Trois nuits par semaine...

Il y a parfois des petits miracles dans la vie...
Par exemple, dans la saison 5 de 24 heures chrono, Kim Bauer, sur l'intégralité de sa présence à l'écran, réussit à ne presque pas être pénible... Par autre exemple, dans La nuit au musée, Kim Raver, sur l'intégralité de sa présence à l'écran, réussit à ne presque pas être pénible. Bon, elle est un peu aidée par le fait qu'elle reste au grand maximum deux minutes à l'écran (et heureusement que ce ne sont que deux minutes, car parfois, les miracles ne durent pas, d'autant plus quand la voix française n'est pas la bonne). Et aussi par la présence à ses côtés de Paul Rudd (qui culmine quant à lui à dix-sept secondes de présence à l'écran), toujours agréable à regarder en général (mais pas là). Audrey Raines est ici la mère Nick et l'ex de Ben Stiller qui, tel Madame Doubtfire, est un vrai loser, toutes catégories confondues, tant sur le plan professionnel que sur le plan relationnel avec son fils. Mais tout va s'arranger en moins de deux heures car Ben Stiller, toujours plus Robin Williams, mais façon Jumanji cette fois-ci, va trouver THE good job: gardien de nuit d'un musée dont les pièces reviennent à la vie la nuit, comme le chantaient si bien les Nuit de Folie (ou les Début de Soirée?).

Non, absolument rien à voir avec Toy Story! Il n'y a même pas Robin Williams dans Toy Story! Par contre, tant qu'on est dans les films avec Robin Williams, j'en profite pour citer La nuit au musée, où il interprète la statue de cire de Theodore Roosevelt amoureux de la Pocahontas du pauvre (si elle était vraiment si connue, cette Sacagawea, les studios Disney en auraient fait un film, non?!). Et à part lui, il y a Carla Gugino, qui n'égale pas sa prestation de Spy Kids. Ou Owen Wilson. Non, pas de commentaires sur Owen Wilson. Avec tout ça, des décors de musée sublimes (mais des effets spéciaux pas toujours au top), quelques bons gags et même une pointe d'émotion dans le discours qui fait pleurer quand tout est bien qui finit bien, on peut oublier que la première partie, avant les trois nuits au musée, en s'appesantissant un peu trop sur la relation père/fils du héros, manquait un chouïa de rythme.