Opération photomaton, acte II

Comme une fois n'est pas coutume, je vais vous raconter ma vie, toujours plus palpitante... Adonc, ainsi que me le demandait ma convocation pour m'inscrire à l'IUFM (à propos de laquelle j'ai reçu hier un courriel m'annonçant que je ne m'étais pas présenté à l'heure dite... Je dois reconnaître que, malgré tous mes talents, qui sont vraiment très nombreux je le précise encore et sans fausse modestie, je n'ai malheureusement pas le don de deviner que l'IUFM envoie des courriers que je ne reçois pas, ce qui n'est pas très pratique mais ça ne vous intéresse pas... mais je vous rappelle qu'on met sa main devant sa bouche quand on baille), il me fallait impérativement une photo d'identité... Après tout, même si j'aurais préféré attendre d'être revenu de vacances, elles seront faites pour ma carte d'identité...

Bref, me voilà au photomaton! Depuis notre dernière rencontre, celui-ci s'est enrichi de l'option «essais illimités»... Malheureusement! Dès le premier essai, une évidence, je dois aller chez le coiffeur... et sourire un peu pour dissimuler mes cernes chroniques... Deuxième essai, conclusion: sourire à pleine dents n'est pas une bonne idée, ça me fait des dents de castor, alors qu'elles ne sont qu'un peu larges et puis c'est pas de ma faute si je suis tombé sur les dents en maternelle... Troisième essai, bof... Comme le quatrième et le cinquième... Au sixième, baissé les yeux avant la fin du décompte, dommage!!! Septième tentative, celle-là est à peu près potable de toute façon c'est trop tard, je n'ai pas appuyé à temps sur la case rouge et elles sont déjà en cours d'impression... Sauf qu'en fait, elles sont quand même franchement moches (de la difficulté de réaliser des miracles), donc inmontrables... Heureusement que je ne sors pas ma carte d'étudiant pour me contempler avec passion, mais il faudra que j'en refasse pour ma carte d'identité (pas question que je me trimballe cette photo dix ans... déjà que sur ma carte actuelle, j'ai l'impression d'être anémique) .

Puis finalement, tout ça pour rien! Puisqu'à peine arrivé à l'IUFM, après avoir été vaguement pris pour un con (mais comme il était mignon... passons!) puis réglé la coquette somme de trois cent quatre-vingt-neuf euros et cinquante-sept centimes, on m'a fait poser. Sur un tabouret trop haut face à une caméra trop basse... Et la photo incrustée dans ma carte est finalement encore plus laide que la première... Une bonne journée finalement.

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