LTODLCF, les stars AB (volume 9)

«Mais ça n'en finira donc jamais?!» est peut-être la question que vous vous posez à la lecture de ce titre. "Il va pas tous nous les faire, quand même!" est la remarque qui suit. «Non parce que si jamais il en vient à parler de Manuela Lopez, ce sera vraiment le signe qu'il est tombé bien bas» conclut votre soliloque... Je vous entends, rassurez-vous, votre calvaire s'achève bientôt... Trois ou quatre quinzaines, et la diversité musicale sera à nouveau respectée... Mais quand même, vous admettrez qu'il reste de grands artistes à évoquer avant de clore cette grande saga, non? Par exemple, Christophe Rippert, le Luc de Premiers Baisers, des Années Fac et des Années bleues. Qui a oublié, même huit ans après la fin de la dernière série évoquée, ce chanteur au brushing toujours impeccable, qui montre à lui seul l'étendue des talents des coiffeurs de chez AB Productions? Le sex-symbol qui faisait craquer toutes les filles?
Personne, nous sommes d'accord.

D'autant que Christophe Rippert mérite amplement de figurer dans cette anthologie, parce que lui, contrairement à d'autres, il avait du talent. Ne nous méprenons pas, certainement pas comme chanteur, puisque Christophe Rippert est peut-être l'un des interprètes de l'écurie AB les plus inaudibles. Mais bel et bien en tant qu'auteur! Car Christophe Rippert a une particularité: il est le seul à n'avoir jamais chanté le moindre texte écrit par Jean-François Porry. Du Michel Jourdan, oui. Du Bruno Le Millin (le père de Justine), oui. Du lui-même, oui. Mais du Jean-François Porry, non.
Bon, comme il l'a laissé s'occuper de la musique avec Gérard Salesses, l'œuvre musicale de Christophe Rippert ressemble à celles des autres, mais qui peut se targuer d'avoir pu prononcer des phrases aussi incompréhensibles et vides de sens que «C'est un amour de vacances, une histoire sans lendemain, mais à laquelle on repense les yeux pleins de chagrin, avec la même impuissance face au temps assassin dont l'indolence rend orphelin», première (longue) phrase du refrain de son premier tube Un amour de vacances (classé sixième au Top 50 en son temps!)? Et sont-ils nombreux à avoir eu pour choristes Carol Fredericks et Manuela Lopez?

Et pourtant, malgré tant de talent et un romantisme exacerbé (loin de sa réputation sur les plateaux de tournage), Christophe est retourné dans l'ombre après un rapide passage sous le soleil. Et depuis, il conçoit des dévédés, comme celui des Bercy de Dorothée. Et si vous fantasmiez sur le jeune homme, il n'a presque pas changé. Il a juste 37 ans (et un MySpace).

Le parfum enivrant de l'été
Entre ses mains, nous a bercés
Dans l'abîme de tes yeux passionnés
Belle et fragile, tu m'as entraîné
C'est un amour de vacances, une histoire sans lendemain
Mais à laquelle on repense les yeux pleins de chagrin
Avec la même impuissance face au temps assassin
Dont l'indolence rend orphelin
Il n'y a pas une seconde où je ne pense à toi
Même quand le tonnerre gronde, j'entends le son de ta voix
Cette voix unique au monde qui me répète cent fois
"Je t'aime, je t'aime"
Ne t'en va pas

C. Rippert - JF Porry/ G. Salesses
1993 Editions AB, Pense à Moi, Ed. Musicale Technisor Train Bleu

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