Les temps (comme les œufs) sont durs
J'ai l'impression de me répéter un peu et, pour le peu que je parle, de ne parler que de ça, mais je vous l'assure: il était temps que ce soient les vacances. Non pas que ma rentrée dans mon nouveau collège qui était mon collège d'avant se soit mal passée (au contraire, je trouve même que tout va étonnamment bien), mais je suis juste épuisé. Pour preuve, hier soir, je n'ai même pas réussi à trouver la force de zapper de France 2 et j'ai donc écouté Michel Sardou évoquer sa sciatique, ses talonnettes qui n'en sont pas, l'homosexualité qu'il n'a connue personnellement que par mégarde, la politique, sa mère qui avait de gros bras et sa fille violée... autant de sujets résolument passionnants pour un fan de Michel Sardou, voire un amateur nostalgique du Jeu de la vérité, mais pas nécessairement pour moi.
Non, clairement, moi, Michel Sardou, à part Les lacs du Connemara...
Et La Java de Broadway.
Bon, et La rivière de notre enfance, aussi...
Oh, et Être une femme, quand même.
J'aimais bien Loin, aussi, à l'époque, je crois, du moins la fin, avec les chœurs...
Je vais t'aimer pète quand même bien un peu sa race, aussi.
Ah, et Chanteur de jazz...
Puis j'ai forcément un peu de tendresse pour Les bals populaires.
Mais Beethoven, par exemple, malgré une phrase absolument fabuleuse, «le monde est sourd comme Beethoven», me fait surtout penser à une vieille chanson de Norma Ray...
Bref.
Michel Sardou a surtout constitué l'alibi pour sonner le glas de mes ambitions culturelles du samedi soir. Enfin, Michel Sardou et moi, parce qu'il serait injuste que je lui rejette complètement la faute.
Je m'explique.
Il y a deux samedis (trois, en comptant le samedi d'hier), Arte a commencé la diffusion de Breaking Bad. Chouette!, me suis-je alors dit. Ce sera l'occasion de regarder cette série soi-disant exceptionnelle, sur laquelle Télé 2 semaines, qui est un peu ma nouvelle Bible (en plus d'être le magazine télé le moins cher à la semaine -parmi les grands hebdomadaires télé, nous précise-t-on après l'astérisque- et surtout le plus complet dans ceux que je n'ai pas à acheter toutes les semaines, ce qui constitue un rythme trop contraignant pour moi), ne tarit pas d'éloges.
Enfin, en vrai, je me suis juste dit «Chouette! Ce sera l'occasion de regarder cette série soi-disant exceptionnelle», avant de le dire à d'autres gens, excellente critique de Télé 2 semaines à l'appui.
Et en effet, le premier épisode s'est avéré alléchant. Certes, j'ai pensé que j'avais affaire à une série de 30 minutes et j'ai donc trouvé que le premier épisode prenait franchement son temps pour installer le concept de la série (à savoir, pour les incultes, un prof de chimie qui apprend qu'il va mourir du cancer d'ici six mois et décide de se lancer dans la fabrication de drogue) avant de comprendre, ce qui fut finalement heureux, que les 30 minutes suivantes ou presque appartenaient aussi au pilote.

Seulement voilà, j'étais épuisé.
Croyez-moi ou non: depuis septembre, il m'est arrivé plusieurs fois de me coucher avant 23h et même avant 22h30, genre j'ai trente ans, je suis vieux. Du coup, un samedi soir, à 23h30, c'était trop tard pour moi.
Mais comme je suis entêté -c'est probablement ce qui explique que je regarde encore Vampire diaries chaque dimanche- peu importe, j'étais là la semaine suivante. Entretemps, à défaut d'avoir trouvé l'épisode 2 en intégralité, j'avais découvert sur Arte l'existence des épisodes résumés en sept minutes, trouvé ça très bien, enchaîné avec l'épisode 3 à la télé pour finalement conclure que les épisodes résumés en sept minutes étaient la plus grande invention du siècle.
C'est ainsi que, hier, je me suis décidé à regarder l'épisode 4 sous cette forme, sans trouver, finalement, la moindre motivation pour couper Michel dans son discours face aux Françaises.
Je crois bien que Breaking Bad rejoint BattleStar Galactica ou Six pieds sous terre dans la liste de ces séries géniales que je ne verrai probablement jamais.
Mais en fait, ça m'arrange.
Parce que le samedi à 22h25, c'est aussi l'heure de Hard times sur MTV.
Et Hard times, c'est un peu génial.
Non, clairement, moi, Michel Sardou, à part Les lacs du Connemara...
Et La Java de Broadway.
Bon, et La rivière de notre enfance, aussi...
Oh, et Être une femme, quand même.
J'aimais bien Loin, aussi, à l'époque, je crois, du moins la fin, avec les chœurs...
Je vais t'aimer pète quand même bien un peu sa race, aussi.
Ah, et Chanteur de jazz...
Puis j'ai forcément un peu de tendresse pour Les bals populaires.
Mais Beethoven, par exemple, malgré une phrase absolument fabuleuse, «le monde est sourd comme Beethoven», me fait surtout penser à une vieille chanson de Norma Ray...
Bref.
Michel Sardou a surtout constitué l'alibi pour sonner le glas de mes ambitions culturelles du samedi soir. Enfin, Michel Sardou et moi, parce qu'il serait injuste que je lui rejette complètement la faute.
Je m'explique.
Il y a deux samedis (trois, en comptant le samedi d'hier), Arte a commencé la diffusion de Breaking Bad. Chouette!, me suis-je alors dit. Ce sera l'occasion de regarder cette série soi-disant exceptionnelle, sur laquelle Télé 2 semaines, qui est un peu ma nouvelle Bible (en plus d'être le magazine télé le moins cher à la semaine -parmi les grands hebdomadaires télé, nous précise-t-on après l'astérisque- et surtout le plus complet dans ceux que je n'ai pas à acheter toutes les semaines, ce qui constitue un rythme trop contraignant pour moi), ne tarit pas d'éloges.
Enfin, en vrai, je me suis juste dit «Chouette! Ce sera l'occasion de regarder cette série soi-disant exceptionnelle», avant de le dire à d'autres gens, excellente critique de Télé 2 semaines à l'appui.
Et en effet, le premier épisode s'est avéré alléchant. Certes, j'ai pensé que j'avais affaire à une série de 30 minutes et j'ai donc trouvé que le premier épisode prenait franchement son temps pour installer le concept de la série (à savoir, pour les incultes, un prof de chimie qui apprend qu'il va mourir du cancer d'ici six mois et décide de se lancer dans la fabrication de drogue) avant de comprendre, ce qui fut finalement heureux, que les 30 minutes suivantes ou presque appartenaient aussi au pilote.

Seulement voilà, j'étais épuisé.
Croyez-moi ou non: depuis septembre, il m'est arrivé plusieurs fois de me coucher avant 23h et même avant 22h30, genre j'ai trente ans, je suis vieux. Du coup, un samedi soir, à 23h30, c'était trop tard pour moi.
Mais comme je suis entêté -c'est probablement ce qui explique que je regarde encore Vampire diaries chaque dimanche- peu importe, j'étais là la semaine suivante. Entretemps, à défaut d'avoir trouvé l'épisode 2 en intégralité, j'avais découvert sur Arte l'existence des épisodes résumés en sept minutes, trouvé ça très bien, enchaîné avec l'épisode 3 à la télé pour finalement conclure que les épisodes résumés en sept minutes étaient la plus grande invention du siècle.
C'est ainsi que, hier, je me suis décidé à regarder l'épisode 4 sous cette forme, sans trouver, finalement, la moindre motivation pour couper Michel dans son discours face aux Françaises.
Je crois bien que Breaking Bad rejoint BattleStar Galactica ou Six pieds sous terre dans la liste de ces séries géniales que je ne verrai probablement jamais.
Mais en fait, ça m'arrange.
Parce que le samedi à 22h25, c'est aussi l'heure de Hard times sur MTV.
Et Hard times, c'est un peu génial.
Commentaires
Surtout quand on fréquente des ados.
Parce que finalement ,c'est ça l'important, en plus que Peyton soit partie avec Lucas et que court la maladie d'amour!
Je penserai à ta requête (même si je dois dire ce genre de choses sur Twitter, dans la colonne de droite), mais rassure-toi, ça va!
Et c'est Lucas, alors, je le savais!
Pour mon adresse mail, utilise celle sur la droite (même si tu n'es pas Jérémy Chapron ni même David Tournay), ça devrait normalement arriver dans ma boîte normale.