En passant
C'est compliqué, ces ponts de mai qui existent sans exister et, qui plus est, juste après des vacances. Parce que moi, j'avais prévu de commencer ce tour d'Europe plus tôt, mais j'ai été pris par des vacances à Mulhouse, afin d'épater mes collègues par mon teint, et à peine étais-je revenu que je repartais pour le Nord, que je quittai tout à l'heure sous la pluie. Avec tout ça, impossible de prendre tout le temps nécessaire pour expliquer pourquoi Mulhouse, et pouf, on est déjà le 2 mai et on n'avance pas.
Alors voilà, on avance, sans perdre davantage de temps.
Et il est bientôt minuit et il faut aller se coucher, alors enchaînons, voulez-vous...
Alors voilà, on avance, sans perdre davantage de temps.
Jessica Mauboy - We Got Love (Australie)
Cesár Sampson - Nobody But You (Autriche)
Aisel - X My Heart (Azerbaïdjan)
Cláudia Pascoal - O Jardim (Portugal)
Lea Sirk - Hvala, ne! (Slovénie)
- Slovénie, 2 points: c'est un peu agressif, comme chanson. Mais curieusement, quand on commence à s'habituer, au bout de deux minutes, ça devient encore plus agressif. J'aime pas trop trop.
- Azerbaïdjan, 4 points: on dirait que je suis condamné à entendre Katy Perry quand une chanson parle de fireworks. Même si cette chanson n'a rien à voir avec du Katy Perry (à part un potentiel bruyant en live, peut-être). Ça s'écoute, puis ça s'oublie aussitôt.
- Australie, 4 points: ça n'aura pas pris longtemps pour que l'Australie s'eurovisionnise à fond, avec une ballade up-tempo qui ressemble à toutes les autres. C'est pas désagréable, non, mais pas vraiment essentiel à la pop-music. Mais nul doute que le hashtag #WeGotLove, en plus de répandre la paix sur terre, saura une nouvelle fois attirer des tas de votes des jurys de tous les pays.
- Portugal, 6 points: je pense que je ne réécouterai jamais ce titre spontanément, mais sur le moment, il crée immédiatement une ambiance, une envie de faire le silence pour écouter cette personne chanter, avec cette voix particulière. Je n'ai aucune idée du sujet abordé, mais peu importe, c'est joli.
- Autriche, 7 points: on n'a jamais aussi prêt de confondre l'Autriche et l'Australie! Ça commence comme une ballade pour quasi-aussitôt lancer un refrain hyper-radiophonique, avec des envolées. Et à chaque fois qu'il revient, ce refrain, ça rend content - peut-être parce que les couplets ne sont pas passionnants.
Commentaires
Autriche : Elle me rappelle un peu la chanson australienne de l'an dernier. Que je n'avais pas trouvée à casser des barreaux de chaises. Mais il y a le moment avec les choristes à 2'10 qui est sympa, même s'il arrive un peu tard et que je me suis déjà désintéressée.
Azerbaïdjan : en voilà une qui commence sans promesse et qui propose suffisamment de cassures de rythmes pour être intéressante. Avec une mise en scène adéquate (à base de feux d'artifices et autres) ça peut donner quelque chose de très bien.
Portugal : C'est très simple et joli et mélancolique, ça a payé une fois ils tentent peut-être un doublé ? C'est un moment de calme pas complètement chiant pour changer, donc oui, je garde.
5 - Portugal : Hé ! HOOO ! Réveillez-vous, Pierre et Nataka ! Cette chanson est absolument nulle et chiante, et la dame aux cheveux roses (et moches) chante très faux du début à la fin. Non, non, non, je refuse de croire que vous puissiez avoir passé un moment joli.
4 - Azerbaïdjan : la boîte à rythme est un peu horripilante. Comme chaque année, on n'échappe pas aux chansons vues, revues et ré-entendues.
3 - Slovénie : il y a une vraie énergie. Bon, il faut avoir pris de la drogue pour danser là-dessus à 2h du mat' et pour que ça fasse complètement effet. Mais ça peut marcher.
2 - Autriche : la voix de Cesár est plutôt agréable, douce et chaleureuse. Et le refrain est joli. Et beaucoup de chœurs dans cette chanson (certes, Nataka, ils arrivent un peu tard, mais ils sont là) qui aurait toutes ses chances si elle sortait un peu plus du lot.
1 - Australie : j'ai presque honte d'aimer cette chanson pop miello-pétasso-sucrée. Et puis, en approfondissant, je crois que je décèle une sensibilité mélancolique dans les refrains. Une fin de phrase en mineur, probablement. Et donc j'aime bien.
La chanson autrichienne gagne après plusieurs écoutes.