Goodnight moon
Aujourd'hui, P. a été brillant en réalisant une «bête de démonstration» mais surtout en résolvant les deux khôlles que je lui ai posées ensuite, j'ai été plus que ravi de retrouver G. grâce aux ateliers de sixième, je me suis dit qu'il était finalement positif que je vois Monsieur Technologie si rarement tant ça va finir par se voir que je le dévore du regard quand il est à côté de moi et plus encore avec son look négligé du jour et j'en arrive à ne plus savoir quel personnage de Dirty Sexy Money me plaît le plus...
Mais aujourd'hui, j'avais aussi sept heures de cours et mal dormi parce qu'il est difficile de lâcher Maus, J. ne connaissait aucune multiplication dont le résultat est 21 (ce qui est ennuyeux en troisième), mes quatrièmes ont été lamentables lors de leur interro (y compris C.), on a beaucoup trop répété que Gautier serait éliminé si le public ne le sauvait pas pour que le public ne le sauve effectivement pas, j'ai repensé à N. mais comme j'y repense toujours, des types louches (comme n'importe quels types qui traînent par groupes de quatre la nuit) m'ont interpelé «eh gros» puis d'un simple bruit plus fort afin que je me sente visé pour me taxer une clope, j'ai eu un mal de crâne particulièrement carabiné.
Mais aujourd'hui, c'était la pleine lune, une pleine lune belle et resplendissante, désireuse de se montrer à tout prix au milieu d'un ciel cotonneux qui semblait accepter de lui laisser une place de choix... Une pleine lune que j'ai eu du mal à quitter, de mon poste d'observation privilégié, attendant en vain qu'elle se retire finalement, derrière le rideau de nuages, elle qui semblait au contraire s'animer de plus belle...
Une pleine lune apaisante, surtout.
Terriblement apaisante.
Je n'ai plus mal à la tête.
Mais je suis mélancolique.
La Lune est bien trop belle.
Mais aujourd'hui, j'avais aussi sept heures de cours et mal dormi parce qu'il est difficile de lâcher Maus, J. ne connaissait aucune multiplication dont le résultat est 21 (ce qui est ennuyeux en troisième), mes quatrièmes ont été lamentables lors de leur interro (y compris C.), on a beaucoup trop répété que Gautier serait éliminé si le public ne le sauvait pas pour que le public ne le sauve effectivement pas, j'ai repensé à N. mais comme j'y repense toujours, des types louches (comme n'importe quels types qui traînent par groupes de quatre la nuit) m'ont interpelé «eh gros» puis d'un simple bruit plus fort afin que je me sente visé pour me taxer une clope, j'ai eu un mal de crâne particulièrement carabiné.
Mais aujourd'hui, c'était la pleine lune, une pleine lune belle et resplendissante, désireuse de se montrer à tout prix au milieu d'un ciel cotonneux qui semblait accepter de lui laisser une place de choix... Une pleine lune que j'ai eu du mal à quitter, de mon poste d'observation privilégié, attendant en vain qu'elle se retire finalement, derrière le rideau de nuages, elle qui semblait au contraire s'animer de plus belle...
Une pleine lune apaisante, surtout.
Terriblement apaisante.
Je n'ai plus mal à la tête.
Mais je suis mélancolique.
La Lune est bien trop belle.
Commentaires
Je peux aussi concevoir que tes élèves puissent être sources de maux de tête, et que le meilleur moment de la journée puisse être ces instants privilégiés avec la Lune, certes, gâchés par les "eh gros".
Mais cette histoire de pleine lune m'a perturbé.