Ma 6-T va crack-er
En ces temps de mai 68+40, la révolte gronde chez la jeunesse lycéenne. Est-ce la déception de cette neige tombée hier qui n'a pas tenu au sol? Est-ce parce que les professeurs ne sont pas remplacés et qu'ils en ont marre d'être trente-cinq par classe? Quoiqu'il en soit, le mouvement lycéen est en marche et rien ne pourra l'arrêter!
Aujourd'hui, la manifestation est passée par le centre commercial, après un passage devant une ribambelle de voitures de police qui bloquaient la circulation. On ne sait combien ils partirent, mais par un prompt renfort, ils se virent au moins cent en arrivant à Carrefour. Ils étaient précédés d'une rumeur inquiétante qui se propageait, au loin, d'une foule compacte avançant sans ciller tandis que les magasins fermaient boutique devant eux. Puis leur défilé s'est arrêté à Carrefour.
Là, un vigile s'est dressé.
Plus rien ne bougeait, ni les lycéens bloqués, ni les vigiles qui ne baissaient pas les grilles, ni les clients du magasin qui se demandaient ce qu'il pouvait bien se passer...
Et puis, tel Spartacus, un seul jeune homme s'est avancé, puis est entré, comptant sur la force du nombre pour écraser la sécurité.
Et puis deux.
Et puis ils sont entrés en masse, en courant tel une cohorte de fans auxquels on promettrait un billet pour le Stade de France du 12 septembre 2009 de Mylène Farmer. Bousculant tout sur leur passage, à commencer par les bâtonnets de Labello et les assiettes de porcelaine.
Déjà, certains faisaient demi-tour, voulant rejoindre ceux qui étaient restés bloqués, car alors, le magasin avait tout fermé, tandis que les autres s'étaient rués vers les escalators centraux, pour se diriger vers la seule sortie restante, en passant par le rayon jeux vidéo et dévédés pour en profiter pour faire quelqueslarcins emplettes.
Et moi, j'étais au milieu.
Et il est certain que je ne suis plus jeune, et encore moins un rebelle.
Aujourd'hui, la manifestation est passée par le centre commercial, après un passage devant une ribambelle de voitures de police qui bloquaient la circulation. On ne sait combien ils partirent, mais par un prompt renfort, ils se virent au moins cent en arrivant à Carrefour. Ils étaient précédés d'une rumeur inquiétante qui se propageait, au loin, d'une foule compacte avançant sans ciller tandis que les magasins fermaient boutique devant eux. Puis leur défilé s'est arrêté à Carrefour.
Là, un vigile s'est dressé.
Plus rien ne bougeait, ni les lycéens bloqués, ni les vigiles qui ne baissaient pas les grilles, ni les clients du magasin qui se demandaient ce qu'il pouvait bien se passer...
Et puis, tel Spartacus, un seul jeune homme s'est avancé, puis est entré, comptant sur la force du nombre pour écraser la sécurité.
Et puis deux.
Et puis ils sont entrés en masse, en courant tel une cohorte de fans auxquels on promettrait un billet pour le Stade de France du 12 septembre 2009 de Mylène Farmer. Bousculant tout sur leur passage, à commencer par les bâtonnets de Labello et les assiettes de porcelaine.
Déjà, certains faisaient demi-tour, voulant rejoindre ceux qui étaient restés bloqués, car alors, le magasin avait tout fermé, tandis que les autres s'étaient rués vers les escalators centraux, pour se diriger vers la seule sortie restante, en passant par le rayon jeux vidéo et dévédés pour en profiter pour faire quelques
Et moi, j'étais au milieu.
Et il est certain que je ne suis plus jeune, et encore moins un rebelle.
Commentaires
Et tu as as des lettres en plus d'avoir des chiffres, respect!