Spam spam spam

Je ne suis décidément pas très présent, mais vous n'imaginez pas à quel point je veille cependant. Parce que, à défaut de nouveaux billets ou de nouveaux commentaires à foison, il me faut lutter sans relâche contre une armée de gens mal intentionnés, qui, après m'avoir gratifié d'un Great website me glissent qui un conseil en matière de sites de téléchargement qui des adresses de bons chiropracteurs... Mais je ne suis pas dupe, ah ah! C'est qu'on ne me la fait pas, à moi, hé! Je reconnais le spam! Enfin, puisqu'il faut parler français, le pourriel... Quoique, techniquement, il ne s'agit pas ici de courriels pourris, alors ce serait plutôt du poummentaire.
Ah, il semble que, en vrai, il faille parler de polluriel...
C'est moche, non?
Qui va utiliser ce mot?
Sincèrement, je crois qu'on passe à côté d'un truc, en négligeant mon poummentaire.
Non, rien à faire, je boycotte, je parlerai de spam, je suis un rebelle, na!

D'ailleurs, saviez-vous que le mot spam venait des Monty Python?
Oui, je sais que vous le savez. En plus, je me répète, parce que je l'ai déjà glissé ici, fier que j'étais de l'avoir appris grâce à Monsieur Technologie, qui décidément avait tant de qualités et qui me manque tellement... Certes, Monsieur Histoire-Géographie est là pour occuper mes fantasmes en salle des profs mais, comprenez-moi (et sans que Monsieur Histoire-Géographie ait à se sentir vexé), Monsieur Histoire-Géographie, ce n'est pas la même chose que Monsieur Technologie... Il y a bien sa tête avec son bonnet et l'effet sur ses cheveux quand il l'enlève, ses bretelles ou son marcel sous sa chemise, ses blagues et son sourire, mais bon, Monsieur Technologie, c'est Monsieur Technologie.
Toujours est-il que, par une association d'idées audacieuse, j'étais persuadé que ce spam venait de Monty Python Sacré Graal. Logiquement, j'ai été déçu, en voyant mon erreur en découvrant le film ce weekend. Je dois aussi confesser que, ne connaissant pas les Monty Python mais uniquement leur réputation, j'ai été assez frustré de ne pas rire devant ce film. J'ai souri, bien sûr, mais je serais bien incapable de retenir la moindre scène potentiellement culte. Il faut voir le film dans son ensemble et, dans ce cas, aucun doute, il s'agit d'un chef-d'œuvre de non-sens, jusque dans les sous-titres alternatifs sur le dévédé.
Mais désolé, quand je regarde un film sensément comique, j'aime bien avoir quelques vrais rires sonores de temps à autre.

D'autant plus que, si je tenais tant à voir Monty Python Sacré Graal, c'est parce qu'il me fallait un point de comparaison pour Spamalot, comédie musicale adaptée dudit film, dans laquelle, par ailleurs, il est fait mention de spam, ce qui tombe bien vu le titre de la pièce, et, surtout, dont la mise en scène et le livret français sont l'œuvre de Pierre-François Martin-Laval, qui peut prétendre au statut de Robin des Bois préféré. Parce que, voyez-vous, pendant les deux heures de ce Spamalot, j'ai ri.
Beaucoup!
J'ai repéré ici ou là des gags signés Pef sans aucun doute possible et d'autres qui ne peuvent pas ne pas être de lui, parce que le film ne pouvait pas faire allusion au Roi Lion à Mogador ni à la Star Academy et Nouvelle Star, dont ce Spamalot partage un chef d'orchestre (Matthieu Gonet) et un chorégraphe (Stéphane Jarny), mais il me fallait savoir quelle était sa responsabilité dans ma très bonne soirée. C'est pour ça que, finalement, j'ai été satisfait, de ne pas beaucoup rire devant Sacré Graal, y compris devant les gags du film qui sont pourtant repris dans la pièce. Ça me confirme tout le bien que je peux penser de Pierre-François Martin-Laval, qui, de toute façon, m'avait proprement épaté par son rôle d'acteur-chanteur-danseur, même s'il n'était pas seul (il me faut souligner la voix de la Dame du Lac, au moins!) et qui, donc, est en plus, un excellent adaptateur, puisqu'il pousse encore plus loin certains gags de Sacré Graal et en ajoute beaucoup d'autres, qui forment un ensemble extrêmement cohérent et absurde (mais moins que le film, sans doute).
Il est juste un peu dommage que le second acte débute par un enchaînement de morceaux musicaux un peu faibles et carrément mous du genou, ce qui est toujours un peu ennuyeux pour une comédie musicale.

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