Où l'on reprend les bonnes habitudes

C'est effrayant comme les habitudes se perdent. On est un peu dépassé d'un côté, on n'a pas de stock conséquent pour lancer des TODLCF et, sans même qu'on s'en rende compte, on est en plein mois de juillet sans le moindre petit bilan de la Fête du Cinéma, la moindre hagiographie de Kévin de Dilemme, la moindre excitation pour le grand retour de Fort Boyard ni aucun débat sur les dents de Mark Cavendish, pour faire un peu d'actualité sur ce blogue... Heureusement que je veille et que je m'en vais réparer cette erreur illico presto, en commençant par le commencement, histoire de reprendre le rythme calmement! Parce que, quand même, la Fête du Cinéma, c'est un peu un repère, une Amérique, une lumière biblique, une vérité cosmique. Oui, je m'emballe, mais comprenez-vous, c'est la joie de revenir ici, je suis grisé.
Mais, tout de même, quel plaisir de prendre un billet pour un blockbuster quelconque quatre minutes avant la séance et de se demander où on va bien pouvoir s'asseoir, vu que la salle sera forcément pl... vide?!
C'est effrayant comme les habitudes se perdent...


Agence Tous Risques - Générique
via Dailymotion

Je ne me souviens absolument pas avoir regardé une seule fois dans ma vie le moindre épisode d'Agence tous risques, ni même avoir été marqué par le générique de la série et pourtant, en entendant dans L'Agence tous risques (le film, notez la subtile différence de titre) les premières notes de musique, malheureusement sans ces paroles françaises dessus, j'ai ressenti un truc, comme un frisson de joie qui m'a parcouru le dos. Ou alors j'ai subitement senti la clim?
En tout cas, j'ai eu bon espoir d'effacer le souvenir désastreux laissé par Kiss & Kill. Car voyez-vous, L'Agence tous risques, c'est vraiment la dernière chance au dernier moment l'anti Kiss & Kill, soit un film qui n'est visiblement pas là pour changer la face du cinéma, mais qui réussit à être drôle et à être rythmé quand même.
Parce que, sincèrement, devant Kiss & Kill, à part me dire qu'Ashton Kutcher n'est pas si beau que ça ou que Katherine Heigl a des dents bizarres, je me suis peu investi. C'était quoi, tous ces voisins qui subitement deviennent tueurs à gages? C'était quoi, ces gags pas drôles (à part quand, au début, Katherine Heigl a les yeux bandés et bam, elle se prend la porte, ho ho ho!)?

Et puis, et ce n'est pas rien, L'Agence tous risques se clôt par une chanson de Sexion d'assaut avec des jeux de mots sur les chiffres et une évocation du Val-de-Marne (9-4 en force!), ce qui fait nécessairement ma joie.
Je cherche encore le lien entre les paroles et la thématique (même très générale) du film, mais tant pis...


Sexion d'Assaut - Changement d'Ambiance
via Dailymotion

Quel plaisir aussi, de prendre un billet pour un film dont on ne sait rien!
Hum, oui, vous pouvez considérer que mon avis ci-dessus sur L'Agence tous risques est détaillé au maximum. Désolé.

Quel plaisir aussi, de prendre un billet pour un film dont on ne sait rien, juste à cause de l'affiche croisée dans Illimitée et l'envie naturelle de voir un film américain avec Delphine Chanéac qui se prend une grosse queue avec une grosse queue (pardon, je suis faible, mais vous comprenez, ça fait longtemps que ce blogue n'a pas bougé, il faut bien que je fasse un peu ma pute question mots-clés).
Forcément, j'ai été un peu déçu de devoir attendre si longtemps pour que Delphine Chanéac apparaisse effectivement à l'écran, surtout vu la tête qu'elle a finalement (qui, c'est troublant, est différente selon qu'on la voit de face ou de profil, qui donne alors l'impression que ses yeux sont normaux). Mais comme je ne savais rien du film, en particulier son degré de flippitude, j'ai surtout sursauté sur quelques séquences du début, à l'apparition de la Bête, qui se cachaient au milieu de débats ni trop simplistes ni trop profonds sur la génétique. Après, j'ai trouvé ça un peu glauque, surtout en sachant qu'un élève était dans la salle, même s'il a pu kiffer les scènes de sexe (ou pas, parce qu'elles sont glauques, quand même). Et finalement, j'ai eu peur, parce que la fin fait peur.
En tout cas, j'ai complètement marché, donc on peut dire que ça m'a plutôt plu.

Commentaires

Nataka a dit…
Nan mais en fait, c'est l'arnaque, tu fais seulement semblant de parler de L'Agence Tous Riques. Au final, tu ne parles que de Kiss&Kill et des dents de Katherine Heigl (qui ne sont pas vraiment bizarres mais juste grandes et brillantes (euh...))
J'ai eu la même réaction pour Splice : "tiens, un film américain avec Delphine Chanéac ?!?" et puis ensuite, j'ai vu la bande annonce, alors je n'y suis pas allée.
Pierre a dit…
Je n'ai toujours pas vu la BA de Splice, donc je ne peux pas te dire si elle est trompeuse ou pas, mais je pense que, si j'avais lu l'histoire, j'aurais fait comme toi.
Quant à L'Agence tous risques, j'ai bien conscience que je n'en parle que pour dire que c'est mieux que Kiss & Kill (qui est quand même très mauvais, non?), mais je l'ai vu il y a une semaine. Je sais que j'ai aimé, que j'ai ri, plusieurs fois, que j'étais plutôt à fond dans l'histoire... mais je ne me souviens plus du tout de quoi ça parle. Il y a un truc à Berlin, je crois, je me suis dit que Bradley Cooper jouait à Alias... Et... C'est tout.

Posts les plus consultés de ce blog

Lilly-Fleur Pointeaux nue (n'est pas dans ce billet)

À lit ouvert

The boys from Ipanema