Où l'on cite Patrick Bruel et un air des seventies (ooh oh oh oh)

Y a le KGB, y a la CIA
Le gros Idi Amin Dada
Du sang à la une des gazettes
Pauvre planète...


Cet extrait de T'as beau pas être beau repris par Sol En Si à la fin du siècle dernier est à peu près tout ce que j'ai longtemps su d'Amin Dada. Et puis les premières bandes-annonces du Dernier Roi d'Écosse sont sorties, et youpi!, mon inculture dictatoriale allait enfin pouvoir être comblée...
Mais en fait non! Alors bien sûr, Le Dernier Roi d'Écosse est un bon film (un peu mou par moments, quand même), sauf que ce n'est pas une bio d'Amin Dada, mais plutôt de son (faux) médecin personnel Nicholas Garrigan. Alors, ce que j'espérais, je ne l'ai entraperçu qu'au bout d'une heure et demie, et je suis sorti de la salle sans comprendre pourquoi Amin Dada a marqué l'histoire, sans saisir la différence entre lui et tout autre dictateur lambda. Peut-être n'était-ce pas du tout le propos du film, que j'ai extrapolé à la vue de la bande-annonce, je ne sais pas, je n'ai pas lu le livre d'origine. Mais finalement, l'ultime phrase du film («On ne saura jamais si c'était la date qu'il avait vu en rêve») me l'aurait presque rendu sympathique, s'il n'avait pas eu des responsabilités de chef d'État.
C'est un bon film, si, si, mais je ne m'attendais pas à ça, et je suis resté sur ma faim.
Maintenant, il va me falloir me plonger dans l'Histoire de l'Ouganda, c'est tellement plus fatigant!

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