Resté le même
On oublie trop souvent que, quand on parle de l'âge d'un blogue, il faut multiplier par 600 pour obtenir l'équivalent humain en semaines... Or, en ce jour béni où les mélomanes fêtent la naissance de Beatriz Luengo, Jean-Luc Lahaye et Carla Bruni et où chacun célèbre les Évariste du monde entier -dont le plus connu reste indéniablement le regretté Évariste Galois, auteur de la théorie des groupes-, mon blogue atteint bon an mal an ses cinq ans.
Or, 5 ans, convertis en âge de blogue, ça fait bien 3 000, soit environ 57 ans. Ne prenez pas la peine de vérifier, le Spirou 3000 est sorti en novembre 1995, quand son premier numéro était daté d'avril 1938. D'ailleurs, quatorze ans plus tard, c'est Le Journal de Mickey qui sortait son premier numéro, ou plus exactement son deuxième premier numéro, et, fort logiquement, quatorze ans après 1995 et quelques bandes dessinées de plus sur mes étagères, c'est Le Journal de Mickey qui fête son 3 000ème numéro, ce qui lui donne exactement le même âge que ce blogue, ce qui me fait dire que la coïncidence est absolument extraordinaire.
En cinq ans, il s'en est passé des choses. Et, si je devais faire un bilan et revenir sur mon passé, je pourrais trouver que j'ai un peu changé et pas seulement parce que le fond de ce blogue n'est plus bleu... Je pourrais probablement faire une liste de choses extrêmement positives qui auraient pu m'arriver par le truchement de ces presque-mais-quand-même-pas-encore-parce-que-je-traîne mille billets, si ce n'est que ça impliquerait un travail sur moi-même que je vais vous épargner, parce que c'est jour de fête. D'autant que, tel Lorie il y a quatre ans, je suis resté le même, sans même avoir besoin de porter un lion mort sur la tête pour l'affirmer... Mais voilà que, à parler du passé, j'en viens presque à regretter ces cheveux, alors je dis stop avant qu'il ne soit trop tard!
Je regrette que Le Journal de Mickey ait décidé de fêter son n°3 000 en ressortant de ses cartons la même bande dessinée que pour son n°2 000, en changeant juste les numéros et quelques faits sur la fin. Heureusement que je ne lis plus le journal pour ses bandes dessinées disneyennes qui prennent un peu le même chemin que celles du Picsou Magazine des années 2000... On est loin du numéro équivalent de Spirou avec son cédé pour lire toutes les bédés avec les oreilles! Mais il faut reconnaître que Le Journal de Mickey a su améliorer l'idée mal aboutie du numéro spécial 65ème anniversaire de Spirou avec son poster qui, vu de loin, représentait Spirou et, de près, 2 500 couvertures d'albums Dupuis, là où des couvertures du journal auraient été tellement plus efficaces! Mais quelle idée originale bonne idée a eu la rédaction du Journal de Mickey de faire ce poster géant qui, vu de loin, représente Mickey et, de près 3 000 lecteurs (et même plus) du journal en photo.

Les miens, de cheveux, ont été coupés, comme au début de chaque hiver, pour que mesimposantes oreilles profitent au mieux des premiers frimas de la saison. C'est un rituel, car non, je n'ai pas changé, je me tue à vous le dire. Et, à chaque fois, je me dis qu'il faudrait que j'en profite pour faire des photos d'identité, parce que c'est bien la seule occasion où je suis un peu pas trop mal. Je m'en veux terriblement, par exemple, d'avoir raté le coche au retour de mes vacances au soleil où j'étais même carrément adulte et sexy, même si le bronzage ressort sans doute mal en noir et blanc.
Je m'étais pourtant juré, en commençant 2009 (et c'est exactement pour ça que je ne dois pas parler du passé), que, pour l'année de mes vingt-cinq ans et quinze ans après ma première et actuelle carte d'identité, elle serait remplacée, pour profiter de ce compte un peu rond. L'idéal, évidemment, aurait été 2004, mais, quitte à dépasser la date limite (c'est que, à l'époque, elle ne donnait pas encore l'impression d'avoir passé la guerre), 2009 valait mieux que 2005, par exemple, ou 2006, ou 2007, ou 2008... Bien sûr, il me fallait mentir, en allant voter, dire «oui, je le sais bien, mais ne vous en faites pas, c'est prévu!», et, croyez bien que je le regrette mais que j'ai été puni en constatant, au moment d'en donner le dernier exemplaire, que, finalement, mes photos d'identité de 2005 auraient très bien pu m'accompagner pendant dix ans et clore cet épineux dossier une bonne fois pour toutes.
Je ne sais même plus pourquoi j'achète encore Le Journal de Mickey, puisque ce n'est pas pour les bandes dessinées. Enfin, pas pour les bédés Disney... La lecture de L'élève Ducobu et des Profs est-elle suffisante, au milieu de Cédrics déjà lus? Mais voilà, c'est une habitude depuis 963 semaines (ah, cet été 1991!) et la nouvelle formule est ma foi fort réussie, et les rubriques entre les bédés sont ma foi fort bien réalisées même si je ne suis pas toujours dans la cible... J'ai même envisagé de me réabonner, c'est dire, pour avoir la clé USB collector où on arrache la tête de Mickey pour la brancher sur l'ordinateur et, aussi, éviter de me retrouver à chercher le numéro de la semaine le mardi après-midi -la veille du numéro suivant- que je n'aurais pas encore acheté, parce que même les vieilles habitudes se perdent, par moments...
Il était temps que je me fasse couper les cheveux. Je ne supportais plus ceux que j'avais, à devoir toujours les recoiffer, à les déplacer pour ne pas être gêné, à les laver souvent pour ne pas être gras de la tête, même si ce n'est qu'en apparence (car non, je n'ai pas les cheveux gras). Il y a un mois, la situation était moins critique, quand je me suis dit que je voulais absolument participer, parce que, quand même, cette idée d'avoir sa photo dans un journal que je lis depuis presque vingt ans, c'est absolument génial. Alors, j'ai tenté de faire la bonne photo, celle qui allait rester à la postérité. En souriant, sans sourire, en pleine lumière, avec le flash, sans le flash, avec l'appareil photo, avec la webcam, j'ai finalement abdiqué vers le centième cliché...
Quand A. a apporté son numéro 3 000 à lui, un jour, au collège, il n'empêche que j'étais un peu curieux et jaloux... En tant qu'abonné, Môssieu avait déjà son exemplaire. Quand il l'a sorti, à la fin du cours, je n'ai donc pas pu m'empêcher d'aller vers sa table, ainsi que d'autres sixièmes, pour y jeter un œil, en profitant pour faire celui qui sait des trucs (mais pas trop) sur Le Journal de Mickey... Enfin, tout le monde sait que Le Journal de Mickey sort le mercredi, non?! Mais A., pfff, n'avait pas le poster, trop grand disait-il, alors que, quelle que soit ma passion pour les numéros-anniversaire (c'est dire comme je suis dégoûté d'avoir raté le numéro du Monde avec le fac-similé du n°1 et de n'avoir pas vu, au détour d'un kiosque mais sans avoir à le chercher -ma passion a des limites- le numéro centenaire d'Historia, même si, là, il n'est peut-être pas encore trop tard), c'est bel et bien le poster qui m'intéressait, d'autant qu'il aurait pu montrer à tous ses amis où il se trouvait, lui, sur le poster...
Moi, en tout cas, je ne m'y suis pas vu, même en cherchant deux fois. Mon nom est là, aucun doute, mais ma photo?!
Elle est si horrible que ça, cette photo, pour que Le Journal de Mickeyne la publie pas la cache dans un coin de son poster où certains sont publiés cinq ou six fois!?
Tu parles d'un anniversaire, tiens!
C'est dit, pour les élections, j'aurai une nouvelle tête avec mes nouveaux cheveux, une nouvelle adresse et une nouvelle signaturemais toujours ce putain de troisième prénom.
Enfin, rappelez-le-moi, au cas où, s'il vous plaît, sinon, vous savez comment je suis, je vais laisser traîner. Et vite, sans vouloir vous commander, histoire que mes cheveux n'aient pas trop repoussé.

En cinq ans, il s'en est passé des choses. Et, si je devais faire un bilan et revenir sur mon passé, je pourrais trouver que j'ai un peu changé et pas seulement parce que le fond de ce blogue n'est plus bleu... Je pourrais probablement faire une liste de choses extrêmement positives qui auraient pu m'arriver par le truchement de ces presque-mais-quand-même-pas-encore-parce-que-je-traîne mille billets, si ce n'est que ça impliquerait un travail sur moi-même que je vais vous épargner, parce que c'est jour de fête. D'autant que, tel Lorie il y a quatre ans, je suis resté le même, sans même avoir besoin de porter un lion mort sur la tête pour l'affirmer... Mais voilà que, à parler du passé, j'en viens presque à regretter ces cheveux, alors je dis stop avant qu'il ne soit trop tard!

Les miens, de cheveux, ont été coupés, comme au début de chaque hiver, pour que mes
Je ne sais même plus pourquoi j'achète encore Le Journal de Mickey, puisque ce n'est pas pour les bandes dessinées. Enfin, pas pour les bédés Disney... La lecture de L'élève Ducobu et des Profs est-elle suffisante, au milieu de Cédrics déjà lus? Mais voilà, c'est une habitude depuis 963 semaines (ah, cet été 1991!) et la nouvelle formule est ma foi fort réussie, et les rubriques entre les bédés sont ma foi fort bien réalisées même si je ne suis pas toujours dans la cible... J'ai même envisagé de me réabonner, c'est dire, pour avoir la clé USB collector où on arrache la tête de Mickey pour la brancher sur l'ordinateur et, aussi, éviter de me retrouver à chercher le numéro de la semaine le mardi après-midi -la veille du numéro suivant- que je n'aurais pas encore acheté, parce que même les vieilles habitudes se perdent, par moments...
Il était temps que je me fasse couper les cheveux. Je ne supportais plus ceux que j'avais, à devoir toujours les recoiffer, à les déplacer pour ne pas être gêné, à les laver souvent pour ne pas être gras de la tête, même si ce n'est qu'en apparence (car non, je n'ai pas les cheveux gras). Il y a un mois, la situation était moins critique, quand je me suis dit que je voulais absolument participer, parce que, quand même, cette idée d'avoir sa photo dans un journal que je lis depuis presque vingt ans, c'est absolument génial. Alors, j'ai tenté de faire la bonne photo, celle qui allait rester à la postérité. En souriant, sans sourire, en pleine lumière, avec le flash, sans le flash, avec l'appareil photo, avec la webcam, j'ai finalement abdiqué vers le centième cliché...
Quand A. a apporté son numéro 3 000 à lui, un jour, au collège, il n'empêche que j'étais un peu curieux et jaloux... En tant qu'abonné, Môssieu avait déjà son exemplaire. Quand il l'a sorti, à la fin du cours, je n'ai donc pas pu m'empêcher d'aller vers sa table, ainsi que d'autres sixièmes, pour y jeter un œil, en profitant pour faire celui qui sait des trucs (mais pas trop) sur Le Journal de Mickey... Enfin, tout le monde sait que Le Journal de Mickey sort le mercredi, non?! Mais A., pfff, n'avait pas le poster, trop grand disait-il, alors que, quelle que soit ma passion pour les numéros-anniversaire (c'est dire comme je suis dégoûté d'avoir raté le numéro du Monde avec le fac-similé du n°1 et de n'avoir pas vu, au détour d'un kiosque mais sans avoir à le chercher -ma passion a des limites- le numéro centenaire d'Historia, même si, là, il n'est peut-être pas encore trop tard), c'est bel et bien le poster qui m'intéressait, d'autant qu'il aurait pu montrer à tous ses amis où il se trouvait, lui, sur le poster...
Moi, en tout cas, je ne m'y suis pas vu, même en cherchant deux fois. Mon nom est là, aucun doute, mais ma photo?!
Elle est si horrible que ça, cette photo, pour que Le Journal de Mickey
Tu parles d'un anniversaire, tiens!
C'est dit, pour les élections, j'aurai une nouvelle tête avec mes nouveaux cheveux, une nouvelle adresse et une nouvelle signature
Enfin, rappelez-le-moi, au cas où, s'il vous plaît, sinon, vous savez comment je suis, je vais laisser traîner. Et vite, sans vouloir vous commander, histoire que mes cheveux n'aient pas trop repoussé.
Commentaires
Joyeux anniversaire, joyeux cheveux et comme dirait Zézette : Au plaisir !!!
Je suis ennuyé pour toi que tu ne te voies pas sur le poster (à moins que tu te soies vu, dans un coin, ton texte est ambigu) et je regrette donc que tu n'aies pas photographié en entier le poster afin que nous t'aidions à te trouver, nous, lecteurs assidus.
Quant à ton troisième prénom, c'est vrai qu'il est moche, mais tu sais bien que tu peux te consoler avec ton deuxième prénom, que, personnellement, j'adore.
RR, en effet, tu n'es pas de la bonne génération pour avoir connu ce blogue bleu. Peut-être l'as-tu violet, je n'en suis même pas certain. Quant au poster, je veux croire que je suis dessus, et j'ai envisagé, tu t'en doutes bien, de le photographier en entier, mais il est vraiment très grand. Par ailleurs, qui aurait vraiment pu m'aider, puisque mon visage est finalement peu connu de mes lecteurs? Il aurait fallu qu'ils cliquent sur le billet dont tu parles (et encore, à l'époque impérativement) ou qu'ils aient vu la photo de profil qui fut placée, un temps, à gauche (là encore, je crois que tu es trop jeune), qui était prise en contre-jour. À moins que mon œil d'il y a quinze ans suffise...
Sinon, en attendant éventuellement qu'il se présente (mouhahahaha), c'est le plus vieux lecteur de ce blogue encore en activité, pour commencer.
Sniv, merci. Je trouve aussi mon nom fun (puisque c'est bien mon vrai nom, et non un pseudo).
Cecilette, tu n'as pas vu le résultat, je te signale (mais si tu le vois sur le poster en allant chez ton marchand de journaux, n'hésite pas).
RR, je ne te voyais pas si vieux. Ou, du moins, je ne pensais pas que cette photo était restée si longtemps... Mais en fait, je l'ai peut-être enlevée en même temps que le reste, vers août 2007.
Et je ne peux pas te laisser écrire que je suis "un peu [ton] maître, en quelque sorte", ça me gêne, d'autant que tu es bien plus vieux que moi, en vérité, même si tu as insisté dans deux commentaires sur le fait que j'étais, finalement, vieux.
Et je crois que Sniv ne sait même pas que nous sommes amis par ailleurs. Je te trouve d'ailleurs bien informé.
Et je ne vois pas pourquoi tu dis que je me braque.
Le Journal de Mickey ne me manque pas, je n'étais pas très branché magazine dans ma jeunesse... J'étais plutôt Mickey Parade (y'avait plus de bédés dedans).
Moi aussi, je lisais Mickey Parade, pour les bédés, en plus de Picsou Magazine et de Super Picsou Géant. Puis, quand j'ai commencé Spirou, Le Journal de Mickey est le seul qui est resté dans les mois suivants.
RR, ne t'en fais pas, je n'insiste plus...