je n'avais vraiment que ça, et chaque jour me permet de me rendre compte que, vraiment, quand je disais que ma vie était vide et médiocre en 2008, elle était effectivement vide et médiocre. Elle l'est peut-être toujours encore, mais je sors, je vais au théâtre, au concert, au concert, au théâtre, au concert, au spectacle, au sport, au concert, au sport, au spectacle... Je n'ai plus le temps de m'en rendre compte. Et, en l'occurrence, je n'ai pas le temps de broder avant de parler d'Eurovision.
Pardon.
Sebalter - Un cuore a metà (2017)
La Suisse est certes le premier pays à avoir remporté le concours, les temps ont changé et les qualifications en finale sont particulièrement laborieuses. Et quand elle arrive enfin à se qualifier pour la finale en 2011, elle finit dernier. En 2014, Sebalter avait donc réussi un exploit en atteignant la treizième place du classement de la finale. Depuis, les choses ont repris un cours normal, voire pire, puisque non seulement la Suisse ne s'est plus qualifiée, mais elle a en plus fini dernier à chaque fois. L'Irlande aussi a des difficultés à renouer avec son passé glorieux, elle dont la dernière finale remonte à 2013. La Grèce, en revanche, espère sans doute effacer son unique erreur de parcours de l'année dernière.
Jacques Houdek - My Friend (Croatie)
Brendan Murray - Dying To Try (Irlande)
Demy - This Is Love (Grèce)
Timebelle - Apollo (Suisse)
JOWST - Grab The Moment (Norvège)
Hé, on entre dans la deuxième moitié, ça commence à être plus satisfaisant!
- Suisse, 3 points: Ce refrain me semble familier. Peut-être à cause de cette voix un peu trafiquée. Du Ellie Goulding? L'ensemble s'écoute bien, mais sans plus, et, pour tout dire, si la chanson s'était vraiment arrêtée à sa première fin, ça ne m'aurait pas plus dérangé que ça...
- Irlande, 4 points: La voix du monsieur est charmante et donne envie de marcher au bord de la mer avec lui pendant qu'il chante. Ç'aurait presque pu être un vrai titre de pop FM s'il n'y avait pas la dernière minute qui oublie toute sobriété. Mais ça permet aussi à cette chanson d'éviter le statut de ballade chiante.
- Croatie, 5 points: Le type est complètement bipolaire: il chante en anglais avec une voix qui va dans les aigus puis il met ses lunettes et bam, il devient un baryton italien. J'ai trouvé ça très grotesque jusqu'au refrain, qui est LA chanson Eurovision de référence, aux envolées lyriques et qui annonce la deuxième partie avec des chœurs qui explosent de partout pendant que les notes de la voix principale s'allongent sans subtilité. J'ose espérer que, dans la vraie vie, les Croates écoutent autre chose que ça, mais c'est pas la vraie vie, l'Eurovision.
- Grèce, 5 points: Là encore, on a entendu plus original que cette chanson, mais puisque j'ai chanté les #thisislooooove dès le deuxième refrain, c'est donc que c'est efficace. Pas au point d'avoir envie de l'écouter spontanément, quand même.
- Norvège, 6 points: C'est étrange, parce que c'est un peu différent du reste mais aussi totalement pareil, je ne saurais pas expliquer pourquoi. En tout cas, j'aime les couplets, j'aime ce refrain (oui!), j'aime ces voix samplées juste après (et je me demande comment elles vont rendre en live). J'aime moins la mélodie un peu dissonante avant le dernier refrain et la fin un peu pauvre, mais pourquoi pas.
Commentaires
Mon classement du jour :
N°5 - Grèce : Cette dance bas-de-gamme m'a perdu à la moitié de la chanson. Quand elle sera sur scène, on va terriblement s'ennuyer, je vous le garantis.
N°4 - Suisse : Là encore, cela ressemble à une chanson pop qui pourrait facilement être matraquée sur une radio pour jeunes. C'est bien simple, je ne l'ai écoutée qu'une seule fois et pourtant, je l'ai déjà entendue mille fois.
N°3 - Irlande : Non, Pierre, la voix du monsieur ne donne pas du tout envie de l'écouter chanter en marchant au bord de la mer. Trop frêle.
N°2 - Norvège : Je pense que cette prestation va mettre de l'ambiance, parce que le rythme et efficace et les voix trafiquées sont rigolotes. Mais n'exagérons pas, ce n'est pas non plus exceptionnel.
N°1- Croatie : Donnons-lui le mérite de tenter la double-voix en live. C'est plutôt gonflé, et maîtrisé. J'espère juste qu'il ne va pas faire l'erreur d'une mise en scène avec un visage coupé verticalement et deux costumes différents, sinon ça va vraiment sombrer dans le sketch. Sinon, les violons sont hystériques, et j'aime bien.
Oh tiens, Sebalter ! J’avais bien aimé Sebalter. Et puis je l’ai oublié.
Croatie : Evidemment je suis bluffée par la capacité de Jacques, qui en plus rajoute un peu d’italien dans la sélection (il n’y en a jamais trop). Mais j’ai un doute sur le pont avec le violon, normalement le violon c’est un accessoire utile à l’eurovision mais là ça casse l’ascension, qui reprend pourtant derrière de toute force, pour finir tout calmement. Bref, je ne sais pas si c’est hyper bien ou trop calibré pour être honnête. Je me donne un joker sur celle-là.
Irlande : Mais qu’il est mimi, ce môme aux joues roses avec sa petite voix d’ado, on dirait Chris Colfer. La chanson est mignonne, mais qu’elle est classique et longue à démarrer, et quand elle démarre ce sont les choristes qui donnent tout. S’il est bon sur scène il peut émouvoir, qui sait.
Grèce : Très joli clip (je parle des scènes dans les beaux décors avec la belle robe.) Mais bon, c’est de la grosse dance qui tache, on ne gagne pas l’Eurovision avec de la grosse dance qui tache de nos jours.
Suisse : ça fait quelques jours que j’écoute cette chanson en me disant que c’est pas mal et que ça tient bien dans la tête, à défaut de faire une première impression fracassante, et je viens seulement de réaliser que ce qu’elle dit c’est « I’ll follow you Apollo » puisque le titre de la chanson c’est Apollo. J’aime bien la voix trafiquée de la chanteuse, en fait. Rhum, tu as raison, c’est entendu une fois, entendu mille fois ; mais en fait c’est un argument qui marche de temps en temps.
Norvège : Ce qui me perturbe un peu avec cette chanson, c’est que les voix samplées qui font les chœurs et qui nous plaisent disent « kill kill kill » et que je trouve ça sympa. Aussi, le chanteur a des goûts un peu curieux en chemises. Mais sinon j’aime beaucoup. Oui, y compris la partie dissonante avant le dernier refrain.
Je ne sais pas jusqu'à quand, mais au moins jusqu'à la fête de la musique.
Mouhahahahaha...