Elijah, Elijah, saute-moi au cou...

Un film avec des mathématiques, où l'on parle de suite logique, de Fibonacci (mais si! sa suite 0; 1; 1; 2; 3; 5; 8...), de nombre d'or, de Fermat prononcé Fermate dont on démontre le dernier théorème parce qu'on est en 1993, de pythagoriciens, de principe d'incertitude d'Heisenberg, de gens qui prétendent que les maths dirigent le monde jusque dans ses moindres recoins (bah oui, le nombre d'or, quoi...) et même la philosophie, de personnages qui osent affirmer sans crainte qu'ils croient en le nombre pi...
Pensez à quel point Crimes à Oxford a pu me faire vivre un orgasme intérieur!

Mais en vrai, heureusement qu'Elijah Wood était là avec ses yeux bleus dans lesquels on a envie de plonger (comme c'est beau, quand j'écris!). Non pas que le film soit mauvais, non non (au contraire, le temps s'écoule sans problème et il y a même quelques jolis plans et une scène plutôt très drôle, très incisive vers le début, qui donne envie de revoir Mes chers voisins du même Alex de la Iglesia, et laisse espérer quelques bonnes choses pour sa future Marque Jaune), ou que l'intrigue soit décidément trop compliquée dans son dénouement, non non (enfin, si, un peu, quand même), ou que je sois surtout vexé parce que je n'avais pas plus trouvé qu'Elijah quels pouvaient bien être les troisième et quatrième symboles de la suite du tueur, non non (mais il faudra quand même qu'on m'explique ce que c'est que cette librairie dans laquelle on trouve des livres sur la médecine juste à côté de livres sur la théorie pythagoricienne, hein, parce que forcément, ça devient plus facile dans ces circonstances), mais Elijah, c'est Elijah...

Et visiblement, Alex de la Iglesia en est tout à fait convaincu. Parce que, si je peux tout à fait comprendre les scènes de baise dans lesquels il est donc forcément torse nu voire plus voire couvert de sauce tomate en même temps que la fille, il faudra qu'on m'explique pourquoi on a le privilège de le voir sous la douche comme ça, presque pour rien à part un pauvre gag, si ce n'est pour offrir à toute une frange du public exactement ce qu'il désire: le corps d'Elijah Wood (qui, bon, c'est vrai, n'a rien de transcendantal, mais il faut voir aussi comment les scènes de baise sont filmées, hein...). Même s'il a la voix de Mike Hannigan en français et ce look qui lui permet d'être crédible en jeune étudiant malgré ses 27 ans...

Et puis, Elijah, il a aussi un côté «il a l'air trop sympa». Pensez, un type qui a joué dans Les Aventures de Huckleberry Finn, Eternal Sunshine of the spotless mind, Paris, je t'aime et qui, surtout, tient le rôle principal de The Faculty et fait un petit coucou dans Spy Kids 3D: Game Over... Une sorte de Macaulay Culkin qui aurait bien tourné...

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