Et maintenant, que vais-je faire?

J'ai eu beau sauter des soirs, où j'éteignais la lumière sans même lire un peu avant pour réchauffer mon lit, ou encore rattraper un léger retard dans ma lecture de Spirou, je n'ai pas pu retarder l'inévitable: j'ai fini hier soir le volume 5 d'Hikaru No Go et je suis désespéré! Mais, pire encore, le volume 6 n'est disponible ni chez Amazon ni à la Fnac et je dois donc me résoudre à attendre la fin de mes vacances pour me mettre en quête de la suite sur tous les sites d'occasion. Attendre donc au moins quinze jours de plus avant de savoir si Hikaru va pouvoir ou non passer l'examen d'inseï qui lui permettrait de devenir professionnel de go et d'espérer peut-être rattraper un jour le niveau d'Akira Toya, qui est quand même sacrément balèze.
Mais COMMENT vais-je faire?
Et moi qui croyais bêtement qu'en emportant trois volumes avec moi pour dix jours de vacances, je serais repu. Qu'au pire, si j'arrivais au bout, j'aurais eu ma dose et je pourrais envisager sereinement d'autres lectures de vacances... Mais non, évidemment, il a fallu que, dès le premier soir, je dévore tout le volume 3!

Je ne devrais pas jouer les étonnés... Il a fallu que je me retienne, que je me force à fermer le volume 2, pour qu'il dure un peu plus d'un soir! Quant au volume 1, il aurait pu connaître un destin encore plus funeste si le bus avait tardé à arriver en face du Cash Converters où il fut acheté, un jour où, justement, je le cherchais, comme si ce devait être enfin LE jour où j'allais combler une lacune évidente de ma culture manga et découvrir ce «shōnen sans combats».
Mais quelle erreur je fis là!
Depuis, impossible de lâcher les «aventures» d'Hikaru et de Saï, le fantôme le plus fort en go du monde (dont j'ai quand même mis beaucoup trop de temps à être bien certain que c'était un homme et pas une femme, mais aussi, c'est quoi, ce look?!)

De devant à derrière: Hikaru, Akira et Saï
(qui sont tous des garçons, si, si)


Sans rien connaître aux règles du go, ni même comprendre simplement le but d'une partie, je me suis lancé à corps perdu dans l'intrigue, suivant les premiers pas de Hikaru qui, lui non plus, n'y connaît rien (et c'est bien là la force du manga) et commence en jouant sans réfléchir ce que lui souffle le fantôme qu'il a croisé par hasard en faisant tomber un goban (un plateau de go, incultes!). Le fantôme d'un ancien maître de go, qui, non seulement était une bête à son époque, mais a en plus pu hanter quelques quidams depuis mille ans pour encore améliorer son jeu, dans l'espoir d'atteindre le coup divin. Un fantôme finalement tellement fort qu'il impressionne le jeune mais surdoué Akira Toya, fils de meïjin (méga big boss, en quelque sorte, ignares!), qui semblait invincible aux yeux de ses condisciples et qui met tout en œuvre pour améliorer encore son go et espérer vaincre celui qu'il croit être Hikaru. Et un fantôme grâce auquel Hikaru, qui n'était rien qu'un petit branleur, se découvre une passion sans bornes et, surtout, un talent fabuleux pour le go, ce jeu qui n'était à ses yeux qu'un truc tellement chiant pour les premiers de la classe!

En cinq volumes, Hikaru a déjà participé à deux tournois de lycée, croisé et dédaigné Akira, utilisé les nouvelles technologies de 1999 pour progresser encore et encore, au point désormais de tenter le concours pour espérer devenir professionnel. Mais surtout, au fil des combats de Hikaru, on découvre combien c'est un jeu qui semble fabuleux, avec tout ce qu'il faut de stratégie et de respect de l'adversaire. Et c'est là que les pages explicatives entre deux chapitres des cinq règles de base à connaître arrivent, histoire d'enfin comprendre comment on fait et, encore plus, les quelques problèmes de vie ou de mort proposés en fin de volume, qui finissent d'appâter... et de sombrer définitivement dans la dépendance.
En fait, non seulement je veux lire la suite, mais en plus, je veux jouer au go!

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