Retour vers le passé

Capture via 1pic1day

Ça m'a fait plaisir de voir Katsuni, hier soir dans On n'est pas couché.
Il m'a fallu un certain temps pour la reconnaître, me demander si ses seins étaient la seule chose qui avait changé depuis le temps, si c'était le maquillage ou bien simplement l'âge, parce que, finalement, je n'ai plus vraiment suivi l'actu de Katsuni depuis La vie de... Katsumi il y a quatre ans (ah, le «Katsumi's pussy», tant de souvenirs!), à part quand une dénommée Katsumi l'avait obligée à changer de nom parce qu'elle n'assumait pas son homonymie...

Et puis, elle a parlé et là, pas de doute, c'était elle. Il y avait les blagues mal assurées de Laurent Ruquier qui n'a pas l'habitude de la porno-star et n'est visiblement pas au point pour prendre la suite de Tout le monde en parle et les invités qui n'avaient pas non plus l'habitude d'un tel voisinage, mais Katsuni avait toujours le même discours sur son métier et sa passion du sexe plus que de la célébrité, qui me paraît décidément très sain. Et puis, elle a un peu parlé du film pour lequel elle a reçu un Hot d'Or, Éric Naulleau a été le seul capable de la considérer au même niveau que les autres invités en le chroniquant et elle a montré qu'elle n'était pas complètement conne en évoquant la crise du milieu du X, dans lequel j'ai visiblement bien fait de ne finalement pas chercher à m'engager comme me le disaient mes pulsions d'adolescent puceau qui commençait à vraiment vouloir baiser et passait trop de temps devant des pornos, avant de réaliser que, quand même, c'est probablement incompatible d'être un bon performeur et quelqu'un d'inexpérimenté (quoique l'inexpérience est quelque chose qui ne dure pas, surtout en de telles circonstances) que, quand même, je risquais de ne pas présenter un grand intérêt physique pour les spectateurs et que, quand même, je n'étais pas certain de pouvoir baiser à la chaîne.
Parfois, on est un peu bête à dix-sept ans...

Bref, j'ai été ravi de revoir Katsuni, qui fut, quand même, une des premières icônes de ce blogue, avant même Laurent Artufel. Pour fêter ça, j'aurais bien voulu donner un avis détaillé de Pirates II, Stagnetti's Revenge (c'est toujours prestigieux, un Hot d'Or un avis positif d'Éric Naulleau) mais pour le voir, il m'aurait fallu le télécharger. Et au vu de la bande-annonce qui ne cite que les actrices et pas les acteurs, il aurait été inenvisageable que je paye, ce qui m'aurait poussé à pratiquer exactement ce que Katsuni citait comme problème fondamental du secteur de la pornographie et je m'en serais voulu parce que je suis fan d'elle et que je l'écoute, alors que je ne m'en veux pas du tout quand je fais pareil pour des pseudo-films faits pour le net par des sites pourtant payants.
Mais quand même... La bande-annonce donne carrément envie, non?


Pirates II, Stagnetti's Revenge - Trailer
via Youtube

Commentaires

cecilette a dit…
c'est un film porno cette bande annonce ??
Pierre a dit…
Oui!
Avoue, ça a pas l'air un peu bien?!
Monty a dit…
On en apprend tous les jours ! Il n'est peut-être pas trop tard pour se lancer dans une nouvelle carrière plus lucrative que l'enseignement. Et pense à l'admiration de tes anciens élèves quand ils reconnaîtront leur prof de math dans leur film favori :)
Rhum Raisin a dit…
Tu es donc maintenant certain de pouvoir baiser à la chaîne ?

Posts les plus consultés de ce blog

Lilly-Fleur Pointeaux nue (n'est pas dans ce billet)

À lit ouvert

The boys from Ipanema