(Hin hin hin hin hin) En apesanteur
Ce billet est garanti sans aucun second degré. Les fans de Tokio Hotel sont priés de ne pas se moquer.
Imaginez.
Vous marchez tranquillement pépère, poum poulouloum, et là, paf!, vous tombez sur face à face et nez à nez avec elle...
ELLE!
Euh... Pardon, Mymyl, tu me gênes le passage...
Vous tombez sur ELLE!
Mais une «ELLE» encore plus belle, avec des cheveux encore mieux coiffés... Elle, en fait...
Évidemment, le fait qu'elle soit assise derrière une table en train de dédicacer un livre semble réduire d'autant le côté impromptu de la rencontre, planifiée qu'elle est entre 19h et 21h au stand T40 du Salon du Livre, mais c'est un détail. Parce que vous êtes face à Dorothée, qu'elle est belle, qu'elle est souriante, que vous vous approchez d'elle, complètement inconscient, et même que vous allez lui parler... Vous ne savez pas de quoi, parce que vous ne savez même plus trop comment vous vous appelez, et du coup, vous dites juste bonsoir, puis vous bafouillez, un peu, pour dire que vous ne savez pas quoi dire...
- Bah donne-moi ton prénom, pour commencer...
Ah, mais en plus, elle vous parle, avec sa vraie voix, son sourire... Elle vous tutoie, elle s'étonne que vous soyez prof (parce que vous l'avez suggéré dans la conversation, vous ne le criez pas nécessairement sur tous les toits), elle vous trouve jeune, mais bon, vous avez fait tout... fait tout euh... tout comme il fallait, vous n'avez aucune répartie et vous n'avez jamais été spirituel et rhâââ, pourquoi elle vous regarde droit dans les yeux? Elle vous sourit, vous dédicace le livre, elle a oublié votre prénom, mais c'est normal, elle vous souhaite bon courage. Vous ne l'embrassez pas, ni ne lui serrez la main (encore moins, vous avez porté des sacs qui déteignent, même votre livre est un peu tâché, vous l'avez un peu nettoyé après l'avoir posé sur la table, souvenez-vous), et n'imaginez même pas demander à quelqu'un de vous prendre en photo avec elle, parce que vous détestez profondément votre tête sur toutes les photos, quand bien même y aurait-il Dorothée à côté, mais elle l'aurait fait sans problème, parce qu'elle est visiblement contente d'être là, et qu'elle veut faire plaisir à tout le monde...
Vous vous éloignez alors, un peu, vous ne savez plus trop où vous êtes, vous arborez un bête sourire béat... Vous réalisez que vous pouvez faire durer un peu le plaisir en regardant un peu pour les autres, en disant que c'est Dorothée aux gens qui se le demandent ou en répondant oui aux gens qui le pensent, même s'ils sont très jeunes, en constatant aussi qu'elle a aussi marqué des visiteurs qui ne font pas la queue...
Et puis vous repartez, quand même... Mais vous l'avez vue, vous lui avez parlé, vous êtes content, bêtement...
Plus que content...
C'est assez indescriptible, en fait.
Imaginez.
Vous marchez tranquillement pépère, poum poulouloum, et là, paf!, vous tombez sur face à face et nez à nez avec elle...
ELLE!
Euh... Pardon, Mymyl, tu me gênes le passage...Vous tombez sur ELLE!
Mais une «ELLE» encore plus belle, avec des cheveux encore mieux coiffés... Elle, en fait...
Évidemment, le fait qu'elle soit assise derrière une table en train de dédicacer un livre semble réduire d'autant le côté impromptu de la rencontre, planifiée qu'elle est entre 19h et 21h au stand T40 du Salon du Livre, mais c'est un détail. Parce que vous êtes face à Dorothée, qu'elle est belle, qu'elle est souriante, que vous vous approchez d'elle, complètement inconscient, et même que vous allez lui parler... Vous ne savez pas de quoi, parce que vous ne savez même plus trop comment vous vous appelez, et du coup, vous dites juste bonsoir, puis vous bafouillez, un peu, pour dire que vous ne savez pas quoi dire...- Bah donne-moi ton prénom, pour commencer...
Ah, mais en plus, elle vous parle, avec sa vraie voix, son sourire... Elle vous tutoie, elle s'étonne que vous soyez prof (parce que vous l'avez suggéré dans la conversation, vous ne le criez pas nécessairement sur tous les toits), elle vous trouve jeune, mais bon, vous avez fait tout... fait tout euh... tout comme il fallait, vous n'avez aucune répartie et vous n'avez jamais été spirituel et rhâââ, pourquoi elle vous regarde droit dans les yeux? Elle vous sourit, vous dédicace le livre, elle a oublié votre prénom, mais c'est normal, elle vous souhaite bon courage. Vous ne l'embrassez pas, ni ne lui serrez la main (encore moins, vous avez porté des sacs qui déteignent, même votre livre est un peu tâché, vous l'avez un peu nettoyé après l'avoir posé sur la table, souvenez-vous), et n'imaginez même pas demander à quelqu'un de vous prendre en photo avec elle, parce que vous détestez profondément votre tête sur toutes les photos, quand bien même y aurait-il Dorothée à côté, mais elle l'aurait fait sans problème, parce qu'elle est visiblement contente d'être là, et qu'elle veut faire plaisir à tout le monde...
Vous vous éloignez alors, un peu, vous ne savez plus trop où vous êtes, vous arborez un bête sourire béat... Vous réalisez que vous pouvez faire durer un peu le plaisir en regardant un peu pour les autres, en disant que c'est Dorothée aux gens qui se le demandent ou en répondant oui aux gens qui le pensent, même s'ils sont très jeunes, en constatant aussi qu'elle a aussi marqué des visiteurs qui ne font pas la queue...
Et puis vous repartez, quand même... Mais vous l'avez vue, vous lui avez parlé, vous êtes content, bêtement...
Plus que content...
C'est assez indescriptible, en fait.
Commentaires
En tout cas, je les ressens.
Et participer à cette rencontre par procuration, ça fait du bien à mon âme d'enfant de RécréA2 et du Club à son prénom.
Joli billet